Chapitre 17: Le temps presse.

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- Ki-kirua ?

- Irina...

Je suis à bout de force, je tombe devant elle, ignorant si je vais me réveiller ou non. La seule chose que j'ai en tête est la suivante:

- Que va-t-elle faire à Gon..?

PDV: ???

3 jours plus tard.

Heure:04h31

Je peine à me maintenir éveillée, en plus de faire des heures monstrueuses, on m'appel à cette heure ci. Je sais que je n'ai pas le droit de penser comme ça, c'est horrible de me plaindre qu'on m'a réveillé alors que cette personne ne se réveillera jamais.

Je saute de toit en toit, me rapprochant de ma destination qui ne se trouve plus qu'à quelques rues d'ici. J'aperçois déjà les lumières bleus et rouges. Ça fait bientôt trois mois que je travaille sur cette enquête. Des centaines de morts partout dans le monde, tous ont les même caractéristiques.

- Sergent. Dis-je pour prévenir mon arrivée.

- Oh, je ne m'attendais pas à vous voir. Répond simplement celui-ci à quelques mètres d'où j'ai atterri. Pourquoi venez-vous ici ?

- On m'a signalé un meurtre avec les caractéristiques de mon enquête, ni plus ni moins.

Sur le temps que je m'avance, des fédéraux me bloquent le chemin. Cinq homme de taille différente avec des uniformes gris et armé.

- Vous n'avez pas le droit de passer sans mandat.

- Ceci est mon mandat. Dis-je en sortant ma licence d'Hunter.

L'homme en face de moi se fige, il vient de se rendre compte que je n'étais pas une simple jeune femme de 20 ans.

- Et si ceci ne suffit pas, voici le contrat que j'ai eu avec mes anciens patrons. Dis-je en tenant ce bout de papier abîmé.

- Z-zoldik...

Ils s'écartent sans aucune hésitation, m'ouvrant le passage comme si j'étais une reine. Je m'approche du sergent de tout à l'heure, il semble préoccupé.

- Qui a-t-il ? Demandé-je.

- Encore et toujours le même schéma...

C'est ce que je pensais, encore une victime.

- Identité ?

- Elle s'appelle Jane Deverau, vingt-quatre ans, étudiante en histoire d'art.

- Et ?

- Et elle possède les trois caractéristiques que vous m'avez donné il y a deux semaines.

- Vingt-cinq victimes en un si court délais, cette chose augmente son rythme...

Je m'approche de la bâche blanche sur laquelle nous pouvons distinguer le corps de la jeune femme. Une légère tâche rouge est perceptible à travers le tissu.

Je matérialise ma baguette et la tends pour relever le drap lorsque Franck m'arrête.

- C'est laid cette fois-ci.

- Si vous saviez ce que j'ai déjà fait, vous vomirez votre dîner.

Je retire mon objet de sa prise et soulève le drap, me dévoilant le cadavre de la jeune Jane. Les caractéristiques sont là. Peau grisé presque métalisé, le corps désséché avec les veines en surface bien plus marqué cette fois ci et pour finir, cette marque de morsure d'où proviennent des veines encore plus foncées que sur le reste de son corps. Tout autour de la morsure, les veines sont bien plus ressorties, la peau quant à elle, est parfaitement noir de nécrose.

Ce que tu es pour moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant