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Le cœur et l'esprit sont étroitement lié, sans que l'on sache ou que l'on s'en rend compte.

Aujourd'hui, c'est un jour d'été et de festivité ainsi que de vacances pour le monde entier. Un jour de joie et de soleil.
Mais en ce jour, certaine personne ne voulait plus voir la lumière du soleil voulant partir très loin de ce monde.

Kylian, en faisait partit, assis à côté  d'un lit appartenant à un homme que beaucoup connaissent : Neymar Junior.
Cela faisait bientôt 2 longues semaines qu'il était plongé dans un coma artificiel, respirant grâce à une sonde et des fils branchés à chaque endroit possible de son corps pour le maintenir en vie.
2 semaines que Kylian venait içi tout les jours, exprimer sa peine et son regret d'être partit, exprimer sa rage et son manque. Ce moment était un moment que Kylian haïssait mais en même temps qu'il aimait car il était avec la seule personne qui le comprenait vraiment mais en même temps cette personne ne pouvait lui répondre au vu de son état.

Le français, la main du brésilien dans la sienne, regardait le mur en face de lui essayant de trouver les bons mots pour décrire sa journée, chaotique de plus belle.

- Je ne sais même pas par où commençait tellement cette journée était longue. Des papiers, encore des papiers. J'ai cru que j'allais mourir sous ce tas de papier, d'un côté j'aurai peut être pu te revoir et te parler réellement.

Un rire nerveux traverse ses lèvres. L'état de Kylian c'était lui aussi dégrader même s'il essayer de tenir pour Neymar. L'accent  français passait dans les paroles qu'il prononçait en anglais, un accent que Neymar adorait entendre autrefois.

- Le seul point positif, c'est que j'ai refait notre contract chéri. Il manque seulement ta signature, à ton réveil tu le trouveras sur ta table de nuit. Tu sais, j'ai croiser tes fans en chemin ils essayent de venir mais n'arrive pas à passer la porte. Tu devrais te voir, je ne sais même pas comment je peux supporter te regarder. Ton teint est semblable à celui d'un cadavre et les fils entourant ton corps n'arrange rien à tout ça. Mais, dans tout ce petit bordel j'arrive à te trouver magnifique.
Tu dois me traiter de fou mentalement, mais c'est vrai tu es magnifiques mon ange, une beauté divine. Même allongé dans un lit d'hôpital.

Le jeune homme caressa la main du brésilien froide comme la glace, une larme coulant soudainement sur son visage mais il l'essuie d'un revers de main.

- Tu me manques. Je ne te l'ai pas dit depuis deux semaines mais tu me manques. Tu manques à ton fils aussi, il est à la maison avec moi et me demande tout les jours quand tu reviendras. Tu nous manque Neymar, je ne sais pas comment j'arrive à tenir sans toi à mes côtés. Reviens vite, je ne sais pas où tu es ni avec qui tu es mais reviens.

Un reniflement le coupe dans ses paroles, en plus de sa gorge se serrant.

- Dieu, si tu le retient et si tu m'entends, redonne le moi. On a pas finit lui et moi et son fils a besoin de lui pour grandir. Il est beaucoup trop jeune pour mourir, laisse le accomplir son rêve et laisse le construire sa vie avant de le faire quitter notre monde. Je t'en supplie..
Neymar reviens moi, j'y arriverai pas sinon, je ne tiendrai pas infiniment sans toi. Cela fais maintenant trois matchs que le Paris Saint Germain font sans toi, trois match que les supporters t'attendent et fond dix minutes de silence, de la 75 minutes et la 85 minutes. Trois match que l'équipe change de capitaine. On a besoin de toi, je ne suis pas le seul, ton fils et ta famille ne sont pas les seuls à t'attendre. Le monde entier attend ton réveil alors par tout les dieux vivants revient nous. Le plus vite possible.

Une infirmière toque avant d'entrer et d'informer à Kylian qu'il est temps de partir, avec un ton désolé. Comme chaque jour.
Le français soupire et se lève déposant ses lèvres sur son front tendrement puis il replace son bras avant de sortir de la pièce puis quelques minutes après de l'hôpital.

La ville de Paris s'illumine et continue de bouger alors que le Bondynois marche dans les rues de cette dernière, la tête baissé et les mains dans les poches, rejoignant l'appartement du brésilien où il s'est installé avec Davi depuis l'accident.
En entrant dans l'appartement, la télé est allumer sur un match de football, celui du Real et du Barça.
Davi est assit dans le canapé et Kylian vient se mettre à ses côtés.

- Comment il va ?

- Toujours pareille mon ange, il stagne malgré que dans la nuit il est fait une rechute.

Le blondinet tourne sa tête vers le français et le regarde inquiet, les larmes perlant aux bords de ses yeux.

- Il va revenir hein..?

Kylian n'en savait rien, il espérait tout comme chaque personne qui connaissait un peu le brésilien. Il avait l'espoir de le revoir debout, plein de vie. Alors il prit le petit contre lui, et le consola.

- Mon ange, il est fort ton papa et il va revenir encore plus fort qu'il ne l'était déjà.

- Tu me le promet ?

- Promesse de parisien.

Davi sourit difficilement aux paroles du français mais reste dans ses bras regardant ainsi la fin du match tout les deux et continuant la soirée en regardant des films avant de finalement aller se coucher dans l'immense chambre de Neymar, le petit dans les bras du plus vieux qui le réconforte tout au long de la nuit du mieux qu'il le pouvait.
En fond, une musique résonne dans la chambre.

« On passe sa vie à dire adieu à ceux qui partent, jusqu'au jour où on dit adieu à ceux qui restent.
Je dois m'en aller, je déteste dire adieu.
Je reviendrai, je déteste dire adieu
C'est qu'un goodbye je ne fais que m'absenter.
Je déteste dire adieu, adieu, adieu..
Je déteste dire adieu »

Fou d'un milliardaire.                                      { TERMINÉE } Où les histoires vivent. Découvrez maintenant