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Homme 2: Va jouer ailleurs tu veux on en a pas fini avec elle.

Je roule des yeux, sérieusement ils m'ont prise pour qui. J'ai pas peur de me casser un ongle pour arrêter que des abrutis arrêtent de faire du mal à une fille dans la rue. De plus quand ces hommes sont à un effectif plus important, cinq contre un c'est plutôt simple comme situation quand on se trouve du bon côté.

Homme 1: t'attends quoi, rentre chez toi petite, ta dînette t'attend dans ta chambre de petite fille.

Moi: vous trouvez pas que vous êtes beaucoup pour une seule fille c'est pas très équitable.

Deux hommes arrivent vers moi, ils voulaient me prendre les bars mais je me recule.

Homme 3: attendez on pourrait peut être s'amuser avec elle aussi qui sait elle est bonne.

Je m'approche de l'homme qui a sortit à l'instant cette phrase avec un sourire et je mets mes mains sur ses épaules et lève rapidement mon genoux pour le placer non sans force, contre sa partie. Disons qu'il ne l'a pas démérité. Il s'écroule par terre et je le regarde de haut avec tout le mépris que je puisse y mettre.

Homme 3: mais elle est folle, attrapez la.

Les autres mecs se ruent vers moi. Certes, je l'avait pas vu venir celle là. Je fini par terre avec deux mecs au dessus de moi. Je ferme les yeux, mais ne sens aucuns poids au dessus de moi. Juste le bruit des chacals qui tombent à terre. Je prend quelques secondes avant s'ouvrir et de m'apercevoir qu'un corps était au dessus de celui d'un des hommes qui marchait vers moi il y a seulement quelques minutes.

La fille, quant à elle était toujours dans le coin de la rue, entre deux murs, elle laissait ses larmes couler le long de ses joues rouge.
Je regarde autour de moi, deux ou trois hommes étaient par terre. Je me dirige vers la fille.

Moi: ça va aller?

La fille: oui oui merci beaucoup c'était très courageux de ta part.

?: c'était pas courageux c'était stupide.

Je me retourne vers la personne ayant dit ces mots.

Moi: Chan?

Chan: une fille comme toi n'aurais pas pu battre ces hommes comme ça, tu es stupide ou quoi?

La fille: si elle n'avait pas été là je sais pas ce qu'il m'aurait fait et je ne veux même pas l'imaginer. Peu de filles aurait réagi comme ça! Alors ne lui cri pas dessus.

Le temps qu'ils débattaient sur mon cas, je fixe le visage de chan qui est pas mal amoché. Ils ont du lui rendre ses coups. En revanche je reprend mes esprits lorsque j'entends:

Chan: pas du tout, elle aurait pu se faire enlever et j'aurais été incapable de faire quoi que se soit. En aucun j'aurais pu me le pardonner. Alors même si ce qu'elle a fait était très idiot...
Dit il en se retournant vers moi puis refait face à la fille pour continuer:

Chan: elle t'as sauvé d'une situation compliqué alors je suis fière d'elle.

Alors pardon?

Quoi?

Comment ça?

Je fronce les sourcils et prend une inspiration pour parler mais il me coupe la parole.

Chan: mais tu n'en reste pas plus bête.

Je vois. Ça sert à rien de lui parler pur l'instant. Il est vraiment borné comme garçon c'est incroyable.

J'adresse un grand sourire à la fille, qu'elle me rend puis je me retourne pour partir. Il est tard et je tiens à ma grasse matinée du samedi.
J'entends derrière moi de brefs salutations et des pas qui me suivent. Chan sûrement.

Chan: Tu comptes vraiment rentrer à pied toute seule après ce qui vient de se passer et qu'il fait nuit.

Moi: je suis plus une enfant chan. Alors oui.

Chan: tu n'es peut être plus une enfant mais en attendant si je n'étais pas arrivé qui sait ce qui te serais arrivée?

Moi: je voulais juste la protéger tu es dur chan!

Chan: je suis pas dur c'est toi qui ne comprend pas que si je n'étais pas arrivé à temps tu aurais pu être blessé ou pire même!

Moi: c'est bon tu as fini ton speech? Merci papa j'ai compris.

Chan: t'es chiante, je te parle sérieusement là.

Moi: c'est toi qui es chiant je t'ai dis que j'avais compris change de registre.

On arrive près du lotissement, de ma maison, et je le salut brièvement, me retourne et il m'attrape Le Bras. Chan sert mon bras et me fais me retourner puis plaque ma tête contre son torse.

Chan: j'ai eu peur pour toi ce soir.

Je ne sais pas quoi répondre à ce moment précis, il a bu quoi avant de venir? Il ne s'est pas inquiété pour moi depuis le collège.
Je ne tente pas de me retirer de son étreinte, pour la bonne raison qu'il ne me laisserait tout simplement pas faire. Ou alors c'est juste moi qui refuse d'accepter le fait que je suis bien là, dans ses bras. Avec son odeur autour de moi. M'enveloppant comme dans mes rêves les plus lointains.

Chan décolle son buste de mon visage et prend mon menton avec son index. Il lève ma tête doucement vers lui et fixe mes lèvres.
Il se penche très légèrement vers moi, ses lèvres touchent les miennes avec une intensité si faible, que on aurait pu dire qu'elle était nulle. C'est comme si elles ne se touchaient pas. Qu'il les effleuraient seulement du bout de sa chaire rosâtre. Il dévie son visage vers mon oreille, et murmure faiblement.

Chan: si il y avait que moi alors j'aurais déjà fait ce que j'ai dans la tête depuis un petit moment. Bonne nuit..

Il prend de nouveau ma tête là penche vers le bas et embrasse mon front et s'en va.

À suivre🙃

Bang chan Où les histoires vivent. Découvrez maintenant