Chapitre 6.

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​- Je ne peux faire que sa ! me répondit-il.

Je fronçai les sourcils à sa remarque.

​- Bref t'es dans cette chambre ? me demanda-t-il.

​- Ben ouais et toi ?

​- Oui. T'es nouvelle ?

​- Bien sûr ! Sinon, je penses que tu m'aurais déjà vu car j'ai la fâcheuse tendance à laisser tomber mes notes sur le sol. Et toi ?

​- Non je suis en dernière année.

​- Oké... mais il n'y a pas d'affaires sur ton bureau ?

​- Normal je bosse jamais, lâcha t-il en analysant mes affaires rangées.

​- Hum..Hum. Bon heureusement que tu n'es pas connu dans cette université, plaisantai-je. Parce qu'avec la scène à laquelle tu viens d'assister, j'aurais été ficher comme tarée.

Je me baissai pour ramasser mes notes et je l'entendis dire :

​- Et ben, maintenant que tu le dis...

Je me raidis et le regardai.

​- Je suis le mec le plus connu de cette fac...

Je me relevai, puis je posai mes feuilles sur mon bureau.

​- Si tu veux bien m'excuser, je vais aller me suicider.

Il sourit simplement.

​- Comment tu t'appelle avant que tu ailles te suicider ? me demanda t-il un rictus moqueur sur le visage.

​- Mon nom est Téa Carter, mais tout le monde m'appelle Tessa, et toi ?

​- Moi c'est Seb Koutovski.

​- Russe ?

​- Pur et dur, dit-il simplement en fixant son lit.

​- Bon je vais me coucher fais ce que tu veux.

​- Je vais me doucher, bonne nuit Tess.

​- Bonne nuit.

Il jeta son sac qu'il avait sur l'épaule et se dirigea vers la porte de la salle d'eau. (Seb en média).

Je me couchai et m'endormi avant que Seb ne revienne de la salle de bain.

Le lendemain, je me levai tôt, parce que la veille je n'avais pas pris de douche.
Seb dormait encore quand je sortie totalement habillée de la salle de bain.

Il était déjà 7h passé, alors je me décidai à le réveiller parce que les cours commençaient a 8h.

​- Seb ? chuchotai-je.

​- Hummmm? Grogna celui-ci en se retournant vers moi.

​- Il est 7 heures lève toi.
​- QUOI ? J'aurais pas le temps de faire toutes les choses que j'avais à faire ce matin! l'entendis-je marmonner dans sa barbe.

​- Alors grouilles toi de te lever merde ! criai-je.

Il bondit de son lit et se précipita dans la salle de bain, des vêtements sous le bras.

Je l'entendis me demander :

​- Tu vas en quelle matière ?

​- En philosophie, répondis-je.

​- Comme moi, entendis-je à travers un bruit de tissu.

​- Quelle salle dis moi ? demandais-je dans l'espoir d'avoir un ami dans ma classe.

​- F35.

​- Comme moi, on y va ensemble ?

​- Ouais, bien sûr.

Quand il ressorti de la salle de bain 5 minutes plus tard, habillé d'un jean moulant bleu foncé, d'un t-shirt blanc qui moulait parfaitement ses pectoraux et qui laissait paraître des tatouages, accompagner de boots noirs, je fus stopper net.

Je retins mon souffle en le détaillant du regard et je déglutis.

En voyant mon expression, Seb sourit, visiblement satisfait, c'était donc fait exprès ?

Je fronçais les sourcils, et il me fis signe
d'avancer.

Au passage je le vis prendre son ordinateur, alors je l'imitais.

​- Cet université ne travaille que sur ordinateur ou tablette tactile, m'informa-t-il.

​- Ah ok.

Il mit sa main sur le bas de mon dos et me poussa légèrement vers la sortie.

Arrivés devant la salle de cour, je fus prise d'un gros stress, car je ne connaissais personne et je savais pas me faire d'amis, car j'étais de nature assez timide, Seb m'ouvrit donc la porte, me voyant hésité.

Toute la classe nous regardait.

Surtout les filles. Elles regardaient goulûment Seb, tandis que les garçons me mataient littéralement.

Je ne me sentais pas à l'aise.

Je me dirigeai alors vers une table de libre, à côté d'un mec brun, mais Seb me prit par les hanches, et me désigna de la tête, deux tables vides aux fond.

J'étais surprise et choquée qu'il se comporte comme si j'étais son amie de longue date.

Mais je remarquai alors, que Seb regardait certaines filles et certains gars avec un visage entendu, comme si silencieusement, ils s'étaient concerté et s'étaient mit d'accord.

Etrange.

A la fin des cours, Seb et moi avions découvert que nous possédions le même emplois du temps. La prof de philosophie m'aimait bien, car j'avais déjà étudier le sujet dont elle avait parler, donc j'avais tout sus sur le bout des doigts.

Nous avions déjeuner ensemble, Seb et moi, sous le regard ébahis de presque toutes les filles et tout les garçons. Sauf ceux que Seb regardaient encore avec ce regard entendu.

Le proviseur avait raison, sans Seb, je n'aurais sans doute jamais trouver la cantine, elle était tout au fond d'un couloir, et la porte était presque invisible à l'oeil nu.

Le soir, Seb me laissa devant la porte de la chambre, en me,disant qu'il avait des affaires à régler, alors je partis faire une petite balade autour du bâtiment, j'avais besoin de prendre un peu l'air.

Je croisais deux ou trois étudiant sur mon chemin, qui me sourirent. Bizarre, sachant que je ne les connaissait absolument pas.

J'avais pratiquement fais le tour quand je tombai sur un petit ruisseau derrière le bâtiment. J'adorais l'eau ça tombais bien !

Je m'assis au bord, sur un rocher assez plat, en contemplant les reflets de la pleine lune sur l'eau. J'adorais les ambiances comme celle-ci, j'entendais même le bruit des grenouilles et des hiboux, car il y avait beaucoup d'arbre puisque après c'était une petite forêt qui menait à un ravin.

J'étais en train de penser, les yeux dans le vide, quand j'entendis alors, un grognement animal, qui me fit relever la tête.  Je vis soudain une ombre de l'autre côté de l'étendu d'eau.

Je ne bougeai plus en écoutant plus attentivement les bruits m'entourant. Les hiboux et les grenouilles avaient arrêter leur bruits. C'est comme si la forêt s'était mise sur pause, sentant le danger approcher.
Puis deux yeux d'un doré profond firent leur apparitions exactement là ou je regardai. Je reculai lentement et doucement vers le lycée.

​- Fuck ! chuchotai-je à moi même.

Les yeux se tournèrent vers moi brusquement, la chose m'avait donc entendu !

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant