Chapitre 11 : Le déluge allemand

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- Bonjour à tous, bienvenue sur Canal + pour un Grand Prix d'Allemagne qui s'annonce pour le moins spectaculaire. Je suis Julien Fébreau et j'ai le plaisir d'accueillir avec moi Jacques Villeneuve pour commenter cette course.

- Bonjour Julien, les conditions du jour laisse présager des surprises...

- Oui comme souvent lorsque la pluie s'en mêle, on peut s'attendre à tout. D'après météo France, des périodes de fortes pluies, de pluies fines et de sec se succéderont, ce qui donnera fort à faire à nos vingt pilotes. Une fois n'étant pas coutume, je vous invite à vous installer confortablement devant votre écran et rendez-vous au premier virage

*

Après plusieurs tours de chauffe destinés à s'assurer que la piste était praticable, le commissaire de course autorisa la course à commencer en débit d'une forte pluie rendant la visibilité quasi nulle derrière les deux voitures de tête. Les feux rouges s'allumèrent.


Tour 1.


- C'est parti pour la course, lança énergiquement Fébreau.

Toutes les voitures s'élancèrent à l'unisson. Enfin presque toutes.

- Mais que se passe t-il ? Deux concurrents semblent cloués sur place.

À l'image la Ferrari portant le#1 de Raymond Cassel ne démarra pas en même temps que les autres.Catastrophe pour le canadien qui se trouvait 2eme sur la grille et seretrouva avant dernier en un instant. Il ne prit pas la dernière place car la Mclaren Orange #9 ne bougea pas non plus.

- Claudie Van Der Beck doit être furieuse dans son cockpit, commenta Villeneuve. On sait que la gamine est très bavarde en radio et lance souvent des remarques assez salées à ses ingénieurs durant la course.

- Ça y'est la Ferrari et la Mclaren démarrent enfin. Quatre ou cinq secondes après les autres, dommage pour eux les moteurs ont sûrement du mal dans ses conditions.

Les vues de plusieurs caméras se succédèrent, on remarque que la visibilité des voitures du peloton est quasi nulle tant les roues font gicler de l'eau.

- À votre avis Jacques, les pilotes arrivent à voir quand freiner avec ce déluge ?

- Ce sont des professionnels Julien mais je dois avouer que ce n'est sûrement pas évident...

- En tout cas, on remarque que peu d'entre eux ce sont risquer à tenter de dépasser, mis à part la bévue de Van Der Beck et Cassel, peu de changement de place par rapport à la grille de départ. Martin est passé neuvième en dépassant Fouquet mais c'est tout. On constate encore que l'australien n'a pas peur de prendre des risques.

- Pourtant il faudra qu'il mette de l'eau dans son vin s'il veut ramener sa voiture entière aujourd'hui. Je pense que son équipe comme les autres ont donné des consignes à ce sujet.

Soudain on aperçoit une monoplace freiner trop tard et percuter celle de devant au premier virage. Il s'agit de la Renault #4.

- Oh l'erreur de Kersenti! Le brésilien n'a pas vu son adversaire et le percute de plein fouet.

Les deux voitures dévient deleur trajectoire. Celui que le pilote Renault a touché n'est autre que Régis Descartes.

- Encore un coup du sort pour le pilote suisse ! Décidément ! Hurle Fébreau

Alors que les deux hommes occupésles sixième et septième place, ils se retrouvent à leur tour derniers tant dis que des débris bleus, jaunes et noirs viennent recouvrir la piste.

Le Rookie / Formule 1 (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant