Central Park

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Debout entre deux piliers de béton bardé de ferraille pour faire tenir la structure de l'immeuble où du hangar dans lequel je me trouve, je regarde le sol ciré et cette porte coupe feu depuis des heures en attendant qu'elle se rouvre. Mais contre toute attente quand le moment que j'attendais arrive, je retiens mon souffle et regarde l'homme que je reconnaîtrais entre milles grâce à sa canne.

- César...

César: En chair et en os amigo, dit il en se rapprochant.

- La canne, désigné je de la tête. C'est pour le style ?!

César: Oh ça... disons qu'une petite douleur persiste depuis que ta putain s'en est pris à moi...

- Ma putain ?!

Les mains entravées à ses chaînes qui passent au travers des anneaux percés dans le ciment, je contracte les muscles et tire sur mes bras pour montrer à César mon envie meurtrière à son égard mais ma posture m'oblige à me raviser lorsque l'acier froid vient écraser mon cou.

César: Garde tes forces Ortega, tu vas en avoir besoin

- Détache moi et je te fais une démonstration fils de pute

Son rire résonne dans l'espace vide alors qu'il contourne mon corps en scellant son regard au mien.

César: Si tu savais tout ce que j'ai rêvé de te faire à toi et ta garce de copine durant tout ce temps...

- C'est pareil pour moi César, dis je en serrant les dents.

César: Dis moi Matt, qu'est-ce que tu rêvais de me faire ?

- Enlèves ces chaînes et je me ferais un plaisir de te montrer ce que je te réserve à toi et ta canne

Mes mots à peine dit que César m'envoie de plein fouet un coup de canne dans les lombaires, m'arrachant un cri de douleur que je ne me pensais pas capable d'extirper de ma gorge. Je me laisse aller vers le sol, relâchant les muscles de mes jambes pour venir sur mes genoux mais les chaînes qui m'emprisonnent me rappellent vite à l'ordre en pressant ma jugulaire.

César: Tu ferais mieux de tenir sur tes deux jambes si tu veux pas mourir asphyxié Ortega...

Je me redresse avec toujours plus de mal quand je tire sur mes menottes qui joue contre ma faveur et m'empresse de laisser du mou une fois sur mes deux pieds pour reprendre une bouffée d'oxygène.

- On aurait dû te tuer... au lieu de te garder en captivité César ! J'aurais dû laisser Auriane te tuer !!

César: Mais tu ne l'as pas fait...

Il prends sèchement mes cheveux dans son poing et tire dessus, amenant mon oreille au bord de ses lèvres.

César: Alors que moi, c'est exactement ce que je vais te faire sans hésiter...

******

Après plusieurs heures de torture au fond de cet entrepôt et une communication abrégée avec ma princesse, Sanchez et Cruz, les deux hommes de main de César où de Jérémy, je ne sais plus trop... m'ont détaché et mis de force dans un véhicule. Alors que j'occupe la place du mort à l'arrière, coincé entre ses deux gorilles qui m'écrase de leur masse, j'essaie de trouver un moyen de me libérer de cette corde qui comprime mes articulations en faisant des mouvements circulaires quand la voiture ralenti soudain jusqu'à s'arrêter...

Le Passé Reste Présent - Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant