Est ce que je devais allé le voir ?Est ce que je devais allé le voir et lui dire toutes les choses qui me passaient par la tête ?
Je pourrai lui dire que je ne faisais que penser à lui. Que toutes les choses qu'il m'avait dites, avaient fait naître une sensation nouvelle chez moi. Pas une seule nuit passait sans que je m'endorme avec son visage dans mes rêves. Que malgré tout ce que j'ai pu dire ou faire, je n'avais qu'une envie: le voir et le tuer.
J'avais envie d'allée le voir et lui dire que toutes les pensées que j'avais à son égard, étaient des pensées à pousser meurtrière.
Si j'avais continué à suivre ses fameux cours d'art martiaux, je me serai jeté sur lui et je lui aurai cassé la figure. Malheureusement, la dure réalité faisait que la seule chose que je pouvais faire, était d'aller directement le voir et de fermer de manière menaçante son casier.
Il sursauta presque, et quand ses yeux émeraude rencontraient les miens, mon élan de fureur se dissipa. Je me ressaisis vite, et gonfla le torse:
—Tu n'es vraiment qu'un sale con prétentieux. J'espère que tu es au courant de ça, Parks.
Il ne comprit pas ma réplique, et se contenta de fermer son sac a dos -après avoir mis les quelques livres qu'il y avait dans son casier.
L'arrivé de William et Max le priva de toute explication.
—Qu'est ce qu'il t'arrive, la française ? T'as l'aire de mauvaise humeur.
—Ton rencard s'est mal passé ?
À l'évocation de l'événement de la veille, mon regard dévia tout de suite vert Tyler. Un éclair de génie passa dans ses yeux, et il fût pris d'une envie subite de parler. Je tournai les talons, ne voulant pas entendre ses mensonges à nouveaux, et rentra directement dans ma salle de classe.
Je m'assis au fond, déposai ma tête sur la table et fermai les yeux. J'avais très mal dormir hier soir. Je ne pus m'empêcher de ressasser tout ce qui c'était passé en seulement deux petits jours. Comment en aussi peu de temps, j'avais réussi à participer à tout ça d'événement ?
Rien que lundi, j'avais séché pour la première fois les cours. Tout ça pour me rendre dans un zoo avec un garçon qui m'a remballé trois heures plus tard. Le jour même, j'avais pris l'horrible décision de rejouer du violon. Ensuite, vint mardi. J'allais avoir pour la première fois un rencard. Un rencard qui s'est trouvé être complètement désastreux.
Et à qui le dois-je ?
A le seule, et l'unique, garçon qui ne fait que me tourmenter. J'ai nommé: Tyler Parks.
Même si je lui en voulais terriblement d'avoir gâché mon rencard, je ne pouvais pas porter toute la faute sur lui. J'en étais pour quelque chose. Si je n'avais pas était aussi naïve, je ne serais pas tombé dans le piège de Tyler. J'ai abonné Andrew pour un autre garçon lors de notre premier rencard, ça m'étonnerai qu'il en veuille en deuxième.
Je tapa mon front assez violemment sur la table, intensifiant mon mal de crâne. J'avais dû me récolter un bleu, c'est pas malin.
—Tu es en depression ?
Je ne bougeai que ma tête, la tournant vers l'émetteur de la question. Je découvris sans surprise, Cassandra.
C'est vrai qu'avec mon pull à capuche et ma tête de déterré, je ressemblais fortement à quelqu'un qui n'en pouvait plus de la vie. J'avais des cernes de deux jours, et mon teint avait sûrement du perdre quelques couleurs.
—Je suis malade.
—Un sale rhume ?
J'hocha la tête, face au diagnostique de mon ami Adam.
J'avais fait de la fièvre hier, dans la nuit. Tante Marie avait accouru après deux de mes quintes de toux, me prouvant que les murs de cette maison étaient fin comme du papier. Elle avait prit ma température, donnée des médicaments et venait régulièrement changé la serviette sur mon frond. La pauvre, elle aussi n'avait pas dû bien dormir, et devait sûrement se trimbaler la même tête que moi.
Mon mal de crâne ne se dissipa pas, encore moins quand la sonnerie du déjeuner retentît. Je dû me boucher les oreilles, par peur que mon crâne explose. Je marchais tout doucement dans les couloirs, forçant Adam et Cassandra à ralentir le rythme. Le calvaire ne fût que continuer quand nous arrivâmes dans la cafétéria. Les bruits de plateau, les cris ou encore l'odeur de certaine nourritures me donnais une profonde envie de vomir.
Je cachai mon mal être à mes amis lorsqu'ils me demandaient comment je me sentais, mais ils étaient facile pour eux de comprendre mon mensonge.
Arrivé à la table, je du faire preuve d'une immense délicatesse pour déposer mon plateau. Je ne voulais pas aggravé les choses dans ma tête, le chantier qui s'y déroulait était déjà assez bruyant.
—Tu es sûre que ça va Anna ?
Je fis du mieux que je pu pour répondre à ma cousine, et préférai me concentrer sur mon assiette de pâte carbonara. Mangez quelques chose à base de lait était déconseillé dans mon état, mais j'avais tellement faim que je m'en moquait.
Un violant bruit me fis froncer des sourcils. Des éclats de voix surgirent au fond de la cafétéria, faisant relever toutes les têtes. Une bagarre venait d'éclater, attisant la curiosité de toute les personnes se trouvant autour de moi.
L'agitation devenait de plus en plus insupportable. Ne pouvant resté une minute de plus, je quitta précipitamment mes amis.
Ma tête me faisait vraiment mal, j'avais pourtant pris des médicaments pour que ça se calme. Ma visions commençait à faiblir, et je me sentais bizarrement attiré vers le sol. Le long couloir du lycée tournait beaucoup, m'obligeant à m'accrocher au casier pour avancer.
—Annabelle!
Je ne me retournais pas, n'ayant pas la force. Je préférai continuais à avancer. Je ne sais même plus où je voulais aller, tout ce à quoi je pensais c'était de ne pas tomber.
—C'est pas le moment Tyler, lui dis-je dès que j'en trouvais la force.
J'avais eu l'impression d'avoir crié, mais en réalité ma voix n'avait était qu'un faible murmure.
Ma respiration devenait de plus en plus forte, je n'entendais qu'elle. Je menais une guère acharnée contre mes paupières, les obligeants a resté ouvertes. Puis il vint se poster devant moi. Son aire dure disparut à la minute où il vit ma tête, le replaçant par un plus soucieux. Quand je sentis toutes forces me quitter, ses bras vinrent fermement me supporter.
—Annabelle !
Ses yeux vert furent la dernière choses que je vis avant de tomber dans l'oublie.
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La joueuse de violon
Teen FictionElle avait oublié de voir, oublié de respirer et même de boire. Enfaite, Annabelle avait tout simplement oublié de vivre. Pas parce qu'elle ne pouvait pas, pas parce qu'elle avait peur ; elle avait juste oublié. Dés qu'elle avait arrêté de jouer de...