Chapitre 20.

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- Tu ne vas pas me livrer j'espère ! m'écrirai-je, prête à bondir pour m'enfuir.

    - Non à ta,place j'aurais fais pareil, si tu ne l'aime pas ça ne sert a rien, mais il est quand même très riche et séduisant ce Sebastian, crois-moi cocotte!

    - Mais je n'en sais rien moi je ne l'ai jamais vu, et puis même, je ne l'apprécie déjà pas.

    - Je suis de ton côté chérie, me répondit-elle d'un sourire franc.

La faim me reprit.

    - Tu es pâle, tu ne t'es pas nourris récemment ? me fit-elle remarquer.

    - Non depuis 2 jours.

    - C'est mauvais chérie, viens chez moi, tu pourras te nourrir, mais tu habites où pour l'instant ?

    - Dans un hôtel, je viens d'arriver ce soir, je viens d'Amérique.

    - Oh mais tu viens de loin toi dites donc ! On passe à ton hôtel récupérer tes affaires, et tu viens chez moi.

Elle se leva, paya mon verre et m'entraîna dehors sans me demander mon avis.

Elle me suivit jusqu'à l'hôtel, et pendant qu'elle payait mon séjour car elle avait insister pour tout payer, je pris mes affaires dans ma chambre.

    - Tu n'as que ça ? me dit-elle tandis que je descendais de l'ascenseur.

    - Oui, je suis parti en catastrophe de chez moi, parce que mon père et mon ami m'ont trahit... quand j'ai compris ça, j'ai du filer à la vitesse de la lumière.

    - Ahh, fit-elle, en me faisant un sourire désolé.

Je la conduisis jusqu'à ma bécane, sans dire un mot de plus. Je ne voulais pas en parler, ça me rappelai de mauvais souvenir.

    - Joli bijou, s'exclama t-elle en arrivant devant le véhicule.

    - C'est ma mère qui me l'a offerte, et c'est le seul souvenir que je garde d'elle.

    - Désolée...

    - Ce n'est rien.

Je montais et lui fis signe de faire de même, ce qu'elle fit sans broncher, comme si la mort ne lui faisait pas peur.

Elle me montrai le chemin à prendre jusqu'à chez elle, et je suivis ses indications par dessus le vrombissement du moteur.

J'hallucinai quand je vis l'immense manoir devant moi, après environ 25 minutes de route.

    - Mes parents étaient blindés de tunes et en plus c'était des sang pur, pose ta moto a côté de l'Audi, me dit-elle en me désignant de la main une voiture noires brillante de propreté.

Quand je rentrai dans la maison, je fus d'abord impressionné par la déco ancienne mais bien vite elle me montra ma chambre pour que je m'installe.

Je redescendis au salon après avoir déposer mes maigres affaires, et elle me tendis un verre plein de... sang, aussitôt qu'elle me vit.

Je le bu sans rechigner, et je lui posai la question qui me trottait dans la tête depuis un moment :

    - C'est quoi ton petit nom ?

    - Bethany, mais appelle moi Betty, je préfère qu'on m'appelle comme ça, et toi ?

    - Moi c'est Téa, mais appelle moi Tess, ou Tessa.

    - Très bien Tessa ! me sourit-elle.

Et je sus grâce a ce sourire qu'une amitié commençait petit à petit à naître entre nous, comme si au final ma fuite incongrue tissait un lien indélébile entre nos âmes.

***

3 mois plus tard...

    - Tessa ! Quelqu'un au téléphone pour toi ! Me cria Betty du bas des marches de l'escaliers, ce qui me tira brutalement de mon sommeil de mort.

    - J'arrive ! criai-je faiblement, pendant qu'une nausée vînt dérangé mon estomac.

Je me levai en vitesse de mon lit, faisant abstraction de mes nausées matinal habituelles, et je descendis les escaliers avec lenteur, encore à moitié endormie.

Je me tînt soudainement le coeur, afin d'essayer de faire disparaître l'immense vide qui me remplissait depuis maintenant plus d'un mois. La douleur à ma poitrine n'avait toujours pas disparu mais elle s'était muée il n'y a pas longtemps en un vide qui s'était même accrue avec le temps, comme si une partie de moi manquait et me faisait souffrir.

J'essayai aussi de faire abstraction de mon estomac qui se retournait comme si j'étais dans un manège, et cela pour je ne sais quelle raison.

Quand je fus descendu et avait marchée jusqu'au salon, je m'arrêtai devant ma meilleure amie.

Je lui pris le téléphone des mains et l'approcha de mon oreille.

    - Allô ?

    - Nous t'avons enfin retrouver ma douce, mais nous voulons venir en paix cette fois.

Je reconnu immédiatement cette voix, c'était celle de ...Andrea.

    - Tu mens comme tu respire espèce de vampire inférieur, sifflai-je, énervée.

Merde, merde, merde.

Je n'entendis même pas le téléphone exploser dans ma mains, à cause de la pression que ma main avait exercé dessus.

    - Betty ! criai-je, il faut que je m'en aille!

Elle apparu dans le couloir, d'un air paniqué.

    - Pourquoi ?

    - Ils m'ont retrouvé ! m'exclamai-je en me frottant les yeux énergiquement pour me réveiller complètement.

    - Et merde.

    - Je dois y aller ! Je suis désolée.

    - Je peux venir avec toi ? Ou reste ici, je suis une vampire sang pure et je ne suis pas faible ! me demanda t-elle, déterminée.

    - Je vais te crée des ennuis! Tu restes ici. Je dois m'en aller seule.

    - Très bien, mais si tu as besoin d'une planque tu sais ou aller, et qui contacter.

    - Promis, dis-je, en retenant ma tristesse.

Je savais bien qu'à un moment ou à un autre ils allaient me retrouver et que ce moment allait arrivé plus vite que prévu. Bethany était devenu ma meilleure amie, et je m'étais vraiment attachée à elle, mais je ne voulais pas qu'elle ai d'ennuie à cause de moi.

Je grimpais à l'étage et repris mon sac à dos qui n'avait pas servit depuis plus d'un mois. Je le remplis exactement de la même manière que je l'avais remplis quand j'ai dû m'enfuir de Philadelphie, avec les même objets, mais je rajoutai une bouteille de sang, pour tenir.

Je ne pris pas la peine de reprendre les autres affaires que j'avais acheté il y a deux semaines de cela, comme par exemple les habits ou autre objet personnel. Je pris simplement mon manteau, puis j'ouvris la porte d'entrée, mais mon regard tomba directement sur Julian et... et l'autre homme ayant la trentaine d'année.

Mais ce que je vis derrière eux me glaça le sang.

Mon père, Andrea et Aiden.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant