Chapitre 2.

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[Adrea média]

​- Allô ?
​- Tessa ? dit une voix familière au bout du fil.
​- Oui c'est moi ?
​- C'est Andreas Adams.

Quoi ? Andreas mais comment ...

- Mais comment as-tu eus mon numéro de téléphone ? dis-je en complétant ma pensée à l'oral.
​- C'est...heu, une amie à toi qui me l'a donnée.

Je fronçai les sourcils.

​ - Ok...

Un long blanc s'installa dans le combiné.

​ - Je voulais qu'on se voit demain pour faire connaissance... annonça t-il finalement.

Je restai bouche bée. Il voulait donc vraiment tenter quelque chose avec moi.

​- Oh et bien...

J'hésitai fortement. Je ne le connaissais pas si bien que ça, et puis il me paraissait louche.

​- Eh bien... d'accord, mais ou ça ? demandai-je finalement, après quelques seconde de réflexions intense.
​- Chez moi, à 14h.
​- Très bien, tu pourrais me donner l'adresse?
​- Bien sûr.

Il me donna l'adresse, puis me salua et raccrocha.
Bon... dans quel merdier je me suis foutu. Aller chez lui était vraiment un mauvais plan.
Je montai alors dans ma chambre et je me précipitai vers mon lit, pour sauter sur celui-ci et m'allonger pour pensée à tout ça et réfléchir.
Je finis par m'assoupir, sans avoir manger, et sans entendre ma mère rentrée du boulot.

Le lendemain quand je me réveillai, je vis immédiatement qu'il était treize heure passé. Mon dieu j'allais être en retard ! Il allait me tuer ce psychopathe si ça se trouve !

Je me levai précipitamment et pris la douche la plus rapide de ma vie. Puis je descendis et vis ma mère dans la cuisine.

​- Bonjour Téa ! me lança t-elle.
​- Salut maman, dis-je en m'asseyant sur le tabouret du bar de cuisine.
​- Je vais chez un amis a 14h, continuai-je.
​- Un ?
​- Oui...
​- Ce n'est pas une fille ?
​- Non... Mais il est très gentil.

Gentil mais bizarre, eu-je eu envie de rajouter.

​- Très bien, il s'appelle comment ?
​- Andreas Adams.
​- D'accord. Tu reviens à quelle heure ?
​- Vers 17h ou avant.
​- D'accord, tu manges je t'ai préparer des pancakes.
​- Avec plaisir, j'adore tes pancakes !

Je mangeai aussi vite que je pus et quand j'eus finis je pris mon sweat et m'engageai dehors.

Je me rendis à l'adresse indiquée, et quand je me retrouvai devant, Andreas apparu tout de suite devant la porte d'entrée. Il me guettait par la fenêtre ou quoi?
Je m'avançai et il me lança :
​- Salut Tessa.
​- Salut Andreas.
​- Ca va ? me demanda t-il.
​- Oui et toi ?
​- Bien mieux maintenant.

Ok, ça c'était bizarre.

Il me fit signe d'entrée, alors je rentrai, et je lui posai la question :

​- Tes parents ne sont pas là ?
​- Je vis seul ici, mes parents sont morts quand j'était encore un jeune garçons.
​- Ho désolée ! je me retournai et le regardai tristement.
​- C'est pas grave ça ne m'affecte plus.
​- Oh...

Je fronçai les sourcils.
La décoration du salon était sophistiquée, et moderne, nous nous dirigeâmes vers la cuisines. C'était une cuisines à mon avis non refaite, car elle ne collait pas avec le reste de la maison.

J'aimais beaucoup malgré le contraste.

​- Viens, dit-il simplement.

Il me prit la mains et m'entraîna à l'étage. Nous entrâmes dans une chambre au papier pain blanc cassé, avec un lit un bureau et une commode, le parquet était noir.
Il me fit signe de m'asseoir sur le lit, alors je m'assis dessus lorsqu'il se planta a quelques mètres de moi, et me fixa.
je me raidis quand il fit un pas vers moi.

​- Tessa...

Je déglutis.

​- Oui ? fis-je d'une voix qui tremblait.
​- Hier, quand je t'ai rencontrer, j'ai, je sais pas, j'ai sentis quelque chose en toi...
​- ...

Je ne dis rien, incapable de répondre. C'était tellement bizarre ce qu'il me disait, que s'en était presque flippant.

​- Je n'avais jamais ressentis quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un, ça m'as fais vibrer.

Je le scrutai, bouche bée. Moi j'avais très envie de lui répondre que je n'avais jamais croiser quelqu'un d'aussi bizarre que lui mais je penses qu'il allait le prendre mal et je ne savais pas de quoi il était capable...

​- Tu es quelqu'un de magnifique, dit-il en souriant de toutes ses dents.

D'un coup, je remarquai que quelque chose n'allait pas avec sa dentition. J'écarquillai les yeux, choquée. Mon dieu il avait des canines plus grosse que le reste de ses dents.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant