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(Une semaine plus tard)

Elle me pousse, me tire les cheveux, m'écrase les mains qui étaient sur le sol.

Elle n'avait aucune pitié.
Elle était folle.
Folle amoureuse.

Le sol de la salle de sciences était froid, et puait. J'essaie de me relever mais lorsque que j'y parviens a peine. Elle tire sur le col de mon uniforme et me lâche de nouveau mais je n'arrive pas à me rattraper, me servir de mes jambes était devenu compliqué avec les coups qu'elle m'affligeait.

En trébuchant je loupe l'occasion pour moi de me rattraper sur la table et me prend son rebord en plein dans le visage.

Je suis sonnée.
Ma vision est floue.
Je n'arrive plus à distinguer les formes. Je ne vois que des taches noires au dessus de moi.
Elle n'avait aucune pitié.

C'est à ce moment que je me dit qu'elle avait besoins d'aide. Une aide professionnelle. Quelqu'un qui pourrait la pousser vers le haut et oublier, pardonner, et se pardonner.

Mes muscles deviennent mou, je sens plus le bas de mon corps. Juste mon ventre.
Au moment où son pied atterrissait dans celui ci. Créant des bleus sur toute sa surface. Mais d'une coup plus rien. Comme si le temps était sur pause. Elle avait arrêtée. Elle ne bougeait plus. Enfin c'est ce que je croyais.

En vérité elle s'était rendue à côté de la porte des toilettes, se penche sur son sac, et sort de celui ci une bouteille.

Elle se dirige alors vers le lavabo scientifique le plus proche et la remplie. Elle ne prend pas la peine de revisser le bouchons sur sa bouteille puisque l'entièreté de sa contenance finit sur mon visage.

Elle n'avait aucune pitié.
Elle me jette la bouteille à la figure et s'en va. Satisfaite de la scène qu'elle avait devant les yeux. Voyant sa proie anéantie par la force qu'elle exerçait sur elle. C'est à même de se demander si elle ne prenait pas de plaisir à faire ça.

Le mal physique, et psychologique est grave, et je fais maintenant partie de ces élèves qui, tout les jours se font harceler, frapper par une fille qui avait besoins d'aide.

Son souris béat reprend lorsqu'elle s'approche de mon visage et que elle me chuchote à l'oreille.

Momo: on se voit demain ma belle j'en ai pas fini avec toi.

Elle n'avait aucune pitié.

Elle quitte la salle, elle me laissait comme morte étalée sur le sol gelée de la salle. Je ne pouvais pas bouger d'un cil, les coups qu'elle m'avais mis était beaucoup trop douloureux et comme me haïssant de ne pas rétorquer aux coups qu'elle me donnait je fini tout les soirs avec des énormes traces noirâtres sur presque la totalité de mon corps.

J'étais comme la chose sur laquelle elle pouvait se défouler. Elle n'avait aucune idée du mal qu'elle m'affligeait.

La seule raison pour laquelle elle faisait tout ça, c'était lui. Elle l'aimait, mais d'une manière qui n'était pas habituelle. C'est clair que cette folle était dingue de lui. Elle pourrait même aller jusqu'à mourir sans doute pour lui. Elle était complètement aveuglée par l'amour. Elle ne voyait pas le mal qu'elle faisait.

Je n'avait rien demandé. Elle était malade.
Ça avait commencé dès le lendemain de la soirée, celle où j'étais rentré le soir avec chan à mes côtés. Elle nous avait suivis depuis le début. Elle avait assistée à la scène.
C'est vrai, j'étais celle qu'il vaut prise dans ses bras, celle qu'il voulait embrassé ce soir là. Mais c'est aussi à ce moment précis où elle a décidé de mettre son plan diabolique à exécution.

Ça avait commencé soft si je peux dire ça comme ça. Au début c'était tout juste des croches patte. Des bout de papier en classe lorsque chan n'était pas présent pour le voir. Mais au fur et à mesure que le temps passe c'était les dégâts qu'elle causait sur moi était de plus en plus important jusqu'à aujourd'hui. Elle n'avait jamais été aussi loin. Et cela dirait que depuis une semaine.

Je ne voyais plus, je dirais plus les trois quarts d'entre eux, les garçons, mes amis. Je ne voyais presque plus Yujin. Les seuls que je voyait encore en dehors du lycée c'était Minho, Kevin et Éric. C'était les seuls.
J'avais peur d'elle. A chaque fois je ne la voyais pas venir. Elle me prenait toujours par surprise. Mais cette fois si c'était la pire.

J'étais toujours à moitié conscience étalée sur le sol comme une vulgaire bête, lâchant de temps à autres des gémissements de douleurs. Elle m'avait détruit de l'intérieur.

La porte s'ouvre et ayant les yeux clos je ne vis pas la personne, je ne voulais pas de peur qu'elle avait eu la subite idée de revenir pour finir le travail.

Je sentait mon corps quitter le sol, mes oreilles étaient bouchés, je n'entendait rien du tout.
J'avais froid, l'eau qu'elle m'avait renversé sur le visage était gelée tout comme l'endroit où j'étais allongée.

Mon corps et mon esprit me quittait. J'étais désormais inconsciente...

À suivre... 😜

Bang chan Où les histoires vivent. Découvrez maintenant