Chapitre 16 : 9ème lune

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Holàààà mes amis ! Vous allez bien ? J'espère que vous avez passé de bonnes vacances et que vous êtes prêts pour cette nouvelle année. Moi, j'en ai profité pour avancer mes chapitres donc j'espère que tout cela va vous plaire 😉

~Paz~

Paz se réveilla d'un énième rêve avec le Néant. Il adorait vraiment ce lieu, où il était apprécié et avait une vraie place. Il s'étira en sortant de son nid sans réveiller sa mère, qui dormait de plus en plus en ce moment. Iris, Spirale et Odin étaient déjà dehors, à ce que vit Paz par la fenêtre. Il sauta sur le rebord et les observa un instant. Ils chahutaient, comme à leur habitude. Sa sœur, une rouquine aux yeux verts pétillants d'espièglerie, était la seule femelle de la portée et pourtant, c'était elle le leader. Spirale, lui, était un mâle assez arrogant et suiveur incontestable d'Iris. Enfin, Odin était assez impartial mais très taquin et, bien évidemment, préférait être taquin avec lui et impartial avec Iris et Spirale. En bref, aucun des trois ne s'entendait avec leur frère.

Paz sortit sous le regard hautain d'Iris. Agacé par son comportement, il lui montra les crocs en grognant. Il se détourna rapidement pour rejoindre Eddy, qui se dirigeait vers la barrière, mais sa sœur n'était visiblement pas dû même avis.

« Notre cervelle de chien de frère a pris la confiance ? rétorqua-t-elle de sa voix aiguë

- Arrête de m'appeler comme ça ! Je ne suis pas une cervelle de chien ! hurla Paz en se retournant vivement

- Si si, je t'assure ! ricana Spirale en se plaçant aux côtés d'Iris

- C'est vous, sales chats de gouttières ignobles ! »

Odin, à son tour, s'assit à côté de la petite chatte rousse.

« Arrêtez, voyons... »

Dans un premier temps, Paz crut que son frère venait le défendre, pour une fois. Mais la suite de sa phrase fut un coup de griffe en plus :

« Vous allez traumatiser ce pauvre chaton fragile ! »

Et il le regarda droit dans les yeux, un sourire moqueur aux lèvres.

Cette fois ci s'en était trop pour Paz. Six lunes qu'il subissait ce harcèlement de la part de ses frères et de sa sœur sans que personne ne réagisse, pas même Cally, leur mère. Il n'en pouvait plus. Il n'était plus ce petit chaton qui partait pleurer entre les pattes de sa mère. Il avait de la valeur. Il se jeta en avant et percuta sa sœur de plein fouet. Tous deux furent propulsés un peu plus loin et Paz la maintient au sol de tout son poids.

Iris semblait effrayée, elle n'avait jamais vu son frère aussi en colère et il commençait à lui faire peur.

« Maman ! Maman ! » hurlèrent leurs deux frères tout aussi affolés

Paz approcha ses crocs du museau fin de sa sœur et lui cracha au visage.

« Je ne suis pas ton jouet ! Maintenant, arrête de m'embêter ! »

Et il lui asséna un coup de griffe sur le joue.

« Paz ! Ho, par le Clan Céleste ! Mais qu'est ce qu'il te prend ! » s'écria Cally en acourant auprès de sa fille

Il se redressa et regarda sa mère prendre Iris entre ses pattes et lui lécher frénétiquement la joue, où du sang coulait. Cela le dégoûta. Encore une fois, c'était lui, lui et lui seul qui était le problème.

« Elle le méritait ! se défendit-il

- Comment peux-tu dire une chose pareille ! Tu l'as blessée !

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