✦;come back home ✎ kuroaka (au & angst)

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⛓ 𝐬𝐨𝐧𝐠𝐟𝐢𝐜

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⛓ 𝐬𝐨𝐧𝐠𝐟𝐢𝐜

𝟐𝐧𝐞𝟏 𝐜𝐨𝐦𝐞𝐛𝐚𝐜𝐤 𝐡𝐨𝐦𝐞

Un, deux, trois.
Je t'attends toujours.

Akaashi était là, assit sur une chaise, le regard dans le vide. Ses yeux vitreux fixaient un point invisible dans cet appartement si silencieux. Leur appartement. Sur la table était posée une plaquette de médicaments à moitié entamée, des somnifères. Mais rien n'y faisait, il était toujours éveillé malgré les nombreuses doses qu'il avait ingurgité. Après une énième dispute, il avait claqué la porte, fuyant ses problèmes et ses responsabilités, comme d'habitude.

Ce n'était pas nouveau pour le bleuté, mais la douleur au creux de son cœur était insoutenable, destructrice, le déchiquetait petit à petit. Avec une longueur insupportable.

Un, deux, trois
Tu m'as quitté.

Il soupira, retenant ses larmes qui voulaient dévaler ses joues pâles. D'un œil fatigué, ses pupilles parcoururent les alentours. Vide. Seul.

Mais malgré sa solitude, il avait l'impression de pouvoir entendre la respiration de Tetsurō, quelque part dans cette habitacle vide. Il secoua la tête, voulant faire disparaître ce bruit qui était le fruit de son imagination ravagé par le manque. Il devenait sûrement fou.

J'entends ta respiration quelque part.

Malgré tous ses efforts, Keiji peinait à retenir ses larmes, elles finirent par rouler sur ses pommettes et s'écraser sur la table en bois, au milieu de tous les cachets et paquets à moitié consommés.

Quatre, cinq, six.
Tu n'es toujours pas là.

Dans un geste désespéré, il sera le t-shirt de son petit ami contre lui. Se noyant dans son parfum, ivre de son odeur, le souffle tremblant, il ferma les yeux et se concentra sur les gouttes de pluie qui s'échouaient contre la baie vitrée.

Encore trois, quatre, cinq,
Des larmes rouges coulent.

Il priait pour que ce soit un cauchemar. Seulement, à chaque fois que cette pensée – qui se voulait – rassurante lui effleurait l'esprit, la douleur lancinante qui rongeait sa poitrine rappelait la cruelle réalité.

Ton odeur qui m'entourait me manque.

« Je fais ça pour te protéger, Keiji » .

Conneries sur conneries. Ce n'était qu'un putain de menteur.

« Me protéger de quoi ? » .

Il n'avait jamais voulu répondre à cette question, il prenait soin de l'esquiver ou dévier le sujet. Et comme un idiot profondément amoureux, Akaashi n'avait jamais cherché à savoir. Avait-il vécu tout ce temps dans un mensonge ?

𝐥𝐨𝐧𝐞𝐥𝐲 𝐢𝐧 𝐠𝐨𝐫𝐠𝐞𝐨𝐮𝐬 愛 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant