Chapitre 9

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J'arrive à l'entrée, le prince semble s'impatienter. Je le rejoint, il sourit en me voyant et nous partons. On va dans la voiture, je remercie le chauffeur avant de monter dans la voiture. Alexander prends place, et nous partons.

-Dites-moi, est-ce que je pourrais repasser ici pour me changer ? J'ai pas envie de laisser mes affaires chez vous.

-Vous ne me faites pas confiance ?

-Si, mais j'ai envie de rentrer chez moi avec une tenue plus confortable que ce costume.

-Je comprends. Je ne vois pas pourquoi je ne dirais pas non. Et merci de dire que ce costume n'est pas confortable.

-Il l'est, mais je préfère mon jean et mon tee-shirt.

-OK.

-Mais ça n'enlève en rien sa qualité, rassurez-vous.

-J'espère bien, dis-je en souriant.

Je regarde Alexander, il sourit aussi. Je tourne la tête et je regarde la route, mon sourire ne me quitte pas. Après un bon quart d'heure de route, on arrive enfin. Et en voyant les photographes, j'ai l'impression que nous avons oubliés un petit détail.

-Alexander, les gens ne vont pas croire que nous sommes ensembles ? Demandai-je en le regardant.

-Si, mais ce sera drôle.

Il me regarde en faisant un clin d'œil, puis il sort de la voiture après que quelqu'un est ouvert la porte. Je soupir en hochant la tête, puis je sors à mon tour. Et monsieur est très galant, il me tends sa main pour m'aider à sortir de la voiture.

Je pose à peine les pieds sur le sol que les flashs nous envahissent. Heureusement que le défilé m'a habituée. Je regarde Alexander et nous entrons vite dans la salle après quelques photos. Il caille, comme tous les mois de mars à Londres. Vivement le mois prochain. Nous entrons dans la salle, beaucoup se tournent vers nous. Là, je suis surprise.

-Alexander, pourquoi tout le monde nous regarde ?

-Parce que pas beaucoup ont l'habitude de me voir accompagné, par une très belle femme qui plus ai.

-Vous arrêtez de faire votre charmeur ? Dis-je en m'arrêtant et en me tournant vers lui. Parce que ça nous fonctionne pas sur moi.

Alexander s'arrête et me regarde, il a un sourire arrogant qui me donne envie de le gifler.

-Vous savez que vous mentez mal ?

-Je ne mens pas.

En fait, si. J'adore quand il est charmeur. Je me sens juste désirable quoi, ça fait du bien au moral.

-Vos yeux ne mentent pas, mademoiselle O'Neal. Ils pétillent de désire depuis que vous m'avez vue torse nu, l'autre jour. Et vous avez rougis aujourd'hui.

-Les chevilles vont bien ?

-Très bien. Et on peut avancer maintenant ?

-Bien sûr.

On avance dans la salle, le prince salut beaucoup de personne. Il est vrai que, malgré ma réputation, je ne connais pas beaucoup de monde. J'aime rester seule, je partage juste mes tenues, pas ma personne. Je découvre beaucoup de monde, ce qui me permet d'offrir ma carte de visite en passant. Bah ouais, je profite pour refaire un peu mon carnet d'adresse et voir des clients potentiel.

La soirée passe tranquillement, elle est bien, mais j'ai besoin de prendre l'air, je commence à étouffer. Je cherche Alexander, je le trouve rapidement en train de discuter avec une jeune femme. Il me voit arriver, il coupe sa discussion.

-Alexander, je sors cinq minutes, j'en ai besoin.

-Je vous accompagne.

-Non, ce n'est ...

-Je te rappelle Elena, dit-il en se tournant vers elle. Et je parlerais à mon père de ton problème.

Il fait un bisou à la jeune femme et il sourit en se tournant vers moi.

-On y va ?

-Je ne voulais pas vous couper.

-Ce n'est pas grave. J'avais finis ma conversation.

Il pose sa main sur le bas de mon dos et on sort rapidement après avoir pris un verre chacun. Nous trouvons une sortie, ça fait du bien de retrouver la fraîcheur.

-Mon dieu, j'ai crue que j'allais mourir dans cette salle, dis-je en m'avançant près de la rambarde.

-Alors le stresse et la chaleur d'un défilé, ça ne vous dérange pas, mais une réception pour des petits enfants, vous n'en pouvez plus ?

-Il y a une énorme différence entre les deux. Puis, c'est loin d'être ma passion les réceptions comme ça.

-Vous n'êtes pas humaine quoi. Ne pas être touché par ce qu'on a entendus, ça veut dire que vous n'avez pas de cœur.

Il arrive à ma hauteur, je le regarde, choquée.

-Alexander, j'ai un cœur. Leurs situation me touche beaucoup. Quand j'ai eu assez d'influence, j'ai créée une collection entière pour habiller tous les habitants d'un village et j'ai retouchée des fournitures scolaire.

-C'est vrai ?

-Oui. J'y ai fait il y a quelques mois, et je ne voulais pas que mon nom soit citée, c'est pour ça que vous ne devez pas le savoir.

-D'accord. Je vous crois.

Je souris de nouveau, il a pas été con longtemps. Je regarde Londres, c'est vraiment une belle ville de nuit.

-Vous savez qu'on ne connais pas grand-chose de vous ?

-Je sais. Je n'aime pas me confier sur ma vie.

-Et à moi ? Vous vous confiriez à moi ?

Je soupir, puis le regarde.

-La seule personne à qui je me confie, c'est ma meilleure amie. Mais je peux quand même vous dire que je suis irlandaise et que j'ai débarquée à Londres il y a une quinzaine d'année.

-J'aurais du le savoir avec la couleur de vos cheveux. Une rouquine comme vous ne peux être pas être londonienne. Mais je vous pensais plus écossaise.

-Pas du tout. Je suis née à Dublin. Et je n'ai pas l'accent écossais.

-D'accord. Et vos parents ?

-Je n'ai pas envie d'en parler. Et n'insistez pas pour que je vous en parle.

-Pourquoi vous ne voulez pas en parler ?

-Parce que.

Je regarde de nouveau Londres, il ne pose pas plus de question. On reste dehors un long moment, jusqu'à ce que nos verres soient vide et que je frisonne un peu.

-Vous avez froid ?

-Je caille. On rentre ?

-Si vous voulez. Ou je peux vous passer ma veste si vous souhaitez rester ici un peu plus.

-Vous allez encore m'interroger ?

-Non. Si vous ne voulez pas me parler, je ne vais pas insister.

-Alors je veux bien rester dehors.

Le prince retire sa veste et il la pose sur mes épaules. Je lui souris en le remerciant, puis mes yeux retourne sur la ville. Je ne me lasserais jamais de cette ville. Je tourne un peu la tête, juste pour regarder un peu Alexander. Lui aussi regarde la ville, j'en profite pour le détailler un peu. Il a un beau profil, ce n'est pas étonnant que beaucoup de femmes lui tourne autour. Avant de me faire cramer, je regarde de nouveau la ville.

Mon plus beau contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant