PARTIE14

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Aujourd'hui c'est le deuil de PA HANNE. La cérémonie funéraire se tient chez IBOU. Sa mère est venue s'installée à la maison. La maison est peuplée de monde. La presse a divulgué l'information et tout le pays est au courant du décès du riche sans enfant dénommé PA HANNE. Etant au courant de son amour envers IBOU, ses amis lui présentent leurs condoléances. Après l'enterrement beaucoup de personnes sont rentrés. Vers dix- sept heures un groupe de personnes est venu se présentant comme la famille de PA HANNE. Je leurs ai amené auprès de tata NDEW. Je leurs ai apporté à manger et à boire et ils se sont bien régalés pour des personnes qui ont une quelconque tristesse. Ils ont demandé à voir aussi IBOU. Je suis allée appeler ce dernier qui était dans sa chambre avec MOUSTAPHA. Nous nous sommes tous rendus dans le salon et un vieux a commencé le débat.

... : On vous remercie pour votre accueil. On présente nos condoléances à sa femme même si nous sommes aussi endeuillés qu'elle. Nous sommes les frères et les sœurs de PA HANNE. Comme le deuil se limite aujourd'hui sous l'ordre de IBRAHIMA, on va aller droit au but. Je suis l'ainé de la famille et comme HANNE n'est plus là je pense qu'il est mieux pour nous tous que je prends NDEW comme troisième femme vu que c'est moi qui va maintenant gérer les biens de HANNE.

Quand il a fini son discours IBOU s'est mis à rire et tout le monde le regarde maintenant avec incompréhension.

IBOU : l'audace, franchement vous n'en manquez pas. Si vous pensez que vous allez hériter quelque chose de PA HANNE vous vous trompez lourdement. Je prie de quitter la maison immédiatement avant que je ne vous fou dehors.

... : Le batard se permet de donner des ordres. C'est toi qui risque de foutre le camp d'ici parce-que rien ne te lie à HANNE. C'est nous sa famille, on a déjà amené nos bagages pour nous installer ici.

IBOU : Vous êtes tout sauf des humains. A même pas une semaine de sa disparition vous pensez à vous approprier de ses biens. Le notaire qui est là me parler tout à l'heure du testament mais je n'avais pas la tête à ça. Je vais l'appeler pour mettre fin à toutes ces sottises que sortez de vos bouches.

Le notaire est venu lire le testament de PA HANNE et ce dernier a tous légué à IBOU.

... : Je pense qu'on peut trouver un consensus ;

IBOU : On ne va rien négocier ici. Quittez la maison toute de suite avant que je n'appelle la police.

IBOU est vraiment en colère.

... : Vous êtes un homme très gentil d'après les dires des gens. Donc laisse nous une maison et vingt- cinq millions ; c'est tout ce qu'on te demande

IBOU : Vous n'aurez absolument rien du tout ; retournez d'où vous venez et ne revenez plus jamais ici. MOUSTAPHA appelle-moi les deux vigiles pour qu'ils les aident avec leurs bagages à sortir d'ici.

... : On peut quand même passer la nuit, la route a été longue pour nous

IBOU : NON.

C'est ainsi qu'ils sont rentrés chez eux et IBOU s'est renfermé dans sa chambre encore une fois. Maman NDEW ne cesse de pleurer et j'essaie de la calmer. Je suis rentrée un peu tard dans la nuit très fatiguée.

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Le soûlard du coin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant