Chapitre 4: Relation renouée.

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Cap sur l'île de la baleine !
Tu ressemble à la personne que le petit Gon m'avait décrit...
Ça n'a pas beaucoup changé ici...
Bonjour Tante Mito...
Tu es indispensable dans sa vie...
Tu es sa seule chance, sa seule chance de revivre...
Tu pourras manger à la maison en plus...
Comment va-t-il réagir ?
Gon...
N'hurle pas sur ta tante ..!
Allons dehors...
Vous vous devez de mettre les points sur les I...
Pourquoi Kirua ..?
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PDV DE KIRUA:

Nous sommes dehors. La nuit n'étant pas encore tombée totalement, le ciel est un magnifique mélange de différentes teintes de rouge. Le contacte du vent d'automne atteint mon épiderme et me procure un frisson le long de mon corps, jouant par la même occasion avec mes cheveux argenté comme il le fait si bien. Il fait calme, on entend le vent dans les arbres, leurs feuilles tombant dans sur le sol et dans les rivières. C'est d'une tranquillité absolue, le calme avant la tempête.

- Kirua...Pourquoi ? Me dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Le vent tourbillonne, jouant avec les feuilles mortes sur le sol. Pour un vent d'automne, il est relativement chaud. Il a également une odeur qui me donne envie de la respirer à plein poumon. Gon...Je suis incapable de te répondre.

- Kirua ! Réponds ! Pourquoi ?! Me dit-il bien plus énervé par mon manque de réactivité.

- Pourquoi quoi ?! Lui demandais-je calmement, me forcent à ne pas montrer que je suis moi aussi atteinds par notre rupture.

Son visage est déformé par la tristesse et la colère. Le mien reste neutre, plongé vers le sol. Je n'ai pas besoin de le voir pour le ressentir, je sais dans quel état il est pour le moment.

- Te moque pas de moi ! Crie-t-il en s'élançant sur moi de toute sa force.

Je dois faire quoi ? M'élancer aussi ? Contre attaquer ? De pas bouger...

Je me fais plaquer au sol par le Freecs, il est au dessus de moi, me tenant par mes poignets avec le visage au dessus du miens. Cette situation s'est déjà produite, pas dans le même contexte mais elle s'est déjà produite... Je me perds une fois de plus dans ses yeux ambre. Je sais qu'il me parle, il m'hurle dessus même, mais je ne peux pas regarder ailleurs que dans ses yeux. Puis, sans que je m'en rende compte, je reçois un coup sur la joue gauche. Je décide de réagir, et je l'envoie voler à quelques mètres de ma personne.

Il reprend son élan et me refrappe au visage, c'est ma joue droite cette fois ci. Je ne me défends pas, je le laisse me frapper. Deux fois, trois fois...

- Pourquoi tu m'as laissé seul ?! Crie-t-il.

Sept fois...douze fois...

- Pourquoi tu m'as abandonné ?! Cette fois ci, il hurle à se déchirer les cordes vocales. Je vois qu'il pleure à chaude larme.

Je le laisse faire, il doit vider son sac. Des larmes font leurs apparition sur mon visage également, je suis brisé de l'intérieur, je ne pensais pas que notre rupture le détruirait à ce point. Moi aussi je suis affecter, mais différament. Ses coups sont de moins en moins fort, c'est plus comme si il me poussait.

- Mais vas-y ! Défends toi... Me dit-il en me poussant le torax. FRAPPE MOI ! M'hurle-t-il en me donnant un dernier coup avant de trébucher sur aucun obstacle et de tomber sur moi, dans mes bras plus précisément.

Ce que tu es pour moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant