-- Vous avez bien entendu, on vient avec vous.
-- Et je peux savoir pourquoi ?
-- Nous vous observons depuis un moment et nous avons compris que vous étiez des Renaissangs en mission.
-- Vous avez raison. Par contre je ne vois pas pourquoi vous devriez nous accompagner.
-- Écoutez...
Il me vouvoie ?
-- ... Notre seul désir est d'arrêter de se balader à travers tout le pays.
-- Vous êtes des mercenaires en quelque sorte, c'est ça ?
-- On peut voir ça ainsi, affirma la jeune femme.
-- Vous allez essayer une fois de plus de me tuer ?
-- Bien sûr que non !
-- Oh ça va, je voulais être sûr. Bon, quelles sont vos qualifications ?
-- Nous sommes d'excellents éclaireurs et nous nous débrouillons plutôt bien avec n'importe quelle arme, déclara la jeune femme.
-- Et je sais très bien cuisiner ! ajouta le jeune homme.
-- Ça me paraît bien peu...
-- Allez, s'il vous plaît !
-- Je doute que les autres soient d'accord mais cela ne coûte rien d'essayer. Suivez-moi.
Nous rattrapâmes les autres en peu de temps mais ils me lancèrent des regards d'incompréhension quand ils virent arriver les deux jeunes gens.
-- Qui est-ce ? demanda Ophélie. Tu les connais ?
-- Ils se proposent pour être à notre service. Je voulais savoir ce que vous en pensiez.
-- Laisser des inconnus nous accompagner ? se moqua Arbalèta. Tu veux mourir ?
-- Ils m'ont l'air de confiance, affirmai-je.
Même s'ils ont tenté de m'assassiner. Mais quelque chose chez eux me dit qu'ils sont en réalité sans mauvaises intentions.
-- Je refuse, lança Armand. Maintenant ne perdons pas de temps.
Je me tournai vers les deux mercenaires.
-- Bon, désolé. À la prochaine peut-être.
Nous continuâmes notre chemin, les laissant en plan au beau milieu de la route.
-- Qu'est-ce qui te passe par la tête ? hurla Armand. Tu ne sais pas ce qu'ils voulaient réellement !
-- Pourtant je n'avais pas peur qu'ils s'attaquent à nous.
-- Tu es naïf parfois...
-- Eh ! Je ne te permets pas !
-- Naïf, sentimental, impulsif. Tu veux que j'en cite d'autres ?
-- Ne joue pas à ça !
Ophélie se rapprocha de moi.
-- Calme-toi papa.
-- Me calmer alors que cet idiot m'insulte ?!
-- Tu en fais un peu trop non ? fit-elle remarquer.
Je ne suis pas naïf !
J'accélérai le pas et dépassai les autres. J'avais besoin de prendre l'air.
Je sais que je peux être très impulsif mais il m'a insulté quand même ! Moi, naïf ? En tout cas, lui il est sceptique et borné !
VOUS LISEZ
Renaissangs (ancienne version)
FantasyQui ne s'est jamais imaginé avec des capacités hors du commun ? Nous, les Renaissangs, humains comme vous à l'origine avons eu la chance d'en recevoir une grâce au Soufflénergie. Ce mystérieux phénomène nous a conférés une toute nouvelle caractérist...