Chapitre 5.

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Mais quel enculé ! J'aurais pu me faire tabasser qu'il en aurait rien eu à foutre !

Je rentrai dans ma maison telle une furie, sans rien ajouter. Je vis une assiette sale sur la table du salon, et je la pris au passage pour la lancer sur le mur de gauche. Je montai les escaliers en vitesse et claquai ma porte de chambre. J'enlevai mes vêtements et les remplaçai par un pantalon de survêt' noir et un sweat gris et je me mis dans mon lit en boule.

Il était 20 heures, j'avais broyée du noir depuis 18h et demain je savais que j'allais aller dans un nouveau lycée , donc je préparai ma valise pour la fin de semaine qui m'attendais. J'avais fais des recherches sur cet établissement, et je savais que c'était des chambres mixes de maximum 2 personnes.

Gé-ni-al.

Une demie heure plus tard, quand j'eus terminé de bourrée ma valise, quelqu'un frappa à ma porte de chambre.
Je n'avais rien manger depuis ce midi et mon ventre me le faisait savoir, alors je répondis :

​- Ouiiii ?

​- C'est maman ma chérie ! Je t'ai apportée à manger.

​- Alors rentre ! lançai-je. Qu'est ce que tu m'as préparer de bon ?

​- Des lasagnes ton plat préféré.

​- Merci maman...

Elle me sourit gentiment avant d'ajouter :

​- ça va aller pour demain ?

​- Oui oui, et toi avec papa, ça va ? demandai-je,
en voyant l'air fatiguée qu'elle avait.

Elle avait dû essayer de le convaincre de ne pas faire ça. Sans succès.

​- C'est lui qui à prit cette décision, je n'y suis pour rien, j'aurais voulus que ça se passe autrement mon coeur.

​- Je sais.

​- Ma chérie ? dit ma mère.

​- Oui ?

​- Hum... tu sais que je suis aller faire des examens hier ?

​- Non tu me l'a pas dit, des examens de quoi?

​- Ah... j'ai dû oubliée de t'en parler, enfin, et bien je suis aller faire des examens.

​- Maman, t'es sûr que ça va ? T'es très pâle quand même.

Elle eu l'air de se reprendre, et me sourit.

​- Oui ma chérie, tout va bien, je suis aller chez le dermatologue, je dois me faire enlever un grain de beauté.

​- Ah ! Pendant un instant tu m'as fais peur ! m'exclamai-je.

Elle eu l'air de sourire tristement, et me laissa manger en s'en allant. Etrange était un faible mot, je la trouvais de plus en plus bizarre ces derniers temps.

Je mangeai ce qu'elle m'avait donnée sans me poser plus de questions en mettant ça sur le compte du retour de mon père, et je rapportai l'assiette sur la pointe des pieds, pour ne pas attirer l'attention de mon connard de géniteur.

Je me couchai tôt, car la fatigue m'avait prise de cour et je m'endormis aussitôt.

Je ne sais pas comment je m'étais endormis ! J'avais mal au cou ! Un torticolis que je n'appréciai pas, surtout aujourd'hui.

J'avais finis de prendre ma douche et déjeuner depuis maintenant, 10 minutes, j'avais revêtis un sweat noir, avec un pantalon troué noir et mes converses noires, quand l'heure d'y aller était arrivée. J'allais monter en voiture, et malheureusement découvrir mon nouveau lycée. Je vis alors au dernier moment, quand je fus installée dans la voiture, mon père sortir de la maison tout sourire, comme si m'avoir virer de la maison pour la semaine lui avait fait plaisir. Quel enfoiré.

Quand je fus arrivée, après 30 minutes de routes, je fixais ce nouveau bâtiment du diable. Avant de sortir de la voiture je mis une main sur le poignet de ma mère :

​- Un seul problème avec papa, tu m'appelles, et je rappliques. Cette pourriture n'a pas le droit de poser la main sur toi, tu m'entends ? lui dis-je l'oeil mauvais.

​- Promis ma super héros, dit-elle en souriant.

Je lui souris aussi, et je laissais la chaleur de la voiture pour la fraîcheur du dehors.

je m'arrêtai alors devant la grande façade du lycée, je la scrutai, et, quand j'entendis ma mère démarrer et partir, j'empoignai ma valise comme si c'était la seule chose qui pouvait me sauver, et j'avançais jusqu'à la porte d'entrée sans un regard en arrière.

Quand je fus dans les couloir, il n'y avait personne, la sonnerie avait dû sonner depuis pas mal de temps, alors je me mis en quête de trouver l'accueil, pour récupérer quelques informations. Autant retarder le moment de rencontrer ma nouvelle classe le plus longtemps possible.

La dame de l'accueil était très froide et mal polis, même pas un bonjour, elle me donna simplement mon numéro de dortoir, et me renvoya sans aucune forme d'au revoir. Eh bien, ça commençait bien !

Une fois mon dortoir trouvé, le numéro 268, j'ouvris la porte, il y avait deux lits, donc j'en conclut que j'allais avoir ou j'avais un colocataire. Fille ou garçon bien sûr.

Je m'installai sur le lit de droite, car le lit de gauche était déjà défait, et je posai ma valise sur celui-ci pour  déballer mes habits, et ensuite les ranger dans les placard situé au mur, à côté de mon lit.
J'avais emmener mon ordinateur portable et ma tablette tactile, au cas ou, je les pris et les posai sur mon bureau en fasse de mon lit.

Quand je regardais mieux, mon lit était assez grand, un peu plus grand que celui que j'avais chez moi.

Quand tout ça fus achevé, j'entrepris de faire une ronde dans l'établissement, pour prendre mes marques.

Une fois le troisième tour effectué, je rentrai dans ma chambre.

Je reçu plus tard, la visite du directeur en personne, il me donna mon emplois du temps et m'expliqua deux trois trucs a savoir sur ce lycée, à savoir le règlement, le couvre feu si l'on veut sortir le soir, et aussi ou était la cantine, car d'après lui, c'était très mal indiqué et donc compliquée à trouver.

Quand il fut parti, j'enlevai mon pantalon et restai en culotte, mon sweat couvrait le haut de mes cuisses, puis je m'avançai vers mon bureau et prit mes notes que j'avais emmenées au  cas ou.
Je restais à relire mes notes toute l'après midi et le reste du matin, sans bouger de mon dortoir. Je n'avais envie de croiser personne.

Arrivée vers 21h, toujours aucune trace de mon coloc fantôme, alors je me levais pour déposer mes notes sur mon bureau quand la porte s'ouvrit brusquement.

J'eus tellement peur que je sursautai et lançai mes notes en l'air.

Elles virevoltèrent un peu partout dans la chambre avant de se poser tranquillement sur le sol de la chambre.

​- WOW ! j'entendis une voix grave crier derrière moi.

PUTAIN MAIS JE SUIS EN CULOTTE BORDEL ! LES GENS NE SAVENT DONC PAS TOQUER AVANT D'ENTREZ ?!

Je me retournai vivement et je dévisageai le mec blond aux yeux bleu qui me faisais face.

Je le balayai du regard, il était déjà plus beau que Andreas.

Mais enfin Téa ! On s'en fou !

Il avait des yeux ronds en voyant la tenue dans laquelle j'étais, et ses yeux remontèrent jusqu'à ce qu'ils se plantent dans les miens.

​- Et bien je vois qu'on profite de la vue ! m'écriai-je sur un ton sarcastique.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant