Chapitre 22.

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J'eu une remonter acide et je dû courir vers la forêt pour vomir tout le sang ingurgité hier soir pour le dîner.

Quand je revins sur la route, je vis Andrea, mon père, Aiden, Julian et l'autre trentenaire me regarder fixement. Grâce à ma vision, je pus voir absolument tout leur mouvements.

Mon père avait son bras sur les épaules de ma mère, et elle avait la tête appuyée sur son épaule. Elle n'avait jamais fait ça auparavant, cela ne pouvait pas être véritablement elle. Et surtout, que foutait mon père, un chasseur de vampire comme avait dit Aiden, à côté de vampires ?

Stop, je rêvais. Impossible.

Je déglutis péniblement. Qu'est-ce que c'était que ce bordel?

Il fallait que je m'en aille, j'avais des hallucinations, Oui c'est ça.

Je hochai la tête frénétiquement, en me disant que c'était la seule hypothèse possible.

Et je me mis a rire toute seule, je trouvais vraiment la situation ironique, j'étais tellement pliée de rire que je tombai a genoux et tapai ma main contre le bitume.

J'essuyai quelques larmes de mes yeux, et me relevai.

Je remis mon casque, et me remis sur ma moto, alors que mon fou rire se calmait.

Cette fois-ci, vous n'allez pas m'avoir. Je ne rigolais plus du tout, et je me préparais mentalement à passer à travers le barrage, coûte que coûte. Qu'ils se détournent ou non.

Je fis jouer mon accélérateur pour faire vrombir la moto.

J'enlevai mon pied du sol, et accélérai.

Je tremblai de tout mon corps, et quand je fus à cent mètres du barrage, je vis la brèche d'environ deux mètres entre les deux 4x4. Je fermais les yeux un instant pour savourer la sensation. Et je passais pile poil. Mes jambes frôlèrent les deux véhicule une seconde, et la route se poursuivie devant moi, sans aucun accrochages.

D'après leur tête avant que je n'eu fermer les yeux, ils ne me pensaient pas capable d'une telle chose. Eh bien maintenant ils savaient tous que j'avais plus de couilles qu'eux tous réunit !

Après avoir fais quelque kilomètres, je m'arrêtai afin de faire une pose, voyant que les voitures ne m'avaient pas suivies.

C'était au bord d'un lac, face au coucher de soleil. La journée était passée si vite.

J'enlevai mon casque et m'assis sur la terre dure et sèche. Un vent soudain vient balayer mes cheveux et je me frottai le visage, exténuée d'avoir fournis tant d'effort physique. 

- Que c'est beau.

Je sursautai.

Je tournai la tête immédiatement, et ce que je vis me pétrifia sur place.

Je criai et pris mon katana pour le pointer dans la direction de la voix douce et presque inhumaine qui venait de me parler à l'oreille.

- Qu'est ce que tu fais là ! criai-je dans la direction de ma "mère".

- Je viens admirer la vu avec ma fille, me répondit-elle avec un sourire furtif et en aucun cas humain, qui déformait sa bouche.

- Tu n'es pas ma mère, larbin !

- Si, tu es sorti de mon ventre, susurra t-elle, les yeux fixant un point invisible, comme absente.

- Comment es-tu devenu l'une d'entre elle ? dis-je, partagé entre la curiosité et le dégoût que cette créature m'inspirait.

- C'est Jonathan qui à demander cette faveur au roi Julian, je lui doit tout, je suis si heureuse maintenant, dire que tu pourrais aussi l'être...

Je fis un effort surhumain pour ne pas la décapiter d'un coup de lame. Elle avait l'air si vide du cerveau que je soupçonnais que si je la découpais en rondelle, de la fumée sortirai de son crâne en gros nuage épais.

- Ils sont ou tes lèches cul? demandai-je soudainement.

- Là-bas, elle pointa un endroit de son doigt gris, presque pourri.

Mon dieu mais comment pouvait-on être aussi mort et vivant à la fois !

Après cette réflexion, je regardai ce qu'elle montrai du doigt, et vis une ligne d'environ sept personnes arrivée dans notre direction.

Merde ! Ils sont beaucoup je ne pourrais pas tous les tuer, mais pourquoi ne pas la tuer elle pour commencer?

Je reculai lentement après m'être relevée, gardant un oeil discret sur ma mère qui n'esquissa pas un mouvement pour m'arrêter, et j'empoignai mon casque pour le mettre sur ma tête.

Je compris vite que ma mère était devenue une de leur larbin.

Elle était dénouée de sentiments, et elle avait les traits plus creusé et grisé que les vampires normaux. C'était horrible à voir, et mon père avait cautionné ça, uniquement par égoïsme, sans aucuns doutes.

Je courus ensuite vers ma moto aussi vite que mes jambes me le permirent et grimpai dessus. Je partis sur les chapeaux de roue, décidant de retourner au manoir de Betty pour réfléchir à tête reposée.

Je vais tous les tuer, absolument tous,  pour ce qu'il ont fait à la dépouille de ma mère, et à elle même.

Des larmes de rage coulèrent sur mes joues et continuèrent leur chemin dans mon cou.

Arrivée au Manoir de Betty, je courus vers la porte en laissant ma moto en plan en plein milieu de la cours.

L'Audi et les deux 4x4 apparurent après vingts secondes passées, j'avais prévu bien sûr le coup, car j'avais entendu leur moteur derrière moi tout le long de la route.

Mais c'est pas possible!

J'ouvris la porte en panique, et j'appelai Betty.

Elle me sauta dessus, pensant sûrement que j'étais une intruse.

- Vas te cacher ils sont derrière moi ! criai-je en la prenant par les épaules et en la poussant vers les escaliers.

- Non  ! J'en ai marre de jouer le pot de fleur !

- Arrête de discuter je suis ta supérieur bouge toi le fion !

- Bordel je te signale que j'ai le même rang que toi ! hurla t-elle pendant que le lustre se balançait de droite a gauche dangereusement à cause de sa colère.

- Ok ok j'ai compris, mais monte merde ! criai-je pour faire descendre la pression.

J'avais l'impression que des milliers d'abeilles bourdonnaient à mes oreilles.

La porte s'ouvrit à la volée, alors j'empoignai mon katana et le pointai sur le groupe de personnes qui entrèrent.

- STOP ! J'EN AI ASSEZ ! ne vous approchez pas ! menaçai-je, le coeur battant à tout rompre dans ma poitrine.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant