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— ❝𝐜𝐥𝐚𝐫𝐢𝐒♡𝐡𝐢𝐭𝐨𝐫𝐢𝐠𝐨𝐭𝐨❞
Kenjirō observa la devanture de sa maison, l'air anxieux. Il se regarda dans la glace de son téléphone une nouvelle fois, arrangea sa frange et prit une grande inspiration pour calmer les battements irréguliers de son cœur. Ses mains moites se serrèrent autour de la sangle de son sac tandis qu'il avançait d'un pas fébrile vers la porte d'entrée. Il sortit avec difficulté les clés de sa poche. Ses mains tremblèrent quand il entendit des rires provenir de l'intérieur.
— Calme toi, se dit-il à voix basse en tournant la clé.
Les bruits étouffés devinrent plus distincts alors qu'il pénétrait dans l'enceinte de la maison. Il se déchaussa et avança dans la maison en lançant un faible « Je suis rentré ».
— Oh, bonjour Kenjirō, il entendit la voix grave de son grand-frère Ushijima depuis le salon. — Osu, salua à son tour le châtain en se hâtant vers la cuisine.
Il se dépêcha de farfouiller dans les tiroirs et saisit un paquet de gâteau ainsi qu'une bouteille de jus dans le frigo.
— Oi, Oi, Kenjirō-kun tu ne dis pas bonjour, ria Satori d'un air fourbe.
Kenjirō jura dans sa barbe et posa sa collation sur la table. Son cœur battait beaucoup trop vite, comme si d'un moment à l'autre il allait sortir de sa poitrine. Il s'approcha avec hésitation du salon mais finit par prendre son courage à deux mains. Celui-ci s'envola rapidement quand il aperçut la chevelure grise aux pointes noires.
— Bonjour senpai, s'agaça le châtain en se plantant devant le garçon aux cheveux rouges. — Bonjour mon petit kouhai ! s'exclama t-il avec une joie injustifiée. Je vois que tu ne respectes toujours pas tes aînés avec ton air arrogant.
Tendō rit de bon cœur en lui ébouriffant les cheveux. Shirabu n'aimait vraiment pas le sourire qu'il affichait, il ne prédestinait absolument rien de bon selon lui.
— Comment était ta journée aujourd'hui ? — Comme d'habitude, répondit-il du tac au tac, évitant soigneusement le regard de Semi sur lui.
Il voulait se sortir de cette situation affreusement gênante au plus vite, pour cela les réponses brèves et fermées étaient certainement la meilleure option. Seulement son aîné ne semblait pas vouloir le laisser partir.
— Ah bon ? Pour moi c'était une journée relativement bonne tu sais, il commença à énumérer sa journée ennuyeuse.
Pendant ce temps Ushijima et Semi regardait leur ami avec désintérêt.
— En plus, Semisemi a reçu une déclaration d'amour aujourd'hui–... sourit-il en lui jetant une œillade sournoise. — O–Oi Satori ! le coupa le concerné, les joues roses.
