PARTIE17

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Cela fait une semaine que j'ai donné naissance à deux petites princesses. Le baptême a été très simple, je ne suis même pas partie au salon. Deux de mes oncles paternels, leurs femmes ; un de mes oncles maternels et quelques-uns de mes cousins et cousines étaient venus de mon côté. Du côté d'IBOU il y avait tata NDEW, MOUSTAPHA et quelques collègues de travail.

Un ami de PA HANNE qui est imam avait accepté de donner des prénoms à mes enfants. On a pris un traiteur pour le buffet.

Le jour du baptême quand l'imam a prononcé le prénom de l'un des bébés tata NDEW a commencé à pleurer car l'enfant porte le nom de MARIAMA FALL. Ensuite l'imam a pris l'autre bébé. IBOU qui est à côté de l'imam a murmuré quelque chose et ce dernier a fait de même dans l'oreille du bébé avant de crier haut et fort que l'autre bébé s'appelle AÏCHA MONICA FALL. Je venais d'avoir un homonyme. Pour une surprise, s'en était une. Je l'ai serré dans mes bras en pleurant toutes les larmes de mon corps. J'étais incontrôlable et il me répétait à l'oreille que je méritais plus que ça. Je ne vais jamais assez le remercier. Après ça les félicitations pleuvaient de partout. Certains me regardaient avec envie et d'autres avec dégoût mais je n'en faisais pas cas. MOUSTAPHA m'a présenté à sa copine FATIM qui était également venue partager avec nous notre bonheur. Je l'ai aimé dès que je l'ai vu, le courant a vite passé entre nous.

Au lendemain du baptême l'information passait déjà dans les réseaux sociaux à cause des presses en ligne. J'étais très surprise quand j'ai vu ça du moment où je n'ai pas remarqué la présence de journaliste le jour du baptême mais je dois également admettre que je connaissais pas toutes les personnes qui étaient à la maison.

Deux jours après la naissance de mes enfants, on a eu une invitée surprise qui n'est autre que tata MAME DIARRA DIOM. Tata NDEW et IBOU étaient très surpris de la revoir.

Tata NDEW : Je ne pensais pas que j'allais te revoir après ton départ pour la France

Tata DIARRA : Moi-même je ne pensais pas que j'allais revenir. HIER j'ai vu en me connectant que IBOU a deux enfants et que l'un porte le prénom de ma défunte fille. C'est ainsi que je me suis dise que j'ai maintenant une raison de vivre et comme on l'avait fait avec la défunte NDEW, nous allons ensemble élevées nos princesses. Nous devons vivre avec le passé aussi douloureux soit-il. Je vais considérer ces enfants comme mes petites filles et je ferai de mon mieux pour qu'elles aient une bonne éducation. Je suis à l'hôtel en ce moment mais je vais essayer de trouver un appartement non loin de chez vous.

Tata NDEW : Tu n'iras vivre ailleurs qu'ici. La maison est assez grande et j'aurai en permanence besoin de toi. Ces enfants sont les tiens, tu es leur grand-mère au même titre que moi. IBOU va t'aider à amener tes bagages aujourd'hui. Je vais te préparer ta chambre.

Tata DIARRA : Vous avez toujours été comme ça avec moi ceci ne me surprend pas de votre part. Maintenant qu'attendez-vous pour me présenter votre belle fille.

Tata NDEW : Ou future belle fille. Sa mère refuse catégorique de donner la main de sa fille à mon fils. C'est très compliqué je vais tout t'expliquer parce que est un membre de cette famille.

Tata NDEW s'est mise à lui raconter tout ce qui s'est passé depuis son absence jusqu'aujourd'hui. L'expression du visage de tata MAME DIARRA changeait d'un moment à l'autre. Elle ne pouvait tout simplement pas en croire à ses oreilles.

Moi ce qui m'a le plus fait mal c'est l'absence de mes parents et de mon frère le jour du baptême. Ils n'ont fait aucun signe de vie. Durant ma grossesse, après la décision de mes parents à savoir me foutre dehors, j'ai appelé mon frère pour qu'il intervient à ma faveur mais il m'a tellement insulté en me traitant de pute que je n'ose plus jamais l'appeler. Il faut vraiment que je réfléchisse concernant la personne qui doit m'aider pour que je puisse me marier.

Le soûlard du coin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant