✧;あまい (amai) ✎ oikage

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— ❝𝐚𝐫𝐢𝐚𝐧𝐚 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐟𝐭

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❝𝐚𝐫𝐢𝐚𝐧𝐚 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐟𝐭. 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥 𝐡𝐨𝐮𝐬𝐞
𝐛𝐨𝐲𝐟𝐫𝐢𝐞𝐧𝐝❞

— Tu penses que ses lèvres ont un goût particulier ? avait un jour demandé distraitement Oikawa.

En réponse, il avait reçu une violente tape sur son crâne de la part d'Iwaizumi qui le traita de « pervers » pendant un mois. Malgré les mises en gardes biaisées de son partenaire, cette question résonnait encore dans sa tête.

Leur victoire d'aujourd'hui les avait conduit à s'arrêter dans un café pour la célébrer tranquillement.

D'un air pensif, sa joue reposant sur la paume de sa main, ses yeux ne quittaient pas son cadet qui dégustait un parfait avec un engouement non-dissimulé. Quelques tâches de chantilly parsemaient le coin de ses lèvres étrangement brillantes. Il avala difficilement une gorgée de son thé, ses pommettes se colorant légèrement. Il était vrai qu'inconsciemment son cadet agissait de manière adorable, il ne se rendait même pas compte de l'effort que faisait le châtain pour ne pas se jeter sur lui et le couvrir de baisers.

Cependant, ses mimiques mignonnes n'étaient pas la chose qui le fascinait le plus chez son kouhai. En effet, quelque chose de plus sensuel avait retenu son attention depuis qu'il avait fait la rencontre du noiraud.

Le goût de ses lèvres.

Jamais une journée ne passait sans qu'il ne se pose cette question bête – en apparence – mais qui pouvait déboucher sur des nuits blanches s'il n'arrivait pas trouver une réponse convaincante. Tandis qu'il écoutait d'une oreille la conversation entre Kunimi et Kindaichi, il glissait de nombreux regards vers Tobio qui ne semblait pas l'avoir remarqué, trop occupé à dévorer sa coupe. 

La semaine s'était déroulée ainsi, dans un doux et paisible calme. Oikawa ne voyait même pas les jours défiler, trop occupé à imaginer le goût sucré que devaient avoir les lèvres de son cadet. Surtout si elles se collaient aux siennes. Il s'ébouriffa les cheveux pour reprendre ses esprits et se concentrer sur son entraînement. La nuit était tombée depuis un moment, il le voyait à travers les fenêtres du gymnase vide. Tout le monde était parti, il restait uniquement lui. Tobio avait été aussi forcé de partir après avoir harcelé son aîné pendant dix bonnes minutes à répéter « Oikawa-san, apprends-moi à servir ! ». Même si le brun avait soupiré d'exaspération en entendant les jérémiades du noiraud refusant catégoriquement de quitter la salle, le sourire qui avait étiré ses lèvres à ce cet instant précis témoignait de son attendrissement.

Tandis qu'il fermait les portes du gymnase à clé, son attention fut attirée vers un bruit continue ressemblant à un ballon heurtant un mur. Il eut juste à diriger son regard vers le grand terrain de foot à une dizaine de mètre. Kageyama était encore là, vêtu de sa tenue de volley, son sac et sa veste étaient posés sur le banc, sa bouteille d'eau jonchait au sol pendant qu'il s'entraînait aux services.

— Ce sale gosse, murmura Tooru avec une pointe d'amusement dans la voix.

Il dévala les petits escaliers et s'assit sur le banc, son cadet ne l'avait apparemment pas remarqué, trop absorbé par son entraînement.

— Oikawa-san ? s'exclama t-il.

Son ballon lui glissa des mains alors qu'il s'approchait de son aîné qui buvait dans sa bouteille d'eau.

— Rentrons, il se fait tard, souffla le plus grand en lui jetant sa veste dessus ainsi que son sac.

Sans écouter les plaintes du noiraud, il prit la direction de la sortie, les pas de son cadet essayant de se caler sur les siens alors qu'il sortait de l'enceinte de leur établissement. Une conversation emplie de banalités prit place, Oikawa étant d'humeur joviale et généreuse, décida de s'arrêter à une supérette.

— Prend ce que tu veux, je te l'offre.

Son kouhai ne savait pas d'où venait cet anormal élan de bonté mais accepta vivement avant qu'il ne change d'avis et choisit des mochi glacés. Oikawa choisi un Mr.Freeze et un café. Les deux adolescents s'assirent sur les marches du commerce.

— Merci, Oikawa-san, sourit légèrement Kageyama en engloutissant le désert sous le regard tendre du brun.

Le plus âgé esquissa un sourire qu'il s'efforça de dissimuler en buvant une gorgée de sa boisson. Ses yeux finissaient par glisser systématiquement vers Tobio. Ses lèvres rayonnaient grâce à la lumière lunaire, ses cheveux se soulevaient à cause du vent mais ce détail ne l'empêchait pas de déguster ses petites billes glacées. Tooru n'avait même pas remarqué qu'il fixait son cadet depuis de longues minutes, peut-être bien cinq, voire dix.

La tentation était forte, il pesait intérieurement le pour et le contre, essayait de contrôler les battements irréguliers de son cœur, serrait nerveusement les manches de sa veste.

— Qu'est ce qui se passe, Oikawa-san ? demanda distraitement son kouhai.

Subjugué, les prunelles brûlantes du passeur s'attardèrent sur la langue de son cadet qui vint essuyer innocemment le coin de ses lèvres. Sa main froide et tremblante vint instinctivement se poser sur sa joue chaude, il vit la confusion saisir les traits du noiraud. Prenant une grande inspiration, il posa ses lèvres sur celles de Kageyama. Il entendit le paquet de mocchi tomber au sol. Ses yeux s'écarquillèrent doucement de gêne mais il ne le repoussa pas, laissant son senpai gérer le rythme du baiser.

Comme il l'imaginait, les lippes rosées, fraîches, douces de son cadet étaient imprégnées du goût sucré de sa gourmandise. S'écartant de quelques millimètres, palpitant et les joues vives, il murmura dans un souffle :

— Amai.














[N.D.A]
c'est hyper fluff mais qu'est ce que j'ai aimé l'écrire !
le oikage c'est tellement sous-côté??? comment ne pas les shipper sérieusement
bref, j'espère que vous avez aimé hihi
passez une journée soirée/journée

𝐥𝐨𝐧𝐞𝐥𝐲 𝐢𝐧 𝐠𝐨𝐫𝐠𝐞𝐨𝐮𝐬 愛 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant