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Mes larmes glissait de manière constante, depuis trois heures environ.

J'en était épuisée, j'étais fatiguée de cette situation, l'homme que j'aimais ne m'étalais pas en retour, ventait la pire des choses.

Je revoyais la scène de ce baisé sans cesse dans ma tête, ainsi que celle où chaque proclame haut et fort qu'il ne ressent rien pour moi.

Je le lève, je le dirige vers la salle de bain, je suis tellement anéanti, je ne pensais pas que l'amour pouvait me faire vriller à ce point là, je me regarde quelques minutes dans le miroir. Personne n'était chez moi, j'étais seule, comme d'habitude. Je regarde mon reflet complètement écrasé par la fatigue et erronée par la tristesse, jamais de ma vie je ne m'étais vue dans un état comme celui ci. Je virais à la catastrophe.

Rien chez moi était récupérable. J'étais bonne à rien, mes notes de ce trimestre étaient en chute libre. Comme mon mental, avant de connaître chan j'étais forte et honnête et maintenant je me mens à moi même en essayant de me persuader que je vais m'en sortir. Chaque seconde de ma vie n'est que mensonge et hypocrisie.

Je resserre légèrement les paupières histoire de fixer une partie de mon corps mon cou.
Cet endroit où chan avait passé des longues minutes à m'embrasser. Où il déposait discrètement des petits bisous, pendant que je dormais. Chaque passerelle de mon corps, me rappelle un moment précis ou j'étais avec lui, tout les sentiments que j'ai éprouvé.

Les moindres petits papillons dans mon estomac quand il disais qu'il m'aimait. Et voilà que je suis là maintenant. Seule devant mon miroir pleurant l'homme que j'aime.
Prise d'une soudaine envie de tout démonter, je donne une grand coup dans les rangements qui étaient disposés soigneusement à côté de la vasque.

Chaque boîtes tombent sur le sol, déployant ce qui s'y trouvait à l'intérieur. Et une minuscule boite attirait ma vue.

C'était une boite en carton, rose et bleue.
Dedans s'y trouvait des lames, des lames de rasoirs.

J'hésitais quelques secondes a m'en approcher pas certaine de la situation, mais j'avance finalement dans un silence qui en devient presque morose. J'avais les yeux fixés sur la petite boîte et je tends la main vers celle ci pour y récupérer le contenu.

J'y découvre quelques lames, aiguisées parfaitement, d'une couleur métallique brillante qui reflète magnifiquement la lumière jaunâtre de la pièce.

Je glisse mes fins doigts entre deux d'entre elles pour ainsi parvenir à en récupérer une seule.

Une fois la lame dans ma main je cligne plusieurs fois des yeux, pas certaine de savoir précisément ce que j'ai à l'idée, je regarde de nouveau mon reflet dans le miroir et je m'aperçois que chaque détails horrible de mon visage avait disparu.

J'esquisse alors un léger sourire, je dépose alors la lame sur le côté du lavabo et sort de la salle de bain, je re brasse alors le vouloirs pour revenir à la chambre et prend mon enceinte et y connecte mon téléphone pour mettre de la musique.

De la je prend mes outils avec moi et retourne de nouveau dans la salle de bain. Je m'assois doucement contre la baignoire, j'avais récupérer dans mes mains la petite lame, que je touche délicatement de mon autre main, je vois une petite goutte rouge couler de mon index.

La musique devenu plus intense je continu alors mon activité. Je penche la tête en arrières, reposant ainsi celle ci sur le rebord de la baignoire.

De ma main droite j'approche doucement le brillant de mes avant brise et plonge délicatement celui ci dans ma peau. Je le fais rapidement de l'autre côté, la chanson est presque finie. Les dernières notes résonne dans ma tête, et tout est terminé.

Mon monde, ma conscience, et mon destin m'avais conduit à faire des erreurs, ce qui m'a menée ici, je m'étais étouffée avec lui.

Chan était devenu qu'un passage de magie triste et avait causé des grands dommages sur ma santé psychologique. Les dernière gouttes de mon liquide rouge sortent rapidement de mes bras et je sens doucement mes yeux se fermer, tout était devenu noir. J'avais quitté ce monde horrible que était rempli de désespoir et de tristesse, j'appartenais maintenant à mon monde, à celui que j'ai bâti, dans tout les malheurs de la vie, sans Chan. J'appartiens à moi même dorénavant.

Bang chan Où les histoires vivent. Découvrez maintenant