19[Réécriture]

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                            Hayden

Mars 2020

— Tu as bien tout ce qu’il te faut, demande ma mère.
— Oui, j’ai tout ne t’en fait pas. Ellie tu es prête ? Il faut y aller !
— Oui, oui !
Elle descend avec sa valise, et la met dans la voiture.
Nous partons trois jours, elle a fait sa valise pour au moins trois semaines ! Je ne la comprendrais jamais…
Depuis l’hôpital je n’ai pas revu Trent, comme il me l’avait dit il a fait en sorte de ne plus me croiser. J’ai beaucoup réfléchi et je me suis rendu compte que dans un sens ça m’a fait du bien, j’ai eu des réponses à des questions dont je me posais sans le savoir. Et le fait qu’il s’est excusé m’a enlevé un poids aussi.
Je vais chercher Sam, mon fils, qui dort dans sa poussette. Je l’installe dans le siège auto et embrasse son front. Je plie la poussette et la range dans le coffre.
Mon fils va bientôt avoir quatre mois. Et depuis sa naissance, à chaque fois que je le regarde, c’est Logan que je vois. Il lui ressemble tellement. J’ai pleuré, tellement pleuré quand il me l’on mit dans les bras. Comme j’ai fait un déni de grossesse, j’avais beaucoup de visite pour être sûr que tout allait pour le mieux, même après la naissance ils voulaient être sûr que Sam se développait bien. Et maintenant que tout est en ordre, j’ai décidé d’aller à Boston, un week-end. Je veux que mon fils rencontre Darec, Élisa et leurs mère, car ils font partie de la famille.
Je monte dans la voiture et mon père nous dirige à l’aéroport.
— Faite attention, et Ellie pas de connerie, dis mon père devant la porte d’embarquement.
— T'inquiètes papa.
— Bon allez-y, vous allez louper le vol sinon.

*

Ça fait une heure que nous sommes arrivés, nous sommes à l’appartement des garçons, qui maintenant et celui de Jess et Riley. Enfin plus pour longtemps, car Riley rentre avec moi à Bowie.
  — Tu crois que c’est une bonne idée. Tu ne la jamais rencontré et là tu arrives un bébé sous le bras… s’inquiète Iris
— Je sais, mais elle a le droit d’être au courant. Elle doit être au courant. C’est sa grand-mère.
— Oui je comprends.
— D’ailleurs je vais y aller. Jess, tu m’accompagnes ?
— Bien sûr. Allée Sammy on y va ! Houhou ! dit-il en le soulevant dans les airs.
Sam rigole. Je souris en les voyant.
Nous arrivons devant un vieil immeuble, Jess défait le siège auto et le porte jusqu’à l’appartement. Devant la porte, Ellie me regarde.
— Ça va ? 
— Oui, réponds-je, pas totalement sur. 
Jess me tend Sam, alors qu’il toque à la porte. C’est la petite Élisa qui ouvre. Quand elle nous voit, son sourire apparaît.
— Jess ! Elle lui saute dans les bras.
— Salut Elly !
Il la repose puis c’est à mon tour de la prendre dans mes bras.
— Hayden, je croyais que je te verrais plus.
— Bien sûr que si, je t’ai promis une séance shopping.
— C’est vrai ! Qui est-ce ? Dit-elle en regardant Ellie.
— Ellison, notre sœur, répond mon frère, mais tout le monde l’appelle Ellie.
— Ho comme moi ! Bonjour, moi c’est Élisa, mais moi aussi on m’appelle Elly !
— Elly, enchanter !
— De même Ellie ! Et ce petit bébé, il est à qui ?
— Beh en fait…
— Elly ? Qu’est-ce que tu fais ?
Une femme arrive devant la porte, me coupant. Vu la ressemblance avec la petite, je me doute bien que c’est sa fille. Donc la mère de Logan.
— Salut, Shella, Jessy la prend dans ses bras. 
— Ho Jess ! Entrez donc. Asseyez-vous dans le salon, j’arrive.
Nous nous installons sur le canapé, Sam ne fait que pleurer alors je le prends dans mes bras et attrape son biberon.
— Bon alors Jessy, tu me présentes.
— Oui, Shella, voici Ellison, et Hayden mes sœurs…
— Hayden ? Jess ?
Shella le regarde, comme si elle avait compris.
Mais je prends quand même les devants.
— Bonjour, je… j’étais la petite amie de votre fils....
— Tu es aussi belle que je l’imaginais.
— Je te l’avais dit maman ! s’exclame la petite Elly.
Alors elle était déjà informée. Je lui souris et puis assois Sam sur mes genoux face à eux. Shella fait tomber sa tasse en le voyant et pose sa main sur sa bouche.
— Je vous présente Sam, votre petit fils. 
— Sam ? demande-t-elle, les larmes aux yeux.
— Pour Samuel Jones, lui avoué-je, d’une voix douce.
  Un sourire prend place à travers ses sanglots.
— Je… je peux le prendre ? 
— Bien sûr. 
— Il lui ressemble tellement ! affirme-t-elle une fois qu’elle l’a dans les bras.
Sans le vouloir, une larme coule sur ma joue. Oui, c’est vrai, c’est son portrait craché.
Une question me brule les lèvres depuis que je suis entré dans cet appartement. Et c’est avec le cœur lourd que je décide de la poser.
— Shella, je voudrais savoir si vous aviez eu des nouvelles, de lui.
— Hayden ! Me sermonne mon frère.
— Non, laisse-la, c’est normal qu’elle veuille savoir. Pour tout te dire, ça fait plus de cinq mois que je n’ai pas de nouvelles.
— Et vous n’avez pas son numéro ?
— Il m’appelait toujours en masquer, de façon à ce que je ne le rappelle pas.
Le peut d’espoir qu’il me rester s’évanouit en l’espace d’une seconde. Je pensais repartir avec un peu plus de réponses. Ou est-ce qu’il est parti ? Est-ce qu’il va bien ? Est-ce que je lui manque autant qu’il me manque ?
— Pourquoi ne pas faire pareil avec moi ? ne puis-je m’empêché de demandé.
— La dernière fois que je l’ai eu au téléphone, il m’a dit que le plus dur était de ne pas t’appeler, d’être loin de toi. Il t’aime n’en doute pas.
— J’aurais tellement aimé qu’il soit là avec moi, et Sam.
— Moi aussi…
— Maman, je suis rentré !
Darec entre dans le salon et s’arrête net en nous voyant.
Je remarque ses yeux injectés de sang, ses cernes, ses tremblements. Et je me sens mal. Je l’ai abandonné. Il faut qu’il s’en sorte, il ne peut pas rester comme ça.
— Tu pourrais me répondre au téléphone de temps en temps ! le réprimandé-je.
— Hayden ? Mais qu’est-ce que…
  Il s’arrête quand il voit Sam dans les bras de sa mère.
— C’est à qui ce bébé ?
— Darec, je te présente Sam, ton neveu., lui dit mon frère.
  Ses yeux jonglent entre Sam et moi à la manière qu’on regarde un match de tennis. Sa bouche est ouverte, mais aucun son n’y sort.
— Je voulais te le dire, mais tu ne réponds pas à mes appels !
— Sam… murmure-t-il.
— Viens. Tu veux le prendre ? demande sa mère.
— Mon frère a eu un fils, et par ma faute il n’est même pas informé.
— Non, ce n’est pas ta faute Darec…
— Bien sûr que si ! J’ai toujours été un boulet pour cette famille ! affirme-t-il en haussant la voix.
— Bah si c’est vraiment de ta faute fais en sorte qu’il ne soit pas parti pour rien, et reprends-toi en main, déclaré-je fermement.
Tout le monde me regarde et je commence à regretter d’avoir parlé sans réfléchir, mais je me reprends et continue, il le faut. Je me lève et me place face a lui.
— Oui, s’il est parti c’est pour toi, pour que tu puisses te reprendre et être mieux. Pour que tu finisses tes études et que tu arrêtes de faire de la merde. Alors, ne gâche pas tous ses efforts, arrête tes conneries, va en cours et soit un bon oncle pour Sam.
Je le prends dans mes bras avant de continuer : 
— Tu es un garçon en or, Darec. Tu n’es pas un boulet. Tu as eu une mauvaise passe, mais ça va s’arranger. D’accord ?
Je me décale et le regarde dans les yeux. Les larmes coulent sur ses joues. Il souffre lui aussi, et je regrette de ne pas avoir été là pour l’aider.
— Tu as raison, Mini Keller, son sourire revient, pour ma plus grande joie. Je vais me reprendre et je vais tout faire pour que mon frère n’ait pas fait tout ça pour rien. Et ton fils aura le meilleur tonton du monde.
— Avec moi, sûrement, lance mon frère.
  Tout le monde rit dans la pièce, puis je me retourne vers Darec en le regardant tendrement.
— J’ai dit oncle ? Je voulais dire parrain, pardon.
Il perd son sourire et me regarde sidérer.
— Parrain ? Tu es sur, Hayden ?
— Je n’ai jamais étais aussi sur de toute ma vie. Tu sauras que le nom complet de mon fils est : Samuel Darec Jones.
— Il va faire des ravages, rigole-t-il avant de me prendre dans ces bras. Merci.
Elly saute dans les bras de son frère une fois qu’il m’a lâchée. 
— Je t’aime Darec !
  Il la serre dans ces bras.
— Moi aussi…
  Nous avons passé le reste de la soirée avec eux, nous avons dîné, parlé et beaucoup rit. Et ça nous a fait tellement de bien. Shella est une femme formidable, je m’entends très bien avec elle. Elle est simple, drôle et très gentille. Darec a passé beaucoup de temps avec Sam, ce qui m’a fait énormément plaisir. Ellie s’est assez bien intégré, elle est beaucoup restée avec Darec et Sam. Ils s’entendent plutôt bien. J’ai passé une très bonne soirée, et j’ai appris beaucoup de choses sûres Logan, ça m’a fait du bien de parler de lui avec sa mère.
Nous nous quittons dans les larmes et les accolades, et je leur promets de venir aussi souvent que possible.

                                    ****

                        Logan

décembre 2020

  Putain on est dans la merde !
— Cours, Logan ! me hurle Wadley de l’autre côté du grillage qu’il vient de sauter.
Je cours plus vite et saute pour atteindre le haut du grillage puis pousse sur mes bras pour passer par-dessus. Nous avons toujours les flics au cul, mais on ne s’arrête pas. Au bout de la rue, une voiture nous bloque le passage. La fenêtre se baisse et on voit Adrien. Sans ce poser de questions, nous sautons à l’intérieur et il démarre au quart de tour.
Putain ! On a eu chaud.
— Mais qu’est-ce qu’il s’est passé, bordel !? cris Adrien, paniqués.
— Il y a eu une ronde, j’étais en train de donner la drogue, je me suis fait prendre, mais Logan est arrivée et il m’a aidé à me débarrasser d’eux, puis on a couru, explique Wadley
— Soit plus discret bordel. Ça fait un moment que tu fais ça, tu devrais le savoir.
— Ouais, ouais.
— Ils ont vu vos tête ?
— Moi non, mais Wadley je ne sais pas, réponds-je.
— Si, ils m’ont vu à moi.
— Putain ! Tu vas arrêter pendant quelque temps, manière de te faire oublier.
Le trajet ce fini dans le silence, arriver au QG, Sylvie, la plus grosse salope que je connaisse est assise dans le salon.
Alors que les garçons vont dans la cuisine, elle s’approche de moi.
— Salut, bel étalon. Ça fait un bail, me dit-elle sensuellement à l’oreille.
Elle attrape mes bijoux et commence à jouer avec en léchant mon cou.
Je vous jure qu’au début j’ai résisté, je ne voulais pas, c’était comme tromper Hayden et je ne pouvais pas faire ça. Je suis restée plus d’un an sans baisser, avec ma main droite comme seule compagnie, mais je reste un homme et quand une fille aussi bonne que Sylvie vous fait due rentre dedans vous pouvez que céder. Mais c’est dur, car à chaque fois que je la baisse, je ne pense qu’à Hayden, et à chaque fois qu’elle part je m’en veux.
Elle monte à l’étage en roulant des hanches est bien évidemment, malgré tout, je la suis.

*

Je suis chez moi, sur le balcon, une bière a la main, je contemple ce ciel étoilé. C’est bientôt Noël, et de ne pas le passer avec ceux que j’aime me tue. Comme l’année dernière je n’ai même pas fait de sapin, toute façon il n’y a personne pour le voir. Je pense à ma sœur, à sa joie de vivre. Elle adore Noël. Elle va bientôt faire quatorze ans et je ne suis pas là. Elle a dû grandir. Ils me manquent tous, tellement.
Ma cigarette finit, je décide d’aller me prendre une bière dans le frigo et je m’installe sur mon canapé.
La rage au ventre passe à la télé et ça me rappelle la fois où je l’ai regardée avec Hayden, elle avait tellement pleuré, et moi je la taquinais. Même à cet instant, les yeux bouffis et le nez rouge, elle était magnifique.
Je suis tranquillement installé, quand sa toque a la porte. Qui vient m’emmerder à cette heure-là ?!
Je pars ouvrir et trouve Wadley et Adrien. Le premier a un grand sourire aux lèvres, alors que le deuxième n’a pas l’air ravi d’être là.
— Qu’est-ce que vous foutez là ?
— On est venue t’enlever pour allais boire un coup ! se réjouit Wadley.
— Tu n’as pas une femme qui t’attend toi ?
— Pas ce soir ! Elle est partie chez ces vieux, jusqu’à demain.
— Il m’a sortie du lit, par les pieds, se plaint Adrien en faisant une tête de dix pieds de long.
— Et tu n’aurais pas pu dire non !
— Je n’ai pas eu le choix, il m’a littéralement traîné ici !
— Ho, les mecs arrêtaient de vous plaindre un peu.
— Écoute, tu sais qu’on adore sortir et faire la fête, mais ce soir on est fatigué… commence Adrien.
— Et bah vous dormirez demain, moi ma femme n’est pas là et j’ai envie de m’éclater avec mes potes ! Alors, habille-toi Lo, et c’est partie !
Je grimace au surnom qu’il me donne, seule Hayden m’appelait comme ça.
— D’accord, mais ne m’appelle plus jamais comme ça.
— Yes ! Vas-y mon petit lapin !
— Comme ça non plus.
— Je peux t’appeler comment alors ?
— Logan.
— Hooo, mais ce n’est pas drôle....
Je l’entends encore ronchonnais quand j’arrive dans ma chambre pour enfiler un jean et un tee-shirt.

*

Baila, baila, baila Ponle música, pa que esto no pare. Baila, baila, baila...
Wadley chante à tue-tête, alors qu’Adrien ne marche plus très droit. Et moi je me marre sans savoir pourquoi.
Je ne sais pas quelles heures il est, mais à mon avis très tard, ou plutôt, très tôt le matin. Le jour commence à se lever, et nous déambulons tous les trois dans les rues, sans savoir où nous allons.
— On est où là ? Demande Adrien difficilement.
— Aucune idée ? Réponds-je ⁰en posant une main sur mon front douloureux.
— Mais si les gars, on est près de chez moi !
— Tu es sur ?
— Oui, c’est ma maison là-bas ! s’exclame Wadley tout content.
— Sup... per, dit Adrien, entre deux vomissements.

*

— Mais c’est quoi tout ce bordel ?
  Aïe ! Cette voix aiguë me donne mal de tête.
— Chut ! dis-je sans faire attention.
Un cri de terreur se fait entendre.
— Bordel ! Mais qu’est-ce que vous foutez là, vous deux ? Wadley !
J’ouvre difficilement les yeux, une tête blonde apparaît sur mon torse et je sens des bras m’enlacer. J’ouvre grand les yeux et vois Adrien dormir paisiblement sur moi, il me serre fort et a même une jambe entre les miennes. Non, mais je rêve ! Qu’est-ce qu’on a fait pour finir comme ça ? Je sors vite ma main de son dos, quand je remarque où elle se trouve, et décide de le pousser.
— Non, mais ça va pas ! se plaint-il.
— Beh quoi ? Je ne pouvais pas bouger avec ton gros corps sur moi.
— Déjà, je ne suis pas gros, c’est que du muscle, et tu aurais pu me réveiller tout simplement.
— Je n’y avais pas pensé, dis-je faussement.
— Sale con !
— Arrêtez de crier les gars, j’ai la tête qui va exploser, nous dit Wadley en descendant.
— Tu n’avais qu’à pas sortir ! Non, mais j’y crois pas, tu es pire qu’un gosse, Wadley ! Je pars une nuit, une seule nuit chez mes parents et toi, tu en profites pour faire la fête, à croire que je ne t’ai pas manqué ! cris Denitsa, derrière Wadley.
— On peut en parler plus tard, chérie. J’ai vraiment mal à la tête là.
— Sale con !
— Je t’aime ! lui crie Wadley alors qu’elle remonte.
— Ta gueule ! Et ramassez-moi tout ce bazar !
Denitsa, la femme de Wadley. Une fille plutôt grande gueule avec un sacré caractère, mais un cœur énorme. À chaque moment où j’ai eu besoin, elle me laisser dormir ou manger chez eux.
Ces deux-là sont juste géniaux.
— Est-ce qu’il y en a un, qui se rappelle quelque chose ? demande Adrien.
Nous nous regardons avec Wadley et secouons la tête simultanément. Je n’ai plus aucun souvenir de cette soirée, juste du flou.
— Mais j’ai quelques dossiers apparemment ! sourit Wadley en montrant son téléphone.
Une photo de moi et Adrien, en train de dormir dans une position assez indécente.
— Bordel, les gars, je ne savais pas que vous aviez une attirance l’un pour l’autre, se marre Wadley, alors qu’Adrien commence à s’énerver.
— Ta gueule ! Je ne suis pas Pd moi !
— Ho… on se calme, c’était juste une blague. Bon voyons voir ce qu’on a d’autres.
Nous nous affalons tous les trois sur le canapé et Wadley fait défiler les photos et vidéos d’hier. Moi dansant sur le bar, Adrien en train de faire des culs secs, Wadley qui serre des gens derrière le bar. Beaucoup trop de dossier.
— Non, mais vous vous foutez de ma gueule ! Je vous dis de me ramasser tous ce bordel, et tout de suite !
Les cris de Denitsa nous surprennent. Nous nous levons rapidement et Wadley court chercher l’aspirateur alors qu’Adrien et moi ramassons ce qui traine.

*

J’arrive dans la villa qui nous sert de QG, je rejoins Adrien dans la cuisine.
Il est en train de manger, comme d’hab.
Il y a une heure il m’a appelé pour que je vienne en urgence. Je me demande bien ce qui se passe.
— Bon, pourquoi tu m’as fait venir ?
— On sait fait voler de la marchandise, Hugo arrive, il veut faire du bordel.
— On sait qui c’est ?
— Les Arplost…
— D’accord, et qu’est-ce que j’ai a voir là-dedans ?
— On a besoin de tout le monde…
— Non. Tu sais très bien que je ne veux en aucun cas participer à ce genre de truc. Moi je fais les combats, et je vends une peu de came, c’est tout !
— Je sais, mais ce n’est pas moi qui décide.
Adrien reçoit un message, il regarde son téléphone puis lève les yeux vers moi.
— Il est là.
Nous allons dans le salon, tous les membres du gang sont là, et Hugo entre en suivant de nous.
— Hugo, le salue Adrien.
— Alors, Adrien, raconte-moi.
— Notre camion de marchandises a étais cambriolé, c’est les Arplost, il nous on volait pas moins de la moitié de la livraison.
— Très bien, on ne va pas se laisser faire. Anthony et Ram vous me faites l’inventaire des armes, Stan essaie de pirater leur caméra ordi n’importe quoi, Adrien découvre quand c’est leur prochaine livraison. Allé on y va.
Je suis Wadley, mais Hugo m’arrête avant que je passe la porte.
— Logan, reste ici.
  Je fais demi-tour et m’arrête face à lui.
— Je t’ai dit que je ne voulais pas participer à ce genre de chose.
— Oui, mais là j’ai besoin de toi, tu es mon meilleur atout pour les combats rapproché. D’ailleurs, ça fait un moment qu’on n’a pas essayé te tuer.
Il dit ça tellement sereinement, que ça me fait froid dans le dos.
— Ouais.
— Il va falloir que tu fasses plus de combats aussi.
— Pas de soucis. Mais je ne veux pas participer à ton plan.
— Malheureusement, tu n’as pas le choix, tu sais de quoi je suis capable. J’ai vu ton frère il y a à peine deux jours, et je peux le retrouvé en à peine une heure, donc fait attention à ce que tu fais. 
— Sale ordure, je t’interdis de toucher à un seul de ses cheveux.
Sans prévenir, il m’attrape par le cou et serre, mais je ne faiblis pas et continue de le regarder dans les yeux.
— Tu n’es pas en position de m’interdire quoique ce soit. Alors, fais ce que je te dis, si vraiment tu veux que je le laisse tranquille !
Il me lâche et s’en va, me laissant seul.
Putain !

Hayden [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant