Cela fait deux jours qu'IBRAHIMA m'a raconté son histoire et cela fait deux jours que je n'arrive pas à dormir. Je veux l'aider mais je ne sais pas comment m'y prendre. Je suis amoureuse de lui et je sais que je ne suis pas indifférente à ses yeux mais il y'a un blocage venant de lui. On dirait qu'il a peur d'aimer, peur de souffrir à nouveau et si je m'engage à être avec lui, je dois le reconstruire, reconstruire son cœur. Franchement je ne sais pas si j'aurai cette patience. De l'autre côté il y a mon désir d'être avec lui, rien que lui. Je suis vraiment perdu. Depuis lors on ne sait pas vu. Je ne sais pas comment le regarder n'empêche je vais aller le voir ce soir à la descente.
Je suis devant mon miroir depuis une quinzaine de minute à voir si je suis parfaite ; ce qui ne m'est jamais arrivé auparavant. Je veux être parfaite pour lui ; rien que pour lui.
Ma maman a frappé à ma porte m'informant que j'ai de la visite. Franchement j'ai failli pleurer. Il fallait que quelqu'un vienne gâcher ma soirée. En même temps je me demandais qui cela pouvais être parce-que moi je n'ai pas d'amis même au travail à part MOUSTAPHA avec qui je prends du café dès fois.
Je suis descendu des escalier l'air énervée jusqu'au moment où je l'ai aperçu lui. Sa beauté est tellement mise en valeur que l'envie de l'embrasser est la seule chose qui m'anime mais je garde mon calme.
Moi : Bonsoir
IBOU : Enfin elle est là, bonsoir.
Il m'embrasse à la bouche en se levant. Sérieusement j'avais des papillons au bas ventre.
IBOU : Tu es magnifique ce soir. Tu dois sortir ?
Moi : Tu n'es pas mal toi aussi. Euh oui je dois sortir
IBOU : Oups ; moi qui voulais t'inviter à dîner vu que ça fait deux jours que tu me boycott
Moi : En fait c'est toi que je voulais rendre visite
IBOU : Dans une si belle robe et non en jean ?
Moi : Rire. Arrêteuh
IBOU : En tout cas je suis flatté. Bon allons-y avant qu'il ne fasse tard
Moi : Attend que j'informe ma mère
IBOU : D'accord je t'attends.
Nous y voilà autour de notre table.
IBOU : Alors tu vas me dire pourquoi tu m'as abandonné durant deux jours ?
Moi : C'est à cause du travail
IBOU : Le travail n'est pas une excuse valable car tout ton travail tu le faisais chez moi. Ou devrais-je dire on le faisait ensemble. Tu me mens maintenant ?
Moi : Non je ne te mens pas
IBOU : Dans ce cas dit moi la vérité. Entre nous deux il ne doit pas y avoir de cachoterie et tu m'es indispensable alors tu ne devais pas rester vingt -quatre heures sans me voir ou m'entendre. Ce n'est pas normal
Moi : Excuse-moi je sais que j'ai tort. C'est juste que je ne savais pas comment te regarder après tout ce que tu m'as dit
IBOU : N'est-ce-pas toi qui m'as demandé d'aller de l'avant et de vivre avec mon passé ?
Moi : C'est bien moi
IBOU : Dans ce cas ne me fais pas ça. C'est toi qui dois m'aider à surmonter mes problèmes.
Moi : Tu as raison. Je suis désolée
IBOU : C'est tout ?
Moi : C'est tout genre ?
IBOU : C'est tout ce qui t'empêchait de me voir
Moi : Oui
IBOU : Pourtant tes yeux disent autre chose
Moi : N'importe quoi. Tu es voyant maintenant
IBOU : On verra bien tout à l'heure. Tu viens dit-il en me tendant la main.
Je saisi sa main et il me pose sur ses genoux. Il me fixe et je baisse la tête. Il se met à rire.
IBOU : Tu es timide maintenant ?
Je ne lui réponds pas et continue à jouer avec mes doigts. Je suis toute gênée. Il pose ma tête sur sa poitrine et je le serre dans mes bras. On est resté ainsi pendant plusieurs minutes sans se parler.
IBOU : Tu sais j'ai des sentiments pour toi. N'empêche j'ai peur de m'engager avec toi et te faire souffrir. Je ne sais pas si je serai capable de t'aimer. En aucun cas je ne veux perdre la relation qu'il y a entre nous raison pour laquelle je ne veux pas m'engager. Si cela ne marche pas je risque de te perdre
Moi : Je te comprends mais moi aussi je ne peux pas t'attendre éternellement
IBOU : Oui, je sais
Moi : Je te demande juste de faire des efforts
IBOU : Je ferai de mon mieux pour que les choses marchent entre nous
Moi : Ceci me rassure. Dis-moi, que comptes-tu faire maintenant ?
IBOU : Je vais recommencer à travailler à l'entreprise. MOUSTAPHA ne cesse de me répéter qu'il est temps que j'assume mes responsabilités, le con
Moi : Voilà quelque chose de positif
IBOU : De plus, j'ai décidé de rencontrer PA HANNE. Je lui dois bien ça. Je pense que je vais m'y rendre dans la semaine où dans la semaine qui suit
Moi : Sois sûr que tu es prêt à faire face à ton passé, c'est le plus important parce-que du moment où tu commences à revoir ceux qui ont marqué ton existence, les choses ne vont plus jamais s'arrêter
IBOU : Je pense que je suis prêt
Moi : Tu le penses où tu l'es
IBOU : Rire. Je le suis.
Bonne lecture à tous
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Le soûlard du coin
AléatoireCette chronique reflète la vie d'un soûlard qui n'avait plus espoir en la vie mais sauvé par la détermination sans intérêt d'une jeune fille bien instruite. Je vous invite à découvrir cette histoire qui touche les maux de notre société.