Chapitre 18.

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Je continuai à écouter afin d'être sûr de ce que je venais d'entendre :

​-Ouais... par contre j'ai dû la draguer pour quelle soit en confiance.

Je m'étranglai.

​- Elle est parfaite pour mon petit fils. Elle à beaucoup de caractère, ça va lui plaire normalement. Aiden et toi avez bien jouer, de même pour Jonathan. Mais ou est mon petit fils?
​- Il a disparu à l'annonce du mariage avec elle, on ne sait pas ou il se trouve, dit-il.
​- Mes traqueurs sont à ses trousses, rajouta un des quatre hommes au côté du roi.
​- Comment vous allez faire pour attrapez Téa, d'après Cameron, elle est enfermée dans la chambre de Aiden, demanda mon "ami".

Ils m'ont tous trahis ? Tous ?

Je ne comprenais plus rien ! Aiden avait réservé les billets ? Oui je l'avais vu réserver. Mais où étaient les billets ?

MAIS BINGO DANS SA CHAMBRE !

Pendant que j'étais dans mes pensées, les hommes continuaient de parler, mais je réussis à entendre une bribe de phrase qui me serais bien utile pour la suite.

​- Il va enfoncer la porte dans quelques minutes, et l'assommer, ensuite, elle se réveillera dans un lit, et elle fera connaissance avec Sebastian si on le retrouve d'ici la.

Comptes pas la dessus mon gros !

Je resautai sur la fenêtre afin de rentrer dans la chambre, et je commençai à fouiller à l'intérieur pour trouver ces fichu billets de pacotille.

Et là, sous le lit, je découvris une enveloppe. Une cachette peu originale pour l'importance de ce qu'elle contenait...  Je l'ouvris alors à la hâte, et c'était bel et bien les billets pour le bateau de ce soir.

Mais ma joie fut de courte durée puisque j'entendis soudainement la porte de la chambre d'Aiden craquée, comme si on l'enfonçait.

C'est le moment de partir, et maintenant !

Je couru à la fenêtre après avoir pris de l'élan, et sautai dans l'arbre, mais cette fois-ci je fis un bruit pas pensable.

Je sautai de l'arbre sans m'attarder sur cette modalité, et je me mis à courir à toute vitesse vers la forêt. Il fallait que je retrouve mon chemin pour retourner chez moi.

Maintenant, en plus de devoir échapper à Seb mon âme soeur, je devais échapper à ce Sebastian et à sa famille de dégénérer.

C'était d'ailleurs quand même étrange cette ressemblance de nom !

Je sprintai et je tombai enfin sur le lac ou je m'étais baigner quelques heures plus tôt.

Malheureusement au troisième pas sur la glace, je glissai, et je me retrouvai les fesses sur la glace. Je me relevai difficilement aussi rapidement que possible, mais deux mains puissantes s'entourèrent autour de ma taille pour empêcher le mouvement.

Je ne savais pas quoi faire, alors j'attrapai une des mains qui s'était posées sur moi, la mis par dessus mon épaule, et je me penchai pour pouvoir faire basculer le corps en avant. Je fus déséquilibrer par la prise que je venais de faire, mais je me repris vite, et me remis à courir sur la glace, sans avoir vu le visage de celui qui avait essayer de me retenir.

A quelques reprise seulement je faillis me vautrer, mais quand j'eus enfin traverser la totalité du lac, je me propulsai à une vitesse vertigineuse, sans regarder en arrière, de peur que mes poursuivant me rattrapent... ou bien de découvrir que ceux-ci m'avait déjà rattraper... qui sait ?

***

Je ne sais pas par quel moyen j'avais retrouver mon chez moi, mais je m'en fichais, parce que là, tout de suite, je voulais aller au port de New York et m'en aller en Russie. J'arrivai enfin dans ma rue, et je continuai à courir à l'aide de ma vitesse surnaturelle, et je regardai attentivement le paysage défilé pour ne pas louper ma maison.

Ce que je vis me fit bien rire. Il n'avait pas perdu son temps dites moi ! La maison était en vente maintenant. Je défonçai la porte d'un coup de pied en plein milieu, sans plus de modalité, car franchement, je n'avais pas le temps de m'attarder prendre un café.

Mon chez moi n'avais pas changé depuis que j'étais partie. Les meubles étaient encore en place, comme si le temps s'était simplement arrêté. Je m'avançai alors vers les escaliers, en traversant le salon à grandes enjambées, et je les gravis avec empressement.

Quand je rentrai dans ma chambre, tout était tel que je l'avais laissée. Alors je chopai mon sac à dos, mis deux pantalons, deux gros pulls, j'y mis aussi le porte feuille de ma mère, parce qu'elle m'avait tout léguer à sa mort bien sûr, mon téléphone, une paire de botte de neige noire, un plaid brun tout doux, et l'enveloppe remplie de toutes mes économies que j'avais faites pendant ces 5 dernières années, qui devait contenir 1500 dollars maximum.

Je refermai mon sac, je remplaçai mon fourreau de katana par le sac, et celui-ci finit sur ma hanche gauche. En aucun cas je ne laisserai ma seule arme ici.

Je descendis les escaliers à la vitesse de la lumière, et je filais dans mon garage. Avec soulagement je constatai que ici non plus rien n'avait été déplacé.

Ahh ! Elle était toujours là !

Vous vous demandez peut être de quoi je parle ? Et bien je parle de ma moto ! Que ma mère m'avait offert il y a 1 mois, elle m'avait dit que c'était quand j'aurais mon permis voiture et ensuite moto, parce que je l'avais bassiner avec ça pendant 5 ans. Elle était noire, c'était une vrai bête de course ! Je l'avais tester sur une distance de 500 mètre en ligne droite, et je l'avais pousser a plus de 210 km/h !

Bref ! je m'égare. Mais j'y penses ! je n'avais pas encore eu mon permis moto ! Mais je savais comment ça marchait, donc ça devrait aller.

Je grimpai dessus, en ayant ouvert le garage avec la petite télécommande que j'allais emmener (on ne sait jamais).

Je mis le contact, et la fis vrombir.

Quelle douce mélodie.

J'accélérais pour m'en aller de cet endroit pourris, et enclenchai le bouton pour fermer le garage.

Je remis un coup d'accélérateur et elle partie a 150 km/h.

Je n'avais pas mis de combinaison, puisque je ne risquai rien, mais j'avais quand même mis un casque au cas ou je fasse un faux mouvement.

J'entendis soudain des voix derrière moi, mais une voix très lointaine.

​- Ne pars pas ! REVIENS SANG PUR!

Je me retournai et fis un doigt d'honneur a mon interlocuteur, qui s'avère être le roi Julian lui même.

Ils m'avaient tous trahis, je n'en revenais pas.

Mon propre père et mon propre ami m'avaient trahit.

Encore Aiden, un mec qui m'aidait sans que je le connaisse j'aurais pu m'y attendre, mais les autres, ça m'en donnait la gerbe.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant