Morceau 17.2

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Lorsque j'arrivais devant la maison, Andrews se tenait juste devant le porche. Il ne tarda pas à me voir, et me sourit. J'essayai au mieux de lui rendre l'appareil, lui lançant un léger mouvement des lèvres.

—Anna, est ce que ça va ? Il s'approcha de moi, une main dans les cheveux. Tu as l'air d'avoir froid, viens rentrons.

J'avais froid c'est vrai, mais se n'était pas à cause de l'aire frais de la nuit. La chaleur de son corps m'avais procuré un manque, me laissant à nu. Je l'avais à peine touché, et pourtant c'était comme si il m'avait enveloppé de tous son corps.

—Je t'ai cherché partout, commença t-il. Je suis allé dans l'abris, et c'est là que Elijah m'a dit qu'il t'a vu.

—Elijah ?

—Le mec qui était à l'intérieur, il avait le blouson de l'équipe de football.

Il devait sûrement parler du garçon au joint, mais ne l'ayant pas vu concrètement je ne pouvais être sur.

—Il m'a dit que tu es partis avec Tyler.

Sa mâchoire c'était légèrement contracté, et le ton qu'il avait employé était pleine de rancoeur.

—Oui, tes amis voulaient me faire fumer du cannabis. Tyler m'a aidé à m'échapper.

—Ils ont essayé de te faire fumer ?

Andrews eu comme un rictus, mais voyant mon air grave, il se stoppa et s'excusa. Il m'expliqua ensuite que Elijah et d'autre membre de l'équipe, faisaient souvent se genre de chose dans sa cabane durant les fêtes.

—Et tu les laisses faire ?

Il souleva simplement ses épaules, avant d'apporter son gobelet à ses lèvres.

—Ils ne dérangent personne, tant qu'ils restent dans la cabane.

Je me demandais si il en avait déjà pris ?

Ils étaient coéquipiers, il devait sûrement traîner avec eux de temps à autre. Je suis sûr de les avoirs déjà vus manger ensemble à la cafétéria. Ça ne m'étonnerai pas qu'il est déjà fait une "séance", avec eux.

—Tu as déjà, fumé avec eux ?

Au lieu de faire des milliers de suppositions, autant lui poser directement la question.

Andrews fut surpris de ma question, mais fini par me donner une réponse négative. Il parut amusé et finit par se confier:

—Enfin oui, j'ai essayé une fois. C'était vraiment le pire goût que j'ai jamais eu dans la bouche.

Il fit une moue de dégoût, avant de prendre une gorgée dans son verre, enlevant le goût imaginaire.

—J'avais l'impression de mangé de la pâté pour chien.

—Tu en as déjà mangé, peut-être ?

On se lança un regard complice, puis nous dévions dans un rire commun. Le léger blanc qui s'installa ensuite, me rappela automatiquement pourquoi je le cherchais.

La joueuse de violonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant