Chapitre 28

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Samedi matin.

Hermione coupait les cheveux de Drago.

Celui-ci lui avait demandé de le faire car ses mèches lui brouillaient la vue.

La Gryffondor avait décidé de faire d'abord à la manière rapide, elle s'occuperait de l'égalité de leurs longueurs après.

Cette après-midi, les deux amoureux quitteraient le manoir Malfoy pour tenter de retrouver leurs amis dont ils n'avaient aucune nouvelle.

Hier soir, Hermione et Drago avaient rangé leurs affaires dans un sac magique.

Cette nuit, la jeune fille n'avait pas bien dormi.

Ses maux de dos devenaient de plus en plus douloureux.

Pourtant, elle ne disait rien.

Elle ne voulait pas inquiéter le Serpentard.

Il était déjà assez nerveux comme ça.

Hermione ne voulait pas non plus qu'il lui interdisse de combattre.

Elle voulait se battre.

Se battre pour les sorciers persécutés.

Ils ne méritaient pas de vivre dans la peur.

Elle se battra pour eux.

C'est pour cela qu'à chaque fois qu'une douleur surgissait, elle mordait sa main.

Pour ne pas crier

Pour qu'il ne sache pas.

Alors qu'Hermione commençait à égaliser les mèches blondes-platines de Drago, une explosion percuta le bouclier qui entourait le manoir.

La Gryffondor lâcha le ciseau et le Serpentard se leva d'un bond.

Une deuxième explosion.

Ils les avaient retrouvés.

En réfléchissant à toute vitesse, le blondinet attrapa le sac et les deux baguettes.

Il en tendit une à la jeune fille.

-Pourquoi doivent-ils toujours perturber mes plans ?

-Tu en as un autre ?

-Bien sûr.

-Lequel ?

-Celui que je suis en train d'élaborer.

-Drago !

-Oui, je sais. La prochaine fois, j'en ferai deux directement.

Drago descendit à l'étage suivit d'Hermione.

-Mère ?

-Drago.

-Restez à l'abris. Dès le moment où nous aurons quitté le manoir, vous serez en sécurité.

-Fait attention à toi mon fils...

-Promis, viens Mione.

Il lui avait attraper la main.

-Au revoir Narcissa.

-Au revoir Hermione.

Le blondinet avait attiré la jeune fille à l'extérieur.

Dehors, il pleuvait des cordes.

Hermione et Drago s'étaient vêtus de capes noires pour tenter de se protéger de la pluie.

-On fait quoi du coup ?

-On va prendre un balai, transpalner en Normandie et ensuite, on va rejoindre la côte de l'Angleterre en balais. Arrivé, on cherchera un hôtel à Brixham.

-Tu as eu le temps de penser à tout ça en deux minutes ?

-Oui, il faut croire que je suis super intelligent.

-Dray... Bon on attend quoi pour transplaner ?

-On doit sortir du domaine pour pouvoir le faire.

-Donc se battre.

-Ça va aller Hermione, je te le promets.

-Drago, je t'aime.

-Moi aussi Hermione.

Leurs lèvres se frôlèrent lorsqu'une autre explosion éclata.

Déterminés et baguette en main, ils se dirigèrent vers la frontière du domaine.

Arrivés devant, ils se regardèrent, sourirent et franchirent la frontière.

À peine à l'extérieur que les ennemis s'étaient jetés sur eux.

Hermione était plus puissante qu'auparavant et se fatiguait beaucoup moi vite.

Un, puis deux, puis une demi-douzaine de partisans tombaient aux pieds de la Gryffondor.

De son côté, Drago s'en sortait tout aussi bien.

Cela faisait maintenant dix minutes que les deux amoureux combattaient.

Un autre ennemi tomba aux pieds de Drago.

Par réflexe, il détourna les yeux pour voir si son Hermione s'en sortait.

Sauf qu'à cause de ce moment d'inattention, il reçut un sort en pleine tête.

Il s'effondra.

-DRAGO !!!!

Ses yeux luttaient pour rester ouverts.

-SECTUMSEMPRA !

Il entendit des pas se rapprocher.

-Drago...

-Hermione...

La jeune fille approcha lentement sa main de la tête du blondinet.

Au moment où elle allait le toucher, Drago lui attrapa le bras et ils transplanèrent.

L'atterrissage fut brusque.

Pourtant, le Serpentard se redressa ainsi que la Gryffondor.

-Drag...

-C'est bon tout va bien, j'ai juste été un peu sonné.

Hermione s'était rapproché.

Le blondinet était effectivement légèrement blessé à la tête.

Derrière ses mèches irrégulières se trouvait du sang.

Le garçon avait les cheveux en pétard et des mèches de longueur un peu différentes.

Pourtant, Hermione lui trouvait un certain charme.

-Il faut qu'on parte.

-Oui, tu as raison.

Drago avait scellé leurs lèvres avant de monter sur le balai.

Un long voyage les attendait.

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