CHAPITRE 1 : EN TANT QUE CHEF

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"Légende" :

Italique : pensées du personnage principal.

N.D.A. : (Note De l'Auteur) Info supplémentaire sur un mot (définition ou explication).

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Nous courûmes alors le plus vite que nous le pouvions près d'une voie ferrée dans une vallée, enfin Tôn trottinait selon lui.

-- Vous traînez, les enfants ! s'exclama-t-il avec humour.

-- Nous n'avons pas la même vitesse que toi, répondit Eina, ses cheveux bruns au vent.

-- Je suis sûr que je peux te dépasser ! assurai-je.

-- Tu es prêt ?

-- Bien sûr !

Je n'eus le temps d'accélérer ma course que je ne voyais déjà plus mon ami.

-- Tu t'es fait battre pour la quoi ? Centième fois ? me fit remarquer Eina.

-- Non, là j'en suis à ma quatre-vingt-quatrième défaite.

Elle rit.

-- Peu importe, affirma-t-elle, le plus important est notre mission.

-- Oui, c'est vrai, nous devons empêcher la destruction de ce tunnel construit sous une montagne. S'il arrive à ses fins, il gagnera gros.

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Bien plus loin de là, Tôn continuait son sprint à une vitesse approchant les 150km/h et arriva très vite devant le tunnel.

-- Quel escargot celui-là. Bon, le temps qu'ils arrivent je vais pouvoir me reposer.

Il ne s'assit que quelques secondes sur un rocher avant d'apercevoir son adversaire. C'était un homme d'environ cinquante ans, vêtu d'un costume noir couvert de gravats.

-- Sérieusement ? fit l'homme en costume.

-- Tu croyais qu'on ne t'empêcherait pas de détruire ce tunnel ? On est au courant de ton plan : détruire le tunnel qu'emprunte toutes les compagnies de train, tous sauf la tienne. Ainsi la voie étant bloquée, cela fera scandale chez toutes les compagnies et tout le monde se tournera vers la tienne.

-- C'est... à peu près ça, mais ma remarque ne se rapprochait pas à cela. Je parlais du fait qu'on l'on envoie qu'un jeune homme pour m'arrêter, se moqua-t-il ouvertement.

-- Je serai suffisant. Personne n'allie mieux calme et force que moi.

Il commença alors sa course. Il courut sur la montagne et en atteignit le sommet avant de sauter et de se ruer sur son adversaire. Il lui donna alors un coup de poing en plein visage. En retour, il reçut le rocher où il était assis et poussa un cri de douleur.

-- N'oublie pas que je maîtrise la pierre comme personne !

-- Et toi, n'oublie pas que tu ne recevras jamais des coups aussi vite !

Il reprit sa course et frappa les côtes de l'homme avec son pied. Après cela, il lui fit un croche-pied, le faisant tomber, avant de placer plusieurs coups de poing. Pour riposter, l'homme en costume prit une petite pierre dans sa main et la referma pour ensuite la rouvrir et envoyer sur Tôn la pierre qui avait maintenant une taille dix fois supérieure. Celui-ci fut alors projeté contre la montagne. Quand il se releva avec difficulté, il fonça tout de même vers l'homme en costume pour lui donner un coup de pied au genou avant de se mettre à couvert grâce à sa grande vitesse et de recommencer cette opération plusieurs fois.

Renaissangs (ancienne version)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant