Chapitre 28

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NDA :

You are not ready for this. FR : Vous n'êtes pas prêts pour ceci.

Enjoy...if you can.

PDV Ezra

Je souffle, épuisé. Il m'énerve.

- Caleb à quoi tu joues ?

Caleb me pousse encore plus fort vers l'entrée de l'hôpital et je suis à ça de le frapper mais vraiment à ça.

- Je t'aide à avancer mon coeur.

- Ne me « mon coeur » pas. Répondis-je froidement. J'ai soif.

Caleb me caresse le dos. L'imbécile me caresse le dos. Parce que ça atténue la soif peut-être ? Je vais pleurer. Il est trop bête, il est trop bête !

- Je vais te donner de l'eau quand on va entrer.

Nous arrivons devant la porte et j'arrête Caleb.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Mais il est stupide ou quoi, mon Dieu vais-je vraiment donner naissance à son enfant ?

- Tu vois bien que je suis trop gros pour passer non !? M'écriai-je au bord des larmes.

Il me regarde, puis regarde la porte, puis me regarde.

C'est ça, juge moi.

- Mais non, tu passes très bien mon coeur, me ment Caleb sans aucune honte.

Je vais vraiment me marier à ce menteur stupide, je suis vraiment dans la pire des situations.

Il se remet à me pousser sans mon consentement, et mes yeux se remplissent de larmes. Je suis tellement fatigué. Quel connard aussi, il a du toupet.

- Ezra, ne pleure pas...

Je prend une grande inspiration.

- Je suis pas entrain de pleurer ! Je suis fatigué...Fis-je d'une voix étranglée.

Trop de vent ces temps-ci.

- Je sais oui, je sais. C'est bientôt fini, t'as déjà fais 6 mois ! Plus que trois.

Caleb recommence à me pousser.

- Tais-toi tu sais pas de quoi tu parles.

Il souffle mais ne me répond pas. La lâcheté d'un bourreau.

Nous passons la porte, nous présentons à l'accueil et nous mettons en marche en direction de la section gynécologie.

- C'est parce que tu m'as violé que j'en suis là j'espère que t'en es conscient, je ne te pardonnerai jamais. Lui rappelai-je, essoufflé.

Il m'ignore complètement et continue à me pousser.

Insensible monstre.

Alors que nous arrivons à une intersection, nous entendons des cris qui s'intensifient à mesure que nous approchons. Ce sont des pleurs.

- Lâchez-moi ! Je vous dis de me lâcher ! Arrêtez ! Laissez-moi !

Caleb me serre contre lui alors que je ne lui ai rien demandé ; la seconde d'après deux hommes bêtas apparaissent, le visage neutre, et derrière eux une personne enceinte qui se débat, traîné au sol comme un vulgaire sac à patate.

Je fronce les sourcils et tente de m'avancer pour dire quelque chose mais Caleb met sa main sur ma bouche pour l'enlever la seconde d'après.

- Reste calme. Pour ton bien, reste calme.

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