Chapitre 21.

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Je serrai mes mâchoire pour ne pas m'énerver mais c'était peine perdu, parce qu'à la seconde ou mon sang avait chauffer, ils furent propulser en arrière, balayer par une force inconnue.

Ma force.

J'avais appris à m'en servir durant ces quelques semaine de repos loin de la menace, mais des fois je m'emportai.

Je refermai la porte et la verrouillai.

- Betty ! On à de la compagnie ! criai-je, apporte moi mon katana !

Elle accouru, avec mon katana et un pieu à la main.
Je lui pris mon katana des mains et montai à l'étage.

- Viens ! Ils vont te tuer si ils te voient, criai-je dans sa direction.

Je montai les escaliers, et Betty me suivit de près, quand nous fûmes arrivées au dessus des marches, la porte d'entrée vola en éclat.

Betty étouffa un juron.

- Ma porte bande d'enfoirés ! murmura t-elle.

- Betty, c'est la que nos routes se séparent, ajoutai-je en la poussant dans une chambre.

- Quoi ! Non ! Attends Tess ! dit-elle avant que je lui ferme la porte au nez en lui disant de rester ici car j'allais les attirer.

Je courus dans le long couloir de son manoir, pour finir par faire éclater une fenêtre au fond de celui-ci, et je sautai.

Quand j'atterris sur le sol, je courus vers ma moto, je l'enjambai, mis le contact, et accélérai un grand coup pour la faire partir en roue arrière. Quand je fus enfin à 300 mètres de la maison, j'accélérai encore un peu.

Quand je fus sur l'autoroute, je ne savais pas ou aller, et j'en avais vraiment marre de fuir.
Un gros 4x4 noir attira mon attention, parce qu'il venait d'apparaître d'une sortie d'autoroute, et commençait a me suivre de près. Ca c'était très mauvais signe.
Je n'étais qu'à 120 km/h, alors j'accélérai, pour monter à 180km/h.

J'avais l'impression d'être libérée, je zigzaguais entre les voitures, pour échapper au gros 4x4, mais il me rattrapait peu à peu par je ne sais quelle manière.

Je ne savais pas si ma moto allai pouvoir aller plus vite, mais je testai quand même, et je montai progressivement, 190km/h, 200km/h 210km/h, 220km/h.

J'arrêtai d'accélérer, parce que j'allais vraiment très vite. Tout devenais flou, au fur et à mesure que je montai en vitesse.
La voiture était très loin derrière moi, et je vis que j'approchais d'une autre grande ville.

J'allais faire escale là-bas.

Je pris la route, menant à la métropole, et la grosse voiture ne me suivait plus. Je souris et mon téléphone sonna.

- Allô ? répondis-je hésitante quant à l'interlocuteur au bout du fil.
- Tess ! Tu es vivante ! hurla presque Bethany dans le téléphone.
- Bien sur Betty, heureuse que tu sois en vie aussi, rigolai-je.
- Je l'ai échapper de justesse ! Tu es ou ?
- En route pour une autre ville pas très loin de Saint Petersbourg.
- D'accord, on se revoir quand ?
- Aucunes idées Betty.
- Rappelles moi le plus vite que tu peux.
- Oui ne t'inquiète p... j'arrêtai tout de suite de parler, parce que la voiture de tout à l'heure, et deux autre gros 4x4 était en travers de la route.

Comment avaient-ils  fait pour passer devant moi ?

- Betty, je peux te rappeler ?
- Pourquoi?
-  Un 4x4 me suivait sur l'autoroute tout a l'heure, et là il est a 1 kilomètre devant moi, entre deux autre gros 4x4, je vais essayer de passer a travers le barrage.
- Ohh, non Tess, tu vas tenter quoi encore ?
- Tu sais comment je suis, je ne vais pas mourir, je vais simplement l'éviter, je ne sais pas encore comment mais je vais le faire.
- Sois prudente s'il te plaît.
- T'inquiète, aller bisous ma chérie.

Je raccrochai sans attendre sa réponse.

je m'approchai de plus en plus du barrage, et je ne savais pas si ils allaient dégager du chemin de peur que j'enfonce leur carrosserie.

Je n'étais plus qu'à 500 mètres de ce fichu barrage, mais je vis quelque chose qui me fis freiner d'un coup, totalement abasourdie.

Je fus projetée en avant, et le choque me fis lâcher le guidon de la moto. J'essayai de me protéger le visage au maximum en mettant mon bras gauche devant, et en voulant me rattraper je mis le droit devant moi. Ma  paume de main râpa complètement à plat sur le béton de la route et ma peau s'arracha. Toute ma peau s'en alla. Mon corps frappa le bitume de plein fouet et je continua à glisser contre le sol comme si je n'étais que sur de la vulgaire glace. 

Quand je fus finalement immobile sur le sol, je me retournai sur le dos et me reposai 30 secondes. Je me tenais la main, en sang, et je tremblai de tout mes membres. Je tapais de mon autre poing sur le sol, et la route se fissura sur plusieurs mètres.

- FAIT CHIER, hurlai-je avec les forces qui me restaient.

Je me relevai doucement et avec lenteur, et regardai les dégâts de mon corps entier. toute ma cuisse gauche était également brûler et saignait en grosse goutte, dégringolant sur le sol. J'avais eu la peur de ma vie, mais j'avais oublier que je pouvais pas mourir, ou presque.

J'enlevai mon casque d'un mouvement rageur. Mes longs cheveux tombèrent en cascades sur mon dos, et j'avais une envie folle de me les arrachez.

Je revînt vers ma moto, qui elle, n'avait rien, bien évidemment.

Je sentis peu à peu mes tissus se refermer, grâce à mes caractéristiques vampire, et la douleur s'en alla avec. Je soufflai de soulagement.

Je tournai enfin  la tête vers le barrage, et je regardai le visage de ma mère, toute sourire. Elle devait être morte.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant