De Vent à Feu

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9h34 - je me réveille, quelques rayon de soleil cogne sur ma vitre ouverte et une légère brise fait danser mes rideaux en amenant un air frais dans cette pièce aux murs noirs qu'est ma chambre.

Je me lève pars me préparer, je ne sais pas encore ce que je compte faire de ma journée mais je sais que je vais réussir à m'occuper.

Une fois habillée je descends pour prendre mon petit déjeuner et en préparant ma tasse de café au lait je check ma liste mental des choses que je pourrais faire aujourd'hui.

- espionner le voisin
- fixer la nouvelle guirlande que ma mère a acheté
- parler avec Will
- prendre le temps pour penser au faite que cette personne géniale est mon ami
- ranger ma chambre et la maison en général
- m'avancer dans mes devoirs

En clair, je n'ai pas le temps de m'ennuyer. Je prend ma tasse et remonte dans ma chambre, il faut que je commence tout de suite si je veux avoir le temps de tout faire.

On va d'abord commencer par le plus pénible, et qui peut ce faire en buvant un café au lait...
J'opte donc pour les devoirs.

Je m'installe donc à mon bureau et tout en entament ma tasse encore chaude, je sort mes affaires et commence un exercice de physique. J'enchaîne avec quelques fiches révisions des dernières leçons pour les partiels de fin d'année, et je termine par la lecture de certains manuel sur des chapitres abordés en cours.

Je descends ma tasse pour la mettre dans le lave vaisselle et en profite pour attraper l'aspirateur et le passer partout tout en rangeant les quelques trucs qui traînent au passage. Je précise qu'ils n'y a vraiment pas grand chose puisqu'avec ma mère, on est plutôt du genre maniaque.
Je monte le tout pour finir le ménage dans ma chambre et après avoir rangé l'aspirateur dans le placard, je m'asseoie sur mon lit et regarde la chambre d'un plan d'ensemble.

Je sors ensuite cette nouvelle guirlande que ma mère a tant insisté pour acheter, elle dit que ça pourrait apporter un peu de couleur à cette triste chambre aux couleurs sombre.
Mais moi je l'aime comme elle est ma chambre, je l'ai d'ailleurs faite ainsi moi même, et rien ne m'y déplaît. Au contraire, c'est le seule endroit qui soit à moi dans le sens où, c'est ici comme une bulle, c'est mon monde. Le fait qu'il ne plaise pas aux autres ne dérange pas, il est là pour me plaire à moi, et il me plait !

Je remarque cependant un mur, totalement noir, sans photo ni dessin de ma confection.

Je décide de voir ce que ça peut donner, ça ne m'engage à rien si ce n'est à faire plaisir à ma mère.
Je la place de part et d'autre du mur et test quelques forme sympa à lui donner.
Après y avoir passer ce qui me semble être une éternité je décide de regarder le résultat.

Je ferme les rideaux et allume ma création qui semble prendre vie sur mon mur. Les couleurs ressortent d'autant plus qu'elles sont sur fond noir, du bleu, du vert, mais aussi plusieurs teintes du jaune au rouge en passant par le orange. Tout ça illumine la pièce en une rose géante sur le mur, le fil étant immensément long, j'ai du les croisé plusieurs fois à plusieurs endroit et ça ressemblait de plus en plus à une fleur, donc quitte à faire ça autant le faire bien.

J'avoue qu'elle me plait bien cette rose finalement, je vais peut être la laisser. Enfin quoi qu'il en soit je ne m'attarde pas plus la dessus et passe à autre chose.

Alors que je sors mon carnet, mon téléphone vibre.

"Hey ma belle !
Ça va ?"

Je ne sais pas encore si je suis contente qu'il lise dans mes pensées ou horrifiée...
Ça mérite une réflexion, j'ajouterai ça à ma liste mental de chose à faire pour demain.
Je décide de lui répondre puisque j'avais quand même l'intention de lui envoyer un message aussi donc.

"Hey ! ❤
Ça va très bien et toi ?"

La réponse n'arrivant pas tout de suite, je décide de continuer ma matinée.
Je me pose vers ma petite banquette dont le renfoncement de ma fenêtre donne sur celle de mon voisin.

"11h58 - les volets sont ouverts et l'éclairage du soleil me donnent une vue imprenable sur l'intérieur de sa chambre. Il me permet de dire qu'à cette heure ci, il dort. Il est paisiblement allongé sur son lit, torse nu et recouvert à moitié par un drap. -
Remarque : j'aime beaucoup sa façon d'occuper ses matinées "

Je rigole toute seule lorsque mon portable vibre de nouveau.

"Ça va nickel !
Tu fais quoi de beau ?"

Je commence à rédiger ma réponse, mais a peine est elle écrire qu'un nouveau message de Will apparaît.

"Oh ! Laisse moi deviné...
tu observe ton voisin pour
lequel tu a le begin hein !? 😏"

Ok, toute réflexion faite, ce gars me fait vraiment peut avec ses dons de télépathie.

"Je n'ai pas le begin
pour lui !! 😑"

"Tu étais en train
de l'espionner ?!
Oh je suis vraiment
trop fort ! 😆"

Nan mais l'autre ! Ça va ses chevilles appart ça j'espère...

"Avant que tu demande,
mes chevilles vont très bien
ne t'en fait pas ! 😉"

Je le soupçonne d'avoir mis des caméras dans ma chambre, ou pire, d'avoir implanter je ne sais quel système de puce dans mon crâne.

Bon en attendant c'est bien jolie ces histoires de grasse matinée mais je n'ai plus rien à faire moi.

Je décide donc d'aller manger, et pourquoi pas faire une petite balade cette après midi, le vent qui est levée depuis ce matin sur la côte rend l'air plus respirable par ici.
J'en profite pour ouvrir les fenêtres et faire des courants d'air, aussi enfantin que ça puisse paraître, les courants d'air où le vent en général m'ont toujours amusé.
J'aime le côté fluide des rafales qui vont à toutes vitesses, c'est un peu comme si elles faisaient la course, pour moi elles sont aussi symbole de liberté et renvoie quelque chose de fort.

Je pourrais totalement passé des heures à regarder le monde extérieur en période de grand vent, les branches se tordre à sa volonté, les objets s'envoler et se faire entraîner loin de leurs point de départ.

Tout comme je pourrais passer des heures devant un feu, les flammes vascillantes devant mes yeux. À les contempler passer du orange pétant à un rouge sanguin avec quelques nuances de jaune.

Jean Cocteau disait : "si le feu brûlait ma maison, qu'emporterais-je ? J'aimerais emporter le feu..."
Et quelque part je ferais pareil, pour moi le feu ne détruit pas, il se nourrit afin de survivre.

Mais de toutes flammes qui m'a été donné de voir, ma préférée restera à jamais celle qui apparaît lorsqu'on fait brûler un matériau plastifiée, les flammes qui en résulte sont en général un parfait mélange de bleu et de vert donnant des reflets violet totalement attirant pour celui qui est en face.

Je les aime beaucoup celles là, c'est celles qui, quand on les contemplent, donnent un regard pétillant, parce qu'elles sont tout simplement unique.

Le Journal de ta vie {Terminée} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant