Le Journal de ta vie {Terminée}

"Promet moi de Vivre"

Aujourd'hui, c'est aujourd'hui...

On est lundi et bien que ça soit les vacances j'ai du mal à me lever.
Le soleil me brûle les yeux, il serait peut être temps que je mette des rideau opaque, ce foutu soleil fait diminuer ma vue de jour à jour.

Je met d'ailleurs un temps asser conséquent pour me rendre compte quil faut soleil aujourd'hui... Je suis plutôt étonnée.

Je me prépare et m'habille avant de descendre, je sais que ça va être une longue journée.
Ma mère est assise dans la cuisine votrer sur le plan de table à touiller son café en regardant dans le vide.

La mort d'un proche est déjà compliquer mais quand on doit s'occuper de celui qui reste je crois que s'est encore pire.
Mon père, c'était comme une moitié de maman, une moitié qu'il a emporter quand il est parti. Maintenant c'est une partie vide en elle, que même moi je peine à remplir.

Mais comment je suis censé remplir la place qu'à pris l'amour de sa vie ?!

Même en y mettant tout mon cœur et toute mon âme je ne suis pas sur d'arriver à en remplir la moitié.

L'amour est quelque chose de fort, c'est une puissance qui nous dépasse totalment, comme une tempête où un tsunami, mais intérieur.
Je ne sais pas vous, mais moi je suis bien contente de ne pas avoir été là dedans quand mon père est parti.

Je m'approche d'elle et lui frotte le dos pour la sortir de ses rêveries.
Elle tourne la tête vers moi et tente un sourie. Je limite, et dans ses yeux, je ne vois rien, pourtant ils me regardent... Ils sont livide.

On dit souvent que les yeux sont le reflet de l'âme, je ne préfère pas en imaginer l'état. C'est trop terrifiant !

Une fois que toutes nos force sont rassembler, on décide de partir direction le cimetière. Ma mère s'est levée à l'aube pour aller chercher des fleurs, comme toutes les années, elle attrape le bouquet et se dirige vers la porte lorsque celle ci sonne.

Je la suis de près et mes yeux deviennent tout rond lorsqu'elle ouvre la porte.
C'est sonny, il est tout mouillé et a des fleurs dans les mains. Il affiche un sourire en coin, jusqu'à ce qu'il voit ma mère.

Attendez... Des fleurs dans les mains ?
Je regarde derrière lui pour voir le déluge qui se déchaîne dehors, il faisait beau se matin même. Mais cette météo ne me surprend plus, c'est comme ça toute les années.

Je vois qu'il ne comprend pas et je m'empresse de faire des grand signes depuis derrière ma mère pour limiter les dégâts.

" mais qu'est ce que tu fais là Ryan ?"

Ma mère n'a pas l'air de comprendre grand chose non plus. Je continu mes gestes et il semble avoir compris que ce n'était pas le moment de dire n'importe, quoi donc il ne dit rien alors je prend les choses en mains.

" ah oui maman heu... J'ai oublié de te dire que sonny a insister pour nous accompagner au cimetière. J'espère que ça ne te dérange pas"

Elle sourit vraiment cette fois.

"pas du tout, non non ! Tu es le bienvenue Ryan, bien sûr !!"

Il lui sourit avant de faire un mouvement de bras pour l'inviter à sortir de la maison. J'en ferme la porte sous son regard étonné et lui mime un "désolée" qu'il accepte en m'attrapant la main avant de se mettre à marcher.

Ne me demander pas pourquoi, mais chaque année malgré la pluie battante, ma mère insisté toujours pour qu'on y aille à pieds.

C'est donc avec nos parapluies qu'on avance comme on peux sous se temps chaotique.

Ma mère marche devant, elle a son petit parapluie et ses fleurs dans les mains. Je pense que rien ne pourrais l'empêcher d'aller voir mon père aujourd'hui, même pas une tempête.

Quand à moi, je la suis, je tien mon parapluie asser haut pour que se grand dadet de sonny ne soit pas trempé, ou du moins... Qu'il le soit le moins possible.
Je sais qu'on va rentrer mouillés jusqu'au os, et que je vais attraper un rhume la première semaine des vacances de juillet, j'ai l'habitude.

Il ne dit rien et regarde droit devant, moi je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il venait faire chez moi avec des fleurs sous cette pluie.
Je veux dire, ça aurait été largement asser convainquant pour me décourager, même si j'habite littéralement la maison à côté.

"hum... Dis moi sonny. Qu'est ce que tu venais faire à cette heure ?"

Il me regarde et commence à se gratter l'arrière de la tête en la secouant, faisant tomber des petites gouttes de ses bouclettes noir.

"je, j'étais venu pour te voir..."

"oh vraiment ?! Et elles étaient pour moi ?"

Je pointe les fleurs et il les regarde en hochant la tête.

"oui heu... C'est Will qui m'avait renseigner sur tes fleurs préférées"

Je souris malgré moi, c'est une attention toute bête qui me fait tellement plaisir.

C'était bien le genre de Will de faire des coup en douce comme ça, il a réussi et ça a bien marché.

On arrive devant le grand portail et ma mère peine à le pousser vu son poids.

Elle fonce direct devant la tombe de mon père et y dépose les fleurs, moi je déambule comme j'en ai l'habitude. Sonny ne comprend pas trop et ça tête me fait sourire. Ma mère parle à mon père, c'est pourquoi en attendant qu'elle est terminé je fais le tour.

Une fois le tour fini on se rapproche d'elle et sonny dépose les fleurs avant de se placer à côté de moi. Nous sommes près pour qu'elle nous fasse son speech annuel.

"comme tout les grands tu es parti trop tôt, et tu nous manque. Il ne passe pas un jour sans que je pense à toi et à cette foutu voiture qui est à l'origine de ton départ.
C'était un jour comme celui là, il pleuvait des cordes et nous attendions tranquillement à la maison que tu rentre du boulot. Lorsque le téléphone a sonner, l'hôpital me prévenait que tu ne rentrerais pas se soir et que bien que ton cœur batte encore, ton cas était préoccupant.
Dans la précipitation nous sommes parti pour te rejoindre, et tu étais encore réveillé lorsque nous sommes arrivées, juste à temps pour que tu me dise "ma chérie, promet moi de vivre et prend soin de notre fille, je vous aime tellement" suite à quoi tu t'es endormi. Ils t'ont plongé dans un coma artificiel pour que tu te remette mieux, mais comment savais tu que tu ne nous reviendrais pas ?
J'ai attendu, sur cette chaise que tu te réveille des jours durant. Jusqu'à ce que la machine bip plus fort que d'habitude et que les battements de ton cœur, ne laisse qu'une ligne interminablement horizontale."

Bien que je sois en train de sourire en me rappelant les bons moment que j'ai passé avec mon père, les larmes coulent à flot sur mon visage. Chaques années c'est la même chose et bien qu'elle ne dise jamais pareil, ses mots réussissent toujours à me toucher.

Je sens la main de sonny se glisser dans la mienne et la serrer très fort.

Elle n'a pas besoin de répéter qu'elle l'aime, je pense qu'elle lui a déjà dit quelques minutes plus tôt. Non, mais à ma grande surprise elle rajoute :

" oh et, si tu croise un certain William Anderson, assure toi de le garder auprès de toi en attendant notre arrivé tu veux... Vous allez bien vous entendre j'en suis persuadée."