Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
∘♡༉∘
Quand je regardais derrière elle, plus personne n'était présent, juste Hwasa qui n'arrêtait pas de me regarder avec insistance. Les mains derrières son dos, un sourire satisfait aux lèvres, j'avais beau l'interroger du regard, elle n'expliquait pas cet air réjoui qui l'avait subitement pris.
_ Que disais-tu déjà ? Quel mot employais-tu ? me questionnait-elle faisant durer le suspense.
_ Qu'est-ce que tu veux dire ?
_ Aah oui ! m'ignorait-elle, Effrayée, tu l'avais effrayé. Pourtant...
Impatiente, je croisais les bras sur ma poitrine, le jaugeant d'un air mauvais. Dieu seul sait à quel point je n'aime pas qu'on face traîner les choses.
_ C'est pas ce qu'elle m'a semblé être en me donnant ça...
En quelques secondes seulement, ses bras remontaient devant mes yeux, ses doigts me tendant un morceaux de papier soigneusement plié. Elle approcha ledit papier encore plus prêt afin que je réagisse, ma main le prenant enfin en elle. Je l'ouvrais sous son regard enjoué et le mien, étonné, se planta dans le sien.
_ Son numéro ! Si tu me dis qu'elle est une fois encore apeurée de ta personne je te tape l'arrière des oreilles !
_ J'y crois pas... soufflais-je
_ Tu as la preuve devant les yeux idiote ! continuait-elle en ne perdant aucunement son engouement.
_ Comment elle a su que je travaillais ici ?
Hsawa qui jusque là était excitée comme une puce, se stoppa à mon questionnement. Son regard me traduisait son agacement.
_ Byulie, quel importance ça a ? La seule chose que tu devrais retenir c'est qu'elle n'a pas du tout peur de toi, et qu'elle est peut-être intéressée ?
_ Je ne veux pas être pessimiste, mais vaut mieux ne rien prédire, surtout quelque chose d'aussi gros.
_ D'accord... D'accord... Alors laissons le temps au temps. Mais ne te questionne pas trop alors, laisse toi juste aller ?
Je souriais à sa phrase, elle n'avait pas complètement tord, pour une fois je décidais d'enfin profiter sans me questionner à en me torturer l'esprit. Une fois à nouveau attablé devant nos boissons devenues, depuis le temps, tièdes, on profita de cette ambiance détendue. Peu de clients étaient venus aujourd'hui, c'est dire que les seuls arrivants étaient pour la plupart des personnes d'âges murs ou âgés.
Et rare était les jeunes qui venaient. Quelques uns, comme moi qui dévoraient les livres comme je le faisais. Mais c'était quelques exceptions, et ca avait le don de m'attrister ainsi allait la vie. Maintenant nous avions les téléphones pour lire, sur des plateformes gratuites, ou payantes mais plus grand monde ne semblait apprécier les livres sous format papier.
Pourtant, c'était à mes yeux bien mieux. D'avoir cette satisfaction que le livre est notre, pourtant moi aussi je lis sur téléphone, mais à mes yeux rien n'égale un bouquin. Je sortais de mes pensées quand ma collègue me salua avant de partir aux bras de son compagnon. Comme convenu je fermais la librairie à clé, et partais en sens inverse de la brune.
Peu de monde était de sorti, le vent soufflait bien plus qu'à l'ordinaire, et le ciel se couvrait, un orange pointant sûrement le bout de son nez. Par chance je portais un sweat à capuche, de quoi un minimum me protéger en risque de pluie. Je sentais déjà la fraîcheur et l'odeur de la future averse, et j'en était déjà satisfaite. La pluie avait une action relaxante sur mes pensées, son odeur et sa fraîcheur m'enivrait et c'est donc tout particulièrement que j'appréciais la pluie.
C'était pas rare que je rencontre des personnes comme moi, mais souvent étaient celles qui aimaient la pluie seulement à l'intérieur et au chaud. Moi, peu m'importait, que je sois sous ou hors, j'appréciais ce temps, j'appréciais les grondements que le tonnerre pouvait avoir. Cette sensation que le ciel se déchirait à chaque d'étonnement. J'appréciais le parcours abstrait des éclairs, et surtout la lumière éphémère qu'ils pouvaient produire.
Et en seulement quelques minutes, des gouttes commençaient déjà à s'écraser au sol. Les ruelles recouvertes de pavé devenaient glissante, mes pas ralentissants considérablement. Pensant être seule, je fus surprise d'entendre une voix féminine s'agacer, et en relevant les yeux je tombais nez à nez avec Yongsun, trempée, qui elle n'avait aucun sweat à capuche pour protéger sa belle chevelure de blé.
∘♡༉∘
J'écris vraiment tardivement, il a plu aujourd'hui, j'ai vraiment adoré et ça m'a inspiré.
J'espère qu'il vous plaît. Je me répète mais c'est important, n'hésitez pas à me dire mes erreurs. Ou votre avis tout simplement.
