Chapitre 14 : Retour de mission, et on saute le pas

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Ça va faire trois putain de jours que je n’ai pas vu Sakura, je crois que je vais craquer ! Tout ça à cause de la parano de mes cons de collègues ! Non mais, je vous jure, quand ils s’y mettent, eux ! Trois jours que je dors seuls et trois jours que je suis grave en manque. Parce que non, figurez-vous que se branler, c’est sympa deux minutes, mais ça devient très vite chiant et lassant ! vivement ce soir, qu’elle rentre !

Il est 21h25, et toujours pas de signe de vie de ma jolie fleur. Ils foutent quoi ? Mes paupières se font lourdes et je commence à m’endormir, mais cinq minutes plus tard, la porte de la chambre s’ouvre, sur Sakura. Je me redresse instantanément.

-Bonsoir, je murmure.

-Salut.

-Oula, ça s’est mal passé ?

-Non, non, c’est juste que… je suis crevée, voilà. Enfin.

-Okkk. Bon, viens te coucher.

Elle se déshabille et se met en pyjama, avant de venir sous les draps et de se blottir contre moi.

-Tu m’as manqué, Sasuke.

-Toi aussi, tu m’as manqué, Sakura. J’ai beaucoup pensé à toi, durant ces trois jours.

-Ah oui ? Genre, beaucoup, beaucoup ?

-Ouais, exact.

Elle me sourit, relève la tête, et m’embrasse doucement, se plaçant en dessous de mon corps. Puis je me détache d’elle, à bout de souffle, et je l’embrasse sur le bout du nez et sur sa bouche parfaite. Je glisse mes mains sous sa tête et la soulève tandis que nous langues entament leur danse. Je tourne la tête sur le côté, et mes mains viennent caresser la peau douce de son visage avant de replonger dans ses cheveux. Elle tire sur mon tee-shirt et je lève les bras pour l’aider à me l’enlever. Elle plonge alors ses mains dans mes cheveux, qu’elle caresse et empoigne en promenant ses lèvres sur mon épaule, mon torse et mon visage.

Je lui enlève son tee-shirt, qu’elle vient d’enfiler, dégrafe son soutien-gorge, et nous sommes peau contre peau.

Je passe ma main dans l’élastique de sa culotte, puis la déchire d’un coup sec. Je retire aussi – du mieux que je peux – mon pantalon et mon boxer. Quand nous sommes complètement nus, je suce ses tétons et elle se cambre. J’en profite pour descendre mes doigts vers son intimité, la caressant doucement. Après avoir offert autant d’attention à chacun de ses seins, je fais descendre ma tête sur son ventre, et elle écarte davantage les jambes lorsque je descends plus bas encore, embrassant et léchant son sexe jusqu’à ce qu’elle gémisse et gigote sur le lit en tirant mes cheveux. Puis je remonte vers elle, vers son beau visage, et elle pose une main sur ma joue et m’embrasser, comme pour me remercier. Mais je suis bien loin d’en avoir fini avec elle. Ma main glisse descend à nouveau entre ses cuisses, et je gémis dans sa bouche quand je sens combien elle est mouillée et étroite. Elle gémit de plaisir sur ma bouche, et quand elle me supplie du regard, je laisse ma verge céder à mes doigts, et j’utilise mon gland pour frotter son clitoris. Elle pousse un râle profond, alors j’empoigne mon sexe à la base et m’enfonce en elle.

Un grognement m’échappe lorsque je découvre combien elle est serrée et lorsque je la sens se contracter autour de moi. Je me retire en respirant lourdement et je lève la tête vers elle. Ses yeux sont baissés pour me voir disparaître de nouveau en elle, un peu plus loin. Elle gémit, longuement, d’une voix rauque et d’un ton affamé. Je m’enfouis de nouveau en elle et cette fois je ne m’arrête pas, m’avançant lentement. Je ne lui demande si elle va bien, elle hoche la tête, puis ferme les yeux. Je regarde son superbe visage et suis éblouis par sa détermination à absorber toutes les sensations.

Les sensations sont spectaculaires. Son sexe se referme sur moi pour me garder en elle. Relevé sur les coudes, je suis nez à nez avec elle et nos souffles se mêlent. Je recule le bassin et la pénètre brusquement jusqu’au fond. Elle pousse un petit cri et je pose ma bouche sur la sienne pour avaler ses gémissements – je ne veux pas non plus que tout le monde en profite – léchant ses lèvres et suçant sa langue. Elle ouvre alors ses yeux remplis de chaleur et de désir. Elle se lèche les lèvres et passe sa main dans mes cheveux.

-T’es en moi, chuchote-t-elle contre ma bouche. Ne t’arrête pas. Ne t’arrête jamais !

Je hoche la tête, puis je joins nos mains et les coince au-dessus de sa tête, et je l’embrasse comme si nous étions sur le point de mourir.

Je bouge délicatement, dessinant un petit cercle avec mes hanches, frottant son clitoris avec mon bassin. Elle bouge en même temps que moi, levant les hanches pour imiter mes gestes, comme si elle en voulait plus. C’est parfait.

Tout ce que j’ai connu avant n’est rien, à côté de ce moment. La seule chose qui compte, la seule personne dont j’ai besoin est cette magnifique femme, celle qu’elle est devenue depuis que je lui ai sauvé la vie dans ce manoir. Puis, je lâche prise.

Mon esprit s’envole et mon corps prend les rênes. Mes cercles deviennent des allers-retours plus fermes tandis ses gémissements me font perdre la tête. Elle empoigne mes fesses pour m’enfoncer davantage en elle, et gémis mon nom, comme une supplique.

Je glisse mes bras sous elle pour la serrer contre moi et lui faire savoir que je suis là.

-Jouis Sakura, jouis sur ma queue. Laisse-toi aller, ma belle.

Je continue mes va-et-vient et quand ce cri divin quitte ses lèvres quelques secondes plus tard, quand elle appuie sa tempe contre ma joue et se crispe alors qu’une vague de plaisir déferle dans ses veines… je me laisse aller à mon tour.

Elle caresse mon dos et je l’embrasse sur les lèvres et le nez avant de laisser le sommeil me gagner. Je ne sais pas ce que tu m’as fait Sakura, mais je ne te laisserais plus jamais me quitter. Je viens de connaître le meilleur moment de toute ma vie.

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