Nos secrets dévoilés

Chapitre 33

Les trois jours étaient passés d'une lenteur insoutenable pour Drago.

La majeure partie du temps, il n'avait pas cessé de crier sur Potter, Weaslette et Zabini.

Mais ce soir, il allait revoir la Gryffondor.

Il allait pouvoir la serrer dans ses bras et l'embrasser.

Elle lui avait atrocement manqué.

C'est donc après de longues heures de vol que les quatre sorciers étaient arrivés à la cabane hurlante.

Pour une fois, le temps n'avait pas été catastrophique.

Seul le froid et les nuages avait été présents.

Après avoir monté quelques étages, le blondinet entendit des éclats de voix derrière une porte.

Il toqua et l'ouvrit.

À l'intérieur se trouvait Neville Londubat, assis dans un fauteuil, et Hermione debout devant une table.

La Gryffondor n'adressa même pas un regard aux nouveaux arrivants.

Le coeur du Serpentard se serra.

"Je ne lui ai pas manqué ?"

Neville s'était levé et avancé vers eux.

-Harry, Ginny !

-Salut Neville...

Harry avait murmurer.

-Salut à toi aussi Londubat.

-Malfoy.

-Maintenant que les retrouvailles sont faites je souhaiterais que vous m'écoutiez.

Hermione avait parlé d'un ton froid et sec mais n'avait toujours pas relevé son regard de la table.

-Puisque aucun d'entre vous n'étant capables de réfléchir à un plan, j'en ai confectionné un.

-Tu aurais pu nous prévenir Mione !

Harry s'était rapproché de la jeune fille.

-Je ne t'ai pas sonné Potter. Ne t'a t'on jamais appris que c'était mal poli ne couper la parole aux gens ? À moins que ton cerveau de microbe  est trouvé un plan, je te demanderais de la fermer.

Personne ne s'attendait à une telle méchanceté venant de la Gryffondor.

Pourtant s'était la vérité.

Et la vérité fait toujours mal.

-Bien, je disais donc que j'ai confectionné un plan à l'aide de Neville. Nous avons décidé d'attirer les mangemorts à Poudlard en y transplanant. Puisque Drago est recherché et que tous ses transplanages sont suivis, les mangemorts ayant infiltrer le ministère pourront voir notre emplacement. À Poudlard, tout les élèves qui ont voulu resté pour la bataille sont prêts,  les autres ont été renvoyé chez eux par portoloin. J'ai contacté les anciens membres de l'ordre du Phénix et de l'armée de Dumbledore. Ils viendront. Nous n'avons plus qu'à transplaner, nous battre et tenter de rester en vie. Bonne chance à tous.

Et sur cette dernière phrase, la Gryffondor transplana suivi de près par Neville et les deux autres Gryffondors.

-Il faut qu'on y aille Dray.

-Vas-y déjà Zabini.

Il ne restait désormais plus que lui dans la pièce.

Il savait que dès l'instant où il transplanerait la bataille commencerait.

Et le blondinet avait peur.

Très peur.

Il repensait à Hermione qui ne lui avait même pas adressé un regard.

Comme s'il n'était plus rien pour elle.

Il se souvint de la lettre qu'il avait lue il y trois jours de cela.

Cette phrase que la jeune fille avait écrite :

"Je t'aime."

Le pensait-elle réellement ?

Lui l'aimait tellement.

C'est donc la gorge nouée que le blondinet transplana à Poudlard.

Quand il arriva, la cour était vide.

Alors il entra.

Le hall était lui aussi vide.

Il n'y avait personne.

C'était-il fait berner ?

Il n'eut pas le temps de se poser plus de questions que des bruits de transplanages retentirent dans la cour.

Drago ne tenta même pas de se retourner qu'il sortit sa baguette et commença à courir.

La dernière bataille allait commencer et il y aura des morts.

Il devait trouver Hermione.

Et au plus vite.