GOOD AS GOLD 2 (Terminé)

45-New him.

Previously on good as gold 

-Harvard a décidé de ne pas intégrer Sean suite aux révélations d'Alan

-Il est allé en soirée et à rencontrer une fille super ( cheloue) : Halsey ! 

***

PDV Lana

Cela fait près de quatre jours que je n'ai pas de nouvelles de Sean.

En temps normal, je ne m'inquièterais pas. Nous ne sommes pas du genre à discuter sans cesse par SMS. Mais je n'ai pas de nouvelles de lui, ce, depuis qu'il m'a quittée au comisseriat. Ça va bientôt faire quatre jours à la fin de celui ci.

Et oui, je m'inquiète. Lors de l'appel passé devant moi, je voyais bien que quelque chose n'allait pas. Je me suis doutée qu'il s'agissait d'un problème avec Harvard. Il n'y a que les choses qui lui tiennent à coeur qui pourraient lui provoquer telle émotion. Harvard, son père et moi. Et c'est tout.

Donc, Harvard, c'était évident. Alan m'avait prévenue que si tout se sachait, il nous exposerait.

Mais ça m'agace que Sean ne m'en parle pas cependant. Est-ce qu'il m'en veut?

Il m'en veut de n'avoir rien dit plus tôt ?

Je crois que oui. J'essaye de me convaincre que j'avais raison de ne rien dire, mais je m'en veux. C'est horrible. Je suis mitigée entre un peu de rancune pour ce qu'il m'a fait subir, mais en même temps soulagée puisqu'Alan est enfin derrière les barreaux, mais je m'en veux de n'avoir rien dit plus tôt...

Avec toutes ces histoires, je n'ai même pas pu avancer dans ma marque de maillots de bain. Je devais réserver un petit séjour dans les caraîbes pour mon premier shooting avant d'exposer le tout au grand public, mais je n'ai même plus la tête à ça...

Ca m'agace, j'étais bien partie, motivée, mais là j'ai la tête à ne rien faire. Si ce n'est passer ma journée sous le lit.

Malheureusement, je vais devoir renoncer au bonheur que m'apporte le lit aujourd'hui. Je suis convoquée par l'université pour enfin finaliser ma désinscription. Je n'ai guerre envie de m'y rendre. Mais si c'est la solution pour enfin sortir de cet enfer...

Malgré ma nonchalance j'ai tout de même pris le temps de me chouchouter. J'avais l'impression que c'était un peu la seule chose qui me remonterait le morale en ce jour: me soigner à l'extérieur. Alors j'arrive à l'université un peu plus joyeuse que je ne l'étais ce matin.

Je constate que l'on m'ignore. Étrangement. Les autres étudiants m'ignore. Ont-ils grandi ? Ignorer les autres ce n'est pas le genre de ces pauvres ingrats. Mais on va dire que cela me fait du bien de passer un peu inaperçue. Pour une fois.

Je règle rapidement mes dus à l'administration. J'ai plutôt l'impression que le proviseur est heureux de me voir dégager de cet établissement. En effet, il ne m'adresse aucun geste de sympathie, si ce n'est qu'un sourire lorsqu'il prononce la phrase :

" En espérant ne plus vous avoir dans nos pieds. A jamais."

Croyez-le ou non, même si tout ceci est symbolique— puisque que je n'allais déjà plus en cours— ça me fait beaucoup de bien.

Ca veut dire que j'ai enfin fini avec tout ça. Avec l'université et tout ce blabla qui n'a jamais rien signifié pour moi, mise à part de la dépression, beaucoup d'angoisse.

J'ai l'impression d'avoir un poids libéré dans ma poitrine. Un gros poids.

Mais j'aurais dû me douter que cet instant de bonheur ne durerait pas très longtemps. Rapidement on me bouscule, et je sors de mes rêveries.