SANG PUR [TERMINÉ]

Chapitre 32.

PDV ?

Je me réveillai en sursaut, je me redressai mais je me pris directement dans la tête un truc dur et froid.

Une boîte ?

Je tâtonnais contre le plafond, et essayait de pousser de toutes mes forces pour essayer de bouger quelques chose, mais je devais me rendre à l'évidence.

Je n'arriverais pas à sortir de la manière douce.

J'étais allongée sur quelque chose de dur et de moelleux à la fois, et je je me rendis compte grâce à ma vue accoutumée à la noirceur, que c'était un tissus blanc. J'étais habillé d'une robe, et de chaussures que je n'avais pas dans ma garde robe, et une douleur au cou me fis grimacer quand je bougeai un peu trop l'épaule. Comme lorsque Andreas et Sebastian m'avaient mordu.

Je commençais malgré mon calme à étouffer, ce qui veut dire que là où j'étais, ce n'était pas à l'air libre et le comble du comble, je ne savais pas quoi faire et comment me sortir de là.

Alors je pris une décision.

Je mis un coup de poing dans le bois aussi fort que je le pus, et je reçu de la terre sur moi. Mon dieu ne me dites pas que c'est ce que je pensais ?

Je renouvelai alors l'opération en faisant abstraction de la quantité astronomique de terre qui me tombait dessus à chaque choc de mon poing sur le bois.

Lorsque le trou fus à mon humble avis assez grand pour que ma main et sans doute mon bras y passent, je n'hésitai pas à essayer de frayer un chemin à ma main dans la terre, et je sentis l'air me caresser la main.

Je redoublai alors d'effort pour creuser, mais cette fois ci avec mes doigts de la main encore dans la boîte, pour agrandir le trou déjà présent, et je réussis a sortir l'autre main.

Je sentis l'air me caresser le visage quand j'enlevai un bras du trou, et je continuai à élargir le trou de la boîte, pour pouvoir creuser un plus gros trou pour m'extraire de cet endroit sombre et froid.

Quand enfin j'avais réussis à faire une grosse brèche au dessus de ma tête, je vis enfin les lueurs du dehors. Il faisais jour. Mais un épais brouillard s'était formé, ce qui rendait la visibilité compliqué. On ne voyait même pas le soleil à travers.

Aller au travail Téa ce n'est pas finit !

J'étais étrangement calme pour quelqu'un qui venait de se réveiller dans une boîte a un mètre sous terre.

J'avais clairement été enterré vivante.

J'extirpai difficilement mon corps de la boîte quand le trou fut assez grand pour que je me redresse et je respirai l'air pur de la forêt en grande goulées. Cela changeait de l'air moisit de mon cerceuil. J'étais enfin sortie de ma boîte.

J'enlevai mes escarpins, pas du tout confortable, et j'avançai en titubant vers le manoir. Mon dieu mais j'avais été inconsciente pendant combien de temps pour que mes jambes aient du mal à fonctionner
?

Je vis que la lumière de la salle à manger était allumée lorsque mes yeux se mirent à voir correctement, c'est à dire autrement que trouble.

J'avais l'impression d'être toute dessécher, et que quelqu'un avait aspirer toute ma force vitale. Ma gorge était sèche comme un désert, et surtout, j'avais faim. Ou soif.

Quand je fus devant la porte d'entrée, je l'ouvris doucement, afin de voir si il y avait du bruit à l'intérieur. Je titubais encore quelques pas en avant après avoir constater qu'il ne devait pas y avoir grand monde à l'intérieur et je rentrais maladroitement dans la demeure.