PARTIE 16

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Vu le décor je pense que je suis dans un hôpital. Qu'est-ce qui m'a amené ici ? Les derniers propos de IBOU défilent dans ma tête. Je pense qu'il est malade ; s'il pense que je vais l'abandonner juste parce-que ma capricieuse maman le souhaite il se trompe.

... : Vous vous êtes réveillée alors. C'est un homme au blouse blanche qui vient de faire son entrée

Moi : Qu'est-ce que je fais ici ?

... : Vous étiez évanouie c'est pourquoi on vous a amené ici mais ça va maintenant. La grossesse n'est pas facile à gérer. Vous devez faire très attention concernant vos déplacements et évitez les chocs émotionnels. 

Moi : Pardon qui est enceinte ?

... : Vous ne savez pas que vous êtes enceinte de quatre mois ?

Moi : Quatre mois vous dites ? Non ce n'est pas possible

... : Aucun symptôme ne s'est manifesté ?

Moi : J'ai eu des maux de ventre et des vertiges mais je ne doutais pas que cela soit une grossesse

... : Je vais vous suggérer un gynéco si vous voulez

Moi : Je laisse ça entre vos mains

... : Mon nom c'est Mr SYLLA ; ta famille est dehors je vais la laisser entrer

Deux minutes après ma mère, tata NDEW et IBOU ont fait leur entrée.

Ma mère : j'ai demandé au médecin les raisons de ton évanouissement il m'a dit de te le demander directement. Tu as quoi ?

Moi : Je suis enceinte de quatre mois

Ma mère : Tu aimes trop jouer dans les moments sérieux. Dis-nous ce que tu as vite fait on a assez patienté

Moi : Je suis enceinte de Quatre mois ; est-ce que je l'air de jouer ?

Ma mère : Maintenant tu joues à la pute dehors ? Ma seule et unique fille se permet de tomber enceinte sans s'être mariée. Il ne manquait plus ça. En plus c'est un soulard le père. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une trainée dans ma maison. Tu vas vite avorter et m'enlever ce batard qui vit dans ton ventre.

Moi : C'est mon enfant pas le tien. Je vais garder mon enfant que tu le veuilles ou non

Ma mère : NDEW tu as vu ce que ton soulard de fils a fait à ma fille. Je ne veux plus que ton enfant s'approche du mien. Sortez de cette chambre immédiatement.

Tata NDEW : KHADIJA essaie de te calmer ; ce n'est pas comme ça que des adultes règlent leurs problèmes. Ceux-là tu ne peux pas les séparer ; la vie d'un enfant est maintenant en jeu. Pour le bien de tous je pense que tu dois accepter leur union.

Ma mère : Ce n'est pas à toi de me dire la manière dont je dois régler mes problèmes. Moi KHADIJA la dame tant convoitée je ne vais pas laisser ton idiot de fils salir mon image en passant par ma fille

Tata NDEW : N'insulte plus mon fils. C'est-pas comme s'il avait violé ta fille. Ils sont deux adultes conscients de leurs actes. Ta fille ne trouvera pas un homme meilleur que mon fils.

Moi : Maman arrête avec tes histoires de dame convoitée et pense à mon bonheur. C'est IBRAHIMA que j'aime et je ne vais pas renoncer à cette amour pour rien au monde

Ma mère : Si c'est lui ton bonheur tu ne vas jamais être heureuse. Je vais de suite appeler ton père pour l'informer de la gravité de la situation

Moi : Ce n'est pas nécessaire parce qu'il ne fait que ce que tu veux. Ses paroles ne valent pas grands choses

Ma mère est sortie parlée à mon père au téléphone dans le couloir. IBOU est venu s'assoir à mes côtés me chuchotant à l'oreille que tout ira bien. Je ne cesse de pleurer à cause du comportement de ma mère. Je suis vraiment surprise qu'elle préfère la perception positive de son image au profit de mon bonheur.

Ma mère : Ton père dit qu'il ne te veut plus dans sa maison si tu décides de garder cet enfant et de rester avec cet ivrogne.

IBOU : Tata KHADIJA, avec tout le respect que je vous dois nous n'allons pas tuer notre enfant pour te faire plaisir. Ta fille m'a intégré dans la société quand personne ne souciait de moi. C'est grâce à elle si aujourd'hui j'ai envie de vivre. Elle a osé s'approché d'un ivrogne, d'aider cet ivrogne, qui n'est autre que moi, à abandonner l'alcool. Si vous ne voulez plus d'elle moi je vais vivre avec elle car cette vie saine que j'ai commencé à mener je ne le dois à personne d'autre qu'elle. De l'amour elle m'en a assez donné et je compte lui rendre ça comme il se doit. Je vais l'aimer, la chérir, la soutenir jusqu'à mon dernier souffle. Après la naissance de notre bébé, je vais l'épouser même si cela va à l'encontre de vos désirs. J'espère juste vous allez changer d'avis avant la naissance de votre petit fils ou petite fille. Rien ne me ferai plus plaisir que de vous voir heureux à côté de votre fille.

Ma mère : Je pense que je n'ai plus rien n'à faire ici.

Quand ma mère est sortie, tata NDEW a commencé à pleurer de chaudes larmes.

Tata NDEW : Excuse-moi mon fils. Je suis la cause de tous tes malheurs. Je regrette beaucoup de chose dans ma vie. Je ne vais jamais me pardonner toutes ces souffrances que tu encaisses. Je pouvais t'en épargner ; j'aurais dû t'en épargner. Tout ça me ronge le cœur tous les jours. Tu dois avoir honte d'avoir une mère comme moi.

IBOU : Ne dis pas ça maman. Tu as pensé avoir bien fait dans le passé. C'est mon destin tout ce qui est en train de se passer et je vais essayer de le vivre avec philosophie. La situation pouvait être pire. Tu es ma fierté et je ne vais jamais avoir honte de te présenter comme ma mère. Vous êtes les femmes de ma vie. Je ne plus vous voir pleurer si ce n'est des larmes de bonheur.


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