Le Passé Reste Présent - Tome 3

Client mystère

Après plusieurs approches auprès de ma belle et sa petite vie de famille la rage qu'elle attise en moi ne fait qu'augmenter, ce bonheur me répugne et m'insupporte tout comme ses marmeaux qui portent les gènes de ce latino. J'envois mon ordinateur portable valser à travers la chambre d'hôtel et donne un coup de poing dans le mur pour expluser ma rage.

- C'est avec moi et personne d'autre que moi qu'elle devrait avoir tout ça !

César: Du calme mon garçon

- Du calme ! Dis-je en lui lançant un regard menaçant.

César: Tu vas ameuter le service d'étage avec tes conneries !

- Je m'en fout putain !!

César: Très bien mais je tiens pas à me faire prendre avec toi, j'ai pas eu recours à la chirurgie moi !

Le chef de gang se lève du fauteuil et sert la canne dans son poing, je le dissuade de faire un pas de plus en me plaçant devant lui et le scrute d'un regard sombre.

- Je te conseil de poser ton cul sur ce fauteuil plus vite que tu t'es levé le vieux !

César: C'est hors de question dans ses conditions Jéré...

Les muscles de ma mâchoire se resserrent en entendant ce prénom sortir de sa bouche et mon expression ne lui échappe pas ce ravisant vite.

César: Daniel

J'attrape sa canne ce qui lui fait perdre l'équilibre et lui assène plusieurs coups au visage avec la crosse en métal. Je décharge mes foudres sur lui qui me doit tout, s'il est ici aujourd'hui et non entre quatres planches c'est grâce à moi et personne d'autre.

- Sans moi y a longtemps que tu serais mort !

César: Daniel, arrête !

- Tu veux que j'arrête quoi ?! Te frapper où que j'arrête d'essayer de reprendre ce qui m'appartient ?! Dis-je en lui mettant un dernier coup.

César: De me frapper ! Me suppli-t-il en montrant ses mains.

Je me redresse et regarde son visage tuméfié de sang, la canne brandi au dessus de ma tête, je déserre mes doigts du bâton et le laisse s'écraser au sol avant de me retirer du bout de viande invarié.

- Lève toi et dégage !

César: Daniel

- Dégage je te dis !

Le malheureux saisit sa canne et se relève avec difficulté, je le regarde se diriger vers la porte et scruter dans ma direction avant de refermer derrière lui. Je me jette sur le lit kingsize et prends le téléphone pour appeler l'accueil, la voix de la jolie blonde du comptoir résonne dans mon oreille.

- Chambre 217

Carry: Je suis là dans 5 minutes Monsieur Mc Conogey

- Je t'en laisse deux

Je raccroche et pars ramasser l'ordinateur qui traîne au sol pour le remettre dans ma malette. Je me serre un verre du délicieux bourbon et en bois une gorgée en regardant ma montre. Une main vient enfin toquer contre ma porte, je secoue la tête de gauche à droite et invite la jeune femme à entrer.

Carry: J'ai fait aussi vite que j'ai pu

- Ferme la porte !

La blonde s'exécute et vient me rejoindre, elle fait glisser ses mains sur mon torse et colle son buste contre mes dorcaux. Je me tourne d'un coup sec et emprisonne l'un de ses poignet entre mes doigts.