Le Journal de ta vie {Terminée}

Chapitre 7

Will...

C'est le premier, le premier à avoir cru en moi.
Mais aussi le premier à m'avoir parler, fait rire, même pleurer.

Il a une tel joie de vivre, une force même.
Il a des rêves plein la tête, et une détermination que je lui envie.

Allongée sur mon lit, les rideaux fermé, totalement dans le noir, je réfléchi.

Comment ça aurait pu arriver ?

Pourquoi lui ?

Pourquoi maintenant ?

Pourquoi...

Tant de questions qui se bousculent dans ma tête. En plus des souvenirs de ses dernières semaines qui remontent, il hante mes pensées, mes rêves, et je n'allume pas la lumière parce qu'il est aussi sur mes murs.
Je ne peux pas regarder ces photos et me dire que c'est terminé, c'est trop douloureux.

Mais j'imagine tout de même, ses beau cheveux blond bouclés toujours coiffé en une coupe approximatif.
C'est ce qui fait son charme !
Ses yeux clair d'un bleu vert transpercant, allant parfaitement bien avec son nez fin et les petites taches de rousseurs qu'il a sur les joues.
Quand à son sourire, délimité par ses lèvres d'un rose pâle qui fait contraste avec le blanc de ses dents, accompagné par la fossette qu'il a d'un côté quand il rit.

Ses mimiques, ses gestes, ses blagues, son humour. Tout ça fait de lui ce qu'il est, et cet pour ça qu'on l'aime. Pour ce qu'il est.

C'est la cinquième fois que ma mère ouvre cette foutu porte de chambre depuis se matin, mais j'ai toujours les yeux rivés vers le plafond. Je ne peux pas bouger, j'ai littéralement des fourmis partout dans le corps. Elles ne m'ont pas quitté depuis qu'on a appris pour...

"ma chérie tu devrais venir manger un bout..."

Je ne répond rien, inutile de précisé que je n'ai pas faim.

"c'est au moins la dixième fois que ryan viens prendre de tes nouvelles depuis ces trois dernier jours. Tu ne veux pas le voir, ça te ferais peut être du bien"

Je n'ouvre pas la bouche de peur de lâcher toute la colère doubler de ma frustration, elle ne mérite pas ça. Alors je me tais, espérant qu'elle referme la porte, j'aimerais souffrir en paix.

Son incinération aura lieu demain, et jusqu'à présent c'est la seule chose à laquelle je peux pensée. Je vais devoir me levée, et aller là bas pour voir mon meilleur ami se faire brûler même pas une semaine après ses 20 ans.

Est ce que c'est vraiment sensé me donner envie de me lever ?

Pour couronner le tout, je vais croiser tout les gens qu'il connait, dont sa mère et sa sœur, sans parler de sonny.

Sonny...

Malgré les, environs 200 textos que je reçois chaque jours, je ne lui ai pas reparlé depuis qu'on s'est quitté devant ma porte.
J'aimerai me mettre à sa place et me dire que je me sens mal pour lui, parce que je suis sure qu'il se sens mal. Mais là j'ai juste pas la force, de me dire que sonny est moi on aurait pu être quelque chose.

Tout ce que je vois, c'est que les personnes qui me sont chère disparaissent les unes après les autres.

Mon père...

Ma mère, avec cet accident

Will...

Je dois à tout prix protégé sonny, même si ça veux dire devoir l'éviter jusqu'à la fin de mes jours.

Parce qu'il y a cette question que je n'arrive pas à m'enlever de la tête.

Si will n'était pas parti me chercher se jour là, serait il encore en vie ?

Je ne veux pas me l'avouer, mais au fond de moi je sais que la réponse est oui.
Mais dans ce cas, ça veux dire que j'ai tuée mon meilleur ami, et ça, je ne peux pas le supporter.

Je ne peux pas vraiment dormir non plus, lorsque je ferme les yeux c'est son visage que je vois et quand je m'endors, c'est lui que je vois, dans cette voiture, il rit mais à la fin il fini toujours encastré dans cet arbre.

Et le pire dans tout ça cest que je n'ai pas encore versé une larme.
Pourtant je me sens tellement vide, comme si on avait arraché une parti de moi violement et que je me vidais lentement de mon sang.
Goutte après goutte, il coule toujours mais la douleur ne s'en va pas...

Qu'est ce qui ne va pas chez moi ?

Je vis un combat permanent entre mon esprit et mon subconscient depuis c'est trois dernier jours. Et pourtant de l'extérieur, rien y paraît, je suis toujours allongé sur mon lit à fixer le plafond.

Dans des moments comme celui ci, j'aurai écris, pour me vider la tête et changer de point de vu. Peut être qu'écrire sur Will peut m'aider, au point où j'en suis autant essayé.

Je me lève péniblement et attrape mon carnet et un stylo.

"18h48. -
À mon meilleur ami décédé.
Cette personne parfaite à mes yeux qui ne peux être comparer à eux.
Il est parti sans en avoir décidé et nous à laissé seul sans qu'on y soit préparé.

À mon meilleur ami décédé.
Celui qui a toujours cru en moi et ça sans foi ni lois.
Il est parti et nous a laissé mais je crois que même lui n'y étais pas préparé.

À mon meilleur ami décédé.
À son don pour me faire sourire et sa joie de vivre dont j'ai su me nourrir.
Sache que même sans toi à nos côtés
Tu seras pour toujours celui que j'ai préféré. - "

C'est en son absence que j'écris le mieux, je pense qu'il aurait sourit en lisant ça.

Je referme le carnet et retourne sur mon lit. Je sers le carnet contre moi alors que je me rallonge avant de regarder à nouveau le plafond.

Le vide est toujours là, je ne me sens pas mieux...