Chapitre 46

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La feuille de papier tomba lentement au sol.

La main de Drago était restée suspendue en l'air.

Il ne bougeait pas.

Il y avait tant de choses à encaisser.

Elle lui en voulait.

Elle était partie.

Et lui qui était coincé dans ce foutu lit d'hôpital.

Il ne pouvait même pas aller la chercher.

Il était là maintenant.

Il ne la laisserait plus.

Pour rien au monde.

Mais elle, elle l'avait laissée.

Alors que Drago ne bougeait toujours pas, un médicomage entra dans la chambre.

-Monsieur Malfoy ?

Le blondinet sortit de sa transe.

-O-Oui ?

-Un auror souhaite vous voir.

Pourquoi diable un auror venait l'emmerder dans un moment pareil ?

Ne pouvait-il pas venir aux heures de visite comme tout le monde ?

Un homme âgé d'une trentaine d'années entra dans la chambre.

-Bonsoir.

-Bonsoir.

-Je pense que vous savez pour quelles raisons je suis là.

-Non et d'ailleurs ça ne m'intéresse pas plus que ça donc si vous pouviez foutre le camp ça me ferait très plaisir.

-Je note votre humour. Plus sérieusement, Monsieur Malfoy, le ministère a entendu parler de vos nombreux meurtres durant cette année. Si tout est exact, vous avez été averti, il y a environ deux ans, que si vous commettiez un acte défavorable, vous serriez arrêter sur le champ. C'est donc avec regret que je vous annonce que vous êtes en état d'arrestation. Un auror surveillera votre chambre afin d'être sur que vous ne tentiez pas de vous échapper. Et lorsque vous pourrez sortir de Ste-Mangouste, nous vous emmènerons à Azkaban jusqu'à votre procès.

Drogo arqua un sourcil.

Plus rien ne l'étonnait et à vrai dire, il s'en foutait royalement d'aller à Azkaban.

Toutes les personnes qu'il avait tué l'avait mérité.

Ils avaient fait du mal à Hermione.

Et quand on lui faisait du mal, la mort était la seule chose que vous méritiez.

Le Serpentard ne regrattait rien.

De toute manière, il n'avait plus rien à perdre.

Hermione l'avait abandonné, son fils était mort...

Alors il rit.

L'auror le regarda de travers ne comprenant pas en quoi son arrestation était drôle.

Le blondinet se calma.

Un sourire en coin s'installa sur ses lèvres.

-Vous savez, m'envoyer à Azkaban ne m'atteint pas plus que ça. Je n'en ai rien à faire. Alors faites ce que vous voulez de moi. Je m'en fous. Je n'ai plus rien à perdre.

Drago ne savait pas lui même s'il devenait fou ou si le désespoir le faisait parler.

Tout ce qu'il savait c'est qu'il s'en foutait royalement.

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