Chapitre 23.

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Je couru dans les escaliers, je m'enfermai dans une chambre et je jetai mon sac à dos dans la chambre.

Je fonçai a l'autre bout de celle ci, et j'ouvris la fenêtre à la hâte. Ils n'allaient pas tarder à débarquer en groupe entier pour me bloquer pour mieux m'emmener dans leur prison dorée.

La nuit était tombée depuis quelques minutes, et j'entendis soudain le bruits des pas précipités dans les escaliers, et la voix de Betty qui leur hurlait de me laisser tranquille sinon elle allait les broyer un par un. Qu'est-ce que je l'aimais cette fille  !

Je sautai immédiatement en bas du manoir, et je courus derrière le bâtiment.

La lune illuminait tous les arbres environnant, et je décidai d'aller dans mon petit coin, dont personne, je dis bien personne, même Betty, ne connaissait l'existence.

Je m'enfonçai dans la forêt, jusqu'à ne plus apercevoir les lumière de la maison.

Quand enfin je tombai sur l'immense cascade d'eau, ou j'avais l'habitude de me baigner, j'enlevai ma veste, mes chaussures, mon pantalon et mon t-shirt, et je plongeai sans me poser plus de questions.

Quand l'eau froide se plaqua sur mon visage, je fus soulagé. Je nageai jusqu'au pied de la cascade, et quand l'eau me tomba sur le visage, je restai dans cette position pendant au moins dix minutes. Je penchai la tête en arrière et je laissa l'eau me couler dessus.

Au fur et à mesure que l'eau dégringolait, mes cheveux se gorgeaient d'eau, et devenait tout lisse, jusqu'à m'en tomber en dessous des fesses. Mes cheveux avaient beaucoup pousser ces dernières semaines, et, sec, ils m'arrivaient aux fesses.

Je vis une petite ombre, à côté de la rivière, et je reconnus aussitôt la fine silhouette du gros loup qui venait à chaque fois que j'étais ici.

Je couru vers lui, et il en fit de même pour me sauter dessus.

- Ma belle ! criai-je.

Elle se mit sur les deux pattes arrière, et elle pris appuis sur mon bassin. Je lui fis des caresses amicales, et elle me lécha les mains. C'était un gros loup, elle faisait facilement la taille d'un gros poney.

- Si tu savais comme ma vie est bordélique ma chère... lui dis-je.

- Wouaf ! aboya-t-elle comme si elle me comprenait.

J'allai prendre un long t-shirt dans le sac à dos que j'avais laisser près de mes vêtements. Je l'enfilai, et pris un bâton, pour le jeter dans l'eau, et la louve se jeta dessus pour l'attraper. Je ris au éclats, d'un rire franc et naturel.

J'attachai ensuite mes cheveux en un chignon improviser au dessus de ma tête et je m'approchai de la rivière, ou il y avait le moins d'eau pour y tremper les pieds.

Lorsque le loup sorti de l'eau avec le bâton, je commençai à m'agiter pour jouer avec elle au corps à corps. Ma compagne aboyait en même temps que je frappais dans mes mains pour lui dire d'approcher et au moment ou je m'y attendais le moins, elle me sauta dessus.

Elle me fit basculer en arrière, et je tombai dans l'eau, les fesses les premières. J'avais mon t-shirt trempé, et je m'étais fais mal aux fesses en tombant.

La louve me léchait le visage, tandis que moi, je lui faisais un gros câlin.

Je me détachai les cheveux, et ils tombèrent sur mes épaules, la pointes de ceux-ci trempait dans l'eau. Je dégageai mon amie de mes genoux, et parti m'asseoir au bord de l'eau. Je repliai mes genoux a ma poitrine, et ma louve vînt s'asseoir a mes côtés.

Au bout de quelques minutes à contempler les reflets de la lune sur l'eau, je décidai de m'allonger et de mettre ma tête sur le flanc de l'animal afin d'être plus confortablement installée.

- Tu ferais quoi, toi, si des humains te suivaient partout pour te convaincre d'épouser quelqu'un alors que toi tu ne veux pas ? 

Je m'adressai à l'animal comme si elle pouvait me répondre.

- Je ne sais vraiment pas, dit soudain une voix de femme.

Je me redressai d'un coup.

- C'est toi qui a parler ? demandai-je à la jeune louve.

- Tu peux me comprendre ? me répondit la voix, tandis que le loup me fixait en tirant la langue.

- Ben maintenant oui.

-  Mais c'est génial ! dit-elle en couinant.

- Effectivement !

- Je n'ai jamais communiquer avec un vampire de ma vie ! s'exclama t-elle.

- Et moi jamais avec un animal non plus !

Je me relevai pour m'étirer doucement mais un bruit dans la forêt attira notre attention.

Je me précipita vers le tas d'habit que j'avais laissé a l'autre bout de la cascade, et le repris. J'empoignai mon katana d'une main.

- Qu'est-ce que tu fais ! me cria mon "amie" en s'agitant autour de moi, sentant ma méfiance.

- Je nous protège imbécile ! lui dis-je.

- Des gens que tu fuis !?

- OUI PAS DU PAPE DE ROME ! criai-je en la regardant.

Une ombre me parvint des arbres et je levai mon katana, pour être prête à me défendre ou à attaquer.

- Tu te mets derrière moi, ordonnai-je.

Mon t-shirt me collait à la peau, et c'était très désagréable pour combattre.

La louve grogna quand l'ombre se rapprocha de plus en plus. J'avais peur de qui c'était, si jamais c'était ma mère, enfin, le vampire, je m'enfuirai avec le loup jusqu'au Groenland si il le faut.

Mais quand je vis plusieurs silhouettes émergées des arbres, je me décomposai petit à petit.

- Surtout ne bouges pas, intimai-je a mon loup.

Elle grogna pour acquiescer.

Julian, le trentenaire, Andrea, Aiden et ma mère apparurent, toujours avec leur deux autres larbins derrière eux.

Je serrai la poignée de mon katana pour ne pas faire de conneries et d'avoir un minimum de contenance, ne serait-ce que pour ne pas faire exploser quelque chose autour de moi à cause de ma force télékinésique.

Trop tard.

Les arbres près de moi explosèrent en un millions de morceau suite à ma force incontrôlée sous la colère.

J'accouru sur mon loup, et la protégeai de mon corps en l'encerclant de mes bras. Des dizaines de bout de bois me frôlait, mais le pire, fut la brindille pointue qui s'enfonça dans mon torse.

Quand enfin, les dizaines d'arbres autour de moi furent presque tous détruit, je me relevai, et je vis le bout de bois qui avait transpercé juste en dessous de ma cage thoracique.

- Merde, chuchotai-je.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant