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Pendant ma semaine, dure et fatigante, je n'avais cessé de penser à la belle habituée des puces. À ses sourires enfantins et si rayonnant, à ses yeux pourtant sombre mais lumineux. Je n'arrivais pas à enlever sa voix de mon crâne, ni même son visage de mes pensées. C'était bien la première fois qu'une femme m'attirait autant et qu'elle en hante mes pensées continuellement, alors je s'eu que ça n'était pas qu'une simple attirance.
J'avais souvent ressenti cette sensation, d'être attiré par une fille, de la trouver belle, sublime et intéressante. C'était même dans ces moments là, que je m'interrogeais sur mon orientation sexuelle. Je ne ressentais aucun désir sexuel envers elles, mais ne pouvait m'empêcher de détailler leurs formes, et leurs visages, ce que, je ne faisais pas aux hommes, alors la conclusion avait été vite faite.
Mais cette sensation n'a jamais été aussi forte, jamais jusqu'au point où je veuille faire avancer les choses ou même entendre sa voix douce me parler. Elle avait eu l'effet d'un coup, de foudre dirait sûrement les romantiques, mais pour moi même la foudre n'aurait pas été assez puissante. En une apparition, en un sourire, elle avait chamboulé mon quotidien.
Ce fameux quotidien qui se résumait à aller au travail la semaine et me reposer dans mon petit studio les week-ends, ainsi qu'observer le monde dehors sans jamais m'y mêler. J'étais de côté, effacée comme ça a toujours été, mais elle m'a donné l'envie de changer. Elle m'a donné, inconsciemment, la force d'affronter la foule et d'enfin exister auprès d'elle - ce que, avant je pensais impossible.
Alors me voilà, carton en main, objets dedans, le mener à cette fameuse table sans valeur - donnée cette fois-ci par l'ami de samedi dernier -. Je croise des personnes âgées qui me saluent poliment, des jeunes qui déambulent dans les allées en riant avec leurs amis. Des voisines qui se parlent de leurs quotidiens, en veillant sur le petit groupe d'enfant qui s'amuse aux billes. Le regard bienveillant de mon voisin me scrute et un sourire franc se forme sur son visage, son fils n'est pas dans les parages alors je m'abstiens d'aller à sa rencontre.
Une fois tout mes objets sans aucune valeur, placé sur le bois effrité de ma table, je laisse mon dos s'appuyer sur le mur, mon regard sondant la petite foule qui commence à débarquer. Le bruits devient bien vite élevé mais reste chaleureux et bon vivant, car ce sont justes des discussions entre voisins et voisines, amis et connaissance. Alors l'atmosphère joviale que j'apprécie tant plane dans l'air et me rend joyeuse.
__ Moonbyul ! crie une voix un peu trop familière.
Je me tourne vers celle-ci, apercevant Jinyung au bras d'une personne qui me fige sur place. Son regard pétillant se plante dans le mien, et un sourire amical étire à son tour un son beau visage. Ils s'approchent tout deux de ma personne, mon regard ne pouvant s'empêcher de jongler entre leurs bras enlacés et leurs faciès heureux.
__ Tu es revenu ! Ça me fait extrêmement plaisir ! après avoir dit ça il se tourne vers la belle blonde dont je n'arrivais pas à détacher mon regard, Je te présente Yongsun, et Yongsun je te présente Moonbyul. finit-il tout sourire.
__ Enchantée. dit-elle simplement en m'offrant un énorme sourire.
Je reste fixe pendant un moment, avant de me reprendre sous leurs regards interrogateurs. Puis sans trop réfléchir, sûrement le choc je m'élance :
__ M-moi aussi, je vois que tu as trouvé ta copine ton père doit être content.
Ils restent figés pendant ce qui me semble être une heure, - quand bien même il s'agisse de secondes - puis éclatent tout deux de rires sous mon regard perdu. Puis c'est la jolie Yongsun qui explique leurs hilarités.
__ Nous ne sommes pas ensemble ! C'est juste un ami !
__ Qu'est-ce que tu es drôle... se calme le noiraud en s'essuyant une larme, perlant au coin de son œil.
__ P-pardon.
Je sentis mes joues rougirent de gêne, et le regard amusé de la jolie blonde ne m'aidait en rien. J'étais tellement embarrassée que je sentais mon cœur battre plus fort dans ma poitrine. C'est pour cette raison que je déteste les liens sociaux, je n'arrive pas à m'exprimer correctement, et je fini toujours gênée. Je baissais alors mes yeux sur mes mains entrelacées, je détestais ce sentiment, celui d'être ridicule.
Je ne savais pas pourquoi cette simple discussion me donnait ces impressions. J'avais juste envie de me cacher dans un trou de sourie et ne plus jamais en sortir. Je n'aimais pas me ridiculiser devant les autres et surtout, devant elle. Je fus prit d'un sursaut quand je vis deux mains s'accrocher aux miennes, c'était doux, c'était chaleureux, et quand je relevais mon regard, je croisais le sien, bienveillant.
__ Est-ce que ça va ?
C'était une simple question, je pouvais mentir, m'enfuir ou même rester muette. Mais son visage et sa sincérité avait eu raison de moi.
__ Non. répondis-je dans un souffle.
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Je le trouve bizarre. S'il y a quoi que ce soit, n'hésitez pas à me le dire, que ça soit un avis négatif ou des conseils.
J'espère qu'il n'ait pas mauvais, j'adore écrire cette fanfiction, j'adore ce pairing.
