Chapitre 21: Le sceau.

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PDV: Kirua

J'ai finalement cédé, il était tard et je suis allé dormir. À ma plus grande déception, il ne s'est pas réveillé. Je n'arrive pas dormir, ou si je dors, je me réveille dix minutes plus tard. Je ne sais pas si c'est le stresse ou l'excitation qui m'empêche de dormir. Dans tous les cas, j'ai peur de ce qu'elle lui a fait. Gon n'aurait jamais attaqué Kurapika sans une manipulation quelconque. J'ai peur pour lui...

~

Ma lampe de chevet s'allume une fois de plus, éclairant une partie de ma chambre. Je me suis réveillé encore une fois. C'est comme si quelqu'un avait appuyé sur un interrupteur pour me réveiller, impossible de dormir. Mon regard se pose sur les meubles de ma chambre, ils sont vieux, probablement des meubles du XVII et XVIII siècle. Je me sens vachement jeune avec ces meubles autour de moi. Ils ont des siècles d'histoires et moi je suis là, avec une histoire pas si palpitante que ça, du haut de mes dix-sept ans. Je pense que je vais me lever, ça ne sert à rien de rester dans son lit à ne rien faire. Mais avant de me lever, je m'étends, mes muscles se contractent. J'élève mon bassin, ferme les yeux et plonge ma tête en arrière, ça me fait un bien fou. Je ne sais pas quelle heure il est, pourtant, je me sens en pleine forme. C'est le cas de le dire d'ailleurs, vu la forme de la couverture, je suis vraiment en forme. Ça m'étonne même, ça fait longtemps que je n'ai plus eu ça. Ça remonte, à mes jeunes années... Que je le veuille ou non, sa présence me pèse. Même si il est loin de moi à l'heure actuelle, je ne peux m'empêcher de me sentir coupable. C'est de ma faute si j'étais trop faible pour l'empêcher de me faire ces choses. Je me sens coupable de sentir, encore maintenant, ces sensations dans le bas de mon ventre. Je sais que c'est lui le responsable, mais ça n'empêche pas ma culpabilité de faire son travaille et me dire que je devais être assez fort pour l'en empêcher. Un adolescent normal profiterait de cette opportunité pour se faire plaisir, moi, ça me replonge dans une époque de douleur. J'attends que ça passe, pas le choix, impossible pour moi de me toucher.

Une fois ma petite crise passé, je me lève, je ne réussis pas à me rendormir. Je finis par sortir de ma chambre et me dirige vers la pièce qui nous sert de cuisine, bon, c'est littéralement une cuisine. J'ouvre la porte du réfrigérateur et me prends une tablette de chocolat blanc praliné, mon préféré. Quand je ferme la porte, je suis surpris par un blond appuyé sur le plan de travaille. Je fais un bond assez haut pour me coller dans un coin supérieur de la pièce, le chocolat entre les dents. Mon ami commence à rigoler. C'est drôle hein ?!

- Aller redescends, Kirua. Dit-il entre deux rire.

- Tu m'as fait peur idiot ! Dis-je une fois redescendu, légèrement amusé par la situation.

- Tu m'as manqué, Kirua.

- Toi aussi tu m'as manqué, Kurapika. Dis-je en l'enlacant.

Ça fait un bail que je ne l'ai plus vu, ça fait du bien de le voir. Rien n'a changé chez lui, en dehors du fait que son Nen est devenu bien plus puissant. Il est maintenant plus petit que moi, mais ça, c'est indépendant de sa volonté.

Je mets ma main sur sa tête et la lui frotte. Il veut se debattre mais je le tiens sous mon bras, je continue de lui faire un shampoing.

- Lâche moi !

- Ça, c'est pour toutes les fois où tu t'es moqué de ma taille ! Dis-je en rigolant et le lâchant.

Il essaie de se recoiffer, en vain. Il rigole aussi, amusé par son karma. Ça fait du bien de le revoir, après toutes ces d'années.

- Tu vas bien ? Lui demandé-je, il a vu les zodiaques, ses amis, mourir devant lui. Et avant cette situation, c'était son clan. Il n'a pas eu une vie facile non plus.

Ce que tu es pour moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant