Chapitre 47

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La journée de travail est finie, je quitte l'entreprise. Je vais chez Juliette, elle veut savoir si elle a bien fait le travail et si sa robe a été commandée. Heureusement que j'ai reçu beaucoup de commandes, qui ne voudrais pas la robe que Juliette a portée au défilé ? En plus, je l'ai faite moins chère que prévue, donc beaucoup peuvent ce l'acheter.

J'arrive rapidement chez elle, on me laisse passer la sécurité puis je monte à son étage. J'ai à peine le temps de sonner que Juliette ouvre la porte et me saute dessus. Je rigole et je lui rends son câlin. On va s'installer quand elle me lâche, c'est la première fois que je viens dans son appartement et il fait moins vieillot que celui d'Alex.

-Alors ? C'est repartis avec mon frère ?

-Apparemment. Comment tu le sais ?

-Il est venu dans la journée. Et il était heureux de te retrouver.

-Je l'ai bien vue ce week-end.

-Toi aussi t'as l'air heureuse. Ça fait plaisir à voir.

-Je suis heureuse avec ton frère. Et je suis également heureuse parce que tu as gérée vendredi soir, c'était parfait !

-Vraiment ? Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir ?

-Juliette, je ne vais pas mentir. T'as tout déchirée, tu as défilée exactement comme je le voulais. Et j'ai vue les photos du shooting, elles sont fabuleuses. Tu devrais demander à ton père de faire du mannequinat.

-Lucie, j'ai vraiment adorer bosser pour toi, mais je ne me voit pas travailler avec une autre marque. Si je dois continuer dans ce domaine, ce sera toujours avec toi, même si mon père me l'interdis.

-Alex et toi êtes vraiment ligués contre votre père, c'est assez dingue.

-Bah on déteste quand il nous force à rompre des liens avec une personne qu'on aime. Enfin, c'est la première fois qu'il nous y fait et je ne le comprends pas.

-J'ai mis ton frère en danger, c'est ça son excuse.

Juliette souris, moi aussi. Je regarde un peu la décoration, je l'aime vraiment.

-Bon, tu veux les chiffres ? Demandai-je en la regardant.

-Avec joie.

Je me redresse et sort mon ordinateur. Je lui montre tout les chiffres intéressant pour elle, et elle est assez impressionnée de sa réussite. J'aimerais beaucoup la garder comme mannequin vedette de ma marque, elle n'est pas siliconée et elle ne sera jamais. J'aime son naturel.

On regarde les chiffres et les photos, elle me dit d'en envoyer une aux médias, ce que je fais tout de suite. Elle a envie de faire chier son père et ça ce voir. C'est la photo la plus sexy de la collection, enfin, la robe est sexy sur elle. Son père va encore me tuer quand il verra la photo dans les journaux. Je reste un long moment chez elle et on mange ensembles, elle voulais que je reste un peu avec elle. Et je dois dire que c'est cool de passer une petite soirée avec elle.

Alex m'envoie pas mal de messages, il est vrai que je ne l'ai pas prévenue que j'allais chez sa sœur. Du coup, je m'échappe avant qu'on parte sur un nouveau sujet. Je lui refais un gros câlin avant de partir quand même.

Je vais rapidement chez Alex, il m'y attends. Son appartement me manque, c'est un vrai plaisir d'y retourner. Et une autre petite chose m'a beaucoup manquée, j'ai hâte de la retrouver. La chambre du plaisir !

J'arrive chez lui, je saute sur lui quand j'entre dans l'appartement. On s'embrasse après que j'ai fermée la porte. Je finie contre le mur de l'entrée, mes jambes autour d'Alex. Il réussis à se déplacer dans l'appartement, je souris quand j'atterris sur un lit. Alex se lève et me laisse sur le lit, je me redresse un peu sur les coudes et je le regarde. Il va dans l'autre pièce, je me mets au milieu du lit et j'attends. Alex revient après un bon petit moment, il m'invite à me lever, ce que je fais.

-Tu te souviens des mots ?

-Blanc et noir, monsieur.

Ça m'avait manquée de dire le ''monsieur''. Alex sourit, je baisse la tête et je le laisse faire. Il pose un bandeau sur mes yeux, je suis aveugle. J'avais presque oubliée cette sensation.

-Déshabille-toi. Garde juste ta culotte.

Je fais ce qu'il me dit, je retire tout en y balançant assez loin. Alex attache les menottes à mes poignets et il me dirige jusqu'à la grille qu'il a descendus. Il m'y attache et il s'amuse avec l'élastique de ma culotte. Dans un autre cas, je lui aurais dit de mettre le turbo, mais là, je le laisse faire.

Il arrête rapidement de jouer avec ma culotte et je l'entends récupérer quelque chose sur le lit. Je frisonne quand je sens le cuir de la cravache passer sur mon ventre. Un premier coup tombe, j'ai la même sensation que le tout premier coup. Un second arrive aussi vite, j'attrape les chaînes des menottes.

Alex continue les coups, sans dépasser la ligne blanche. Il la lâche, je l'entends tomber au sol. Je bouge un peu mes poignets en attendant la suite, qui arrive rapidement. Il passe ses mains sur mes fesses, en dessous de ma culotte et il la retire. Il en profite pour poser des baisers sur mon ventre, jusqu'au bord de mon intimité. Sauf qu'il remonte trop vite, je voulais qu'il m'embrasse là ! Je me retiens de ronchonner, j'ai pas envie qu'il s'arrête.

Ses lèvres se posent sur les miennes, j'oublie la petite frustration. Alex repasse ses mains sous mes cuisses et il les soulèvent. Je passe mes jambes autour de lui et je souris quand je le sens en moi. Il est tendre, je prends vraiment beaucoup de plaisir.

Nous passons un bon petit moment comme ça, puis il réussis à me détacher sans soucis et à me porter jusqu'au lit. Là, il y va plus fort et il touche l'endroit qu'il faut pour m'emmener au septième ciel. Je pose mes mains sur les bras d'Alex et je plante mes ongles dedans le temps de mon orgasme. Quand je reviens sur terre, je regarde Alex en souriant. Lui, par contre, tire une petite grimace. Je me rends rapidement compte que j'ai laissée mes ongles comme ça, je les retire rapidement.

-Excuse-moi.

-Ne t'en fait pas, ça va.

Il m'embrasse puis il se redresse. Moi, je récupère le drap et je me couvre.

-Ça m'avais manquée ça.

-Mon côté un peu dominant ?

-Ouais.

Alex s'allonge à côté de moi quand il a remis son boxer, je me mets sur cuisses en souriant. Le drap tombe un peu, Alex regarde un peu ma poitrine puis il me regarde dans les yeux.

-Chaton, je ne suis pas prêt pour un second round tout de suite.

-Je ne veux pas d'un second round, ne t'en fait pas. Je veux juste un câlin.

Il est rassuré, je ne vais pas enchaîner. Une fois, c'est très bien, sachant qu'on a bien profité ce matin. Je me penche et je l'embrasse. Je m'allonge sur lui, il souris entre eux baisers et il passe ses bras autour de moi. Je pose ma tête sur son torse et je profite.

Mon plus beau contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant