Chapitre 17

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Après un très long moment, je décide de me redresser. Alexander tourne la tête vers moi, je l'embrasse vite fait et je pose ma tête sur son torse de façon à voir son visage.

-Alexander, qu'est-ce qu'il t'attire chez moi ?

Il me regarde, surpris par ma question.

-T'es sérieuse ?

-Bah oui. Je ne pense pas que tu m'aurais invitée à la soirée et je pense encore moins que tu m'aurais baisé.

-J'aime pas le mot baiser, c'est tellement ... vulgaire.

-Quoi ? Je ne vais pas dire que tu me fais l'amour tendrement.

-Bah ...

Là, il semble ce souvenir de la nuit que nous avons passés et de ce soir.

-C'est vrai que je n'étais pas un amant très tendre. Mais on ne peut pas dire que c'est de la baise.

-Si tu le dis. En attendant, tu n'as pas répondu à ma question. Qu'est-ce que tu trouves de si bien chez moi pour que tu passes chez moi et que tu me fasses l'amour encore et encore ?

Je sens sa main glisser de mon bras à mes fesses, il me les pincent. Je sursaute de surprise et je tape son torse.

-Quoi ? Tu m'as demandé ce que j'aimais le plus chez toi. Tes fesses sont d'enfer. Pareil pour tes seins. T'es bien gaulée quoi, même si prendre un peu de poids te rendrais encore plus canon.

-Genre je devrais prendre combien ?

-Deux ou trois kilos et te serais parfaite.

-Et en dehors de mon physique ?

-T'es talentueuse et très intelligente. Je ne couche pas avec des femmes qui n'ont pas de cerveau.

-Sympa.

-Et toi ? Qu'est-ce que tu aimes chez moi ?

Je souris et je glisse ma main entre ses jambes. Il est surpris quand je prends son sexe dans ma main, mais il sourit juste après.

-C'est ça que j'aime le plus chez toi. Avec ton statut de prince évidemment.

-N'importe quoi toi.

Je le relâche, puis je rigole avec lui. Je me remets contre lui, on arrête de rire.

-Et les vrais choses ?

-Ton insistance. Et ton physique.

-Mon insistance ?

-Ouais. Au début, je la détestais, mais là, j'apprécie. Ça veut dire que tu t'intéresse à moi.

-Pas faux. Je m'intéresse vraiment à toi.

-Et j'en suis très heureuse, dis-je en me mettant sur lui.

Je l'embrasse en souriant, puis je me lève. Je sens le regard d'Alexander sur moi, je récupère ma robe de chambre et je la mets en me tournant vers lui.

-Revient, on était bien là.

-Non. J'ai envie d'une bonne douche et j'ai envie de dormir.

-T'es sérieuse ?

-Oui. J'ai passée deux semaines à bosser comme une folle, alors je veux me reposer. Mais tu peux venir avec moi. Je ne refuserais jamais ta présence sous ma douche.

Je lui envoie son boxer, puis je pars en riant. Je file dans ma salle de bains et je mets l'eau chaude en route.

Je sursaute en sentant les mains d'Alexander sur moi, et je me retourne.

-Tu m'as fait peur Alexander.

-Je sais, c'était le but. Et appelle moi Alex. Je déteste quand on m'appelle par mon prénom entier, surtout en privé.

-D'accord, Alex.

-T'as pas de petits surnoms toi ?

-Non. Disons que mon prénom est trop court.

-Pas faux.

Je retire ma robe de chambre et je file sous l'eau. Les mains d'Alex viennent rapidement se poser sur mes épaules et il me fait un petit massage, ce qui me fait sourire. Il me détends vraiment pour le coup, j'adore.

Le massage dure quelques minutes, puis il va sous le jet d'eau. Je passe mes mains là où il m'a massé, c'est pile là où j'avais mal. Je rigole un peu en baissant la tête, puis je récupère mon gel douche. On se lave tranquillement, puis on va dans la chambre, sur le lit, en peignoir et serviette de bain. Je retourne dans les bras d'Alex, toujours avec le sourire.

-Sisi.

Je me redresse, surprise.

-Quoi ?

-Ton surnom. Sisi, comme la princesse.

-C'est mignon. Mais tu ne m'appelleras jamais comme ça.

-Pourquoi ? Tu trouves ça mignon.

-C'est le surnom que me donnais mon père. C'est pour cette raison que je t'interdit de m'appeler comme ça.

-Ah. Si c'est le surnom que ton paternel te donnais, je ne vais pas t'appeler comme ça, effectivement. Je vais donc devoir en trouver un autre.

-Et pourquoi tu ne m'appellerais par mon prénom ?

-Je voulais te donner un petit surnom quand même.

Je lève les yeux au ciel, puis je l'embrasse pour qu'il arrête de dire des bêtises. Il sourit contre mes lèvres, je me redresse et je le regarde en souriant à mon tour.

-Il te manque ? Ton père.

Là, je perds mon sourire. La question est assez surprenant venant de lui. Je me rallonge et je regarde le plafond.

-Il me manque terriblement. J'aimerais tellement retrouver ses bras, même si ce n'est que quelques minutes. J'ai envie de l'entendre dire qu'il est fière de ma réussite.

Je m'assois puis je file chercher ma boite à souvenir. Une fois dans mes mains, je retourne sur mon lit. Je croise mes jambes et j'ouvre la boite. Je sors quelques photos et je les passent à Alex. Il se redresse, je vais à côté de lui et on les regarde ensembles. Quand je vois une photo de moi bébé dans les bras de mon père, je la prends dans mes mains et je souris.

-C'est ma photo la plus précieuse.

-J'imagine bien. T'avais quel âge ?

-Je devais avoir sept ou huit mois. J'étais une petite crevette.

-Une petite crevette ?

-C'est mon père qui disais ça. J'étais sa petite crevette.

-C'est chou.

-Je confirme. J'aimais trop ce surnom, comme Sisi.

Je repose la photo, puis je regarde Alex. Il continue de regarder mes photos et il me les rends. Je les rangent et je vais m'installer sur ses genoux.

-Pour une femme qui ne voulais surtout pas coucher avec moi, je te trouve plutôt entreprenante ce soir.

-Je ne vais pas me privée de quelqu'un qui est doué au lit. J'oublie un peu ton statut pour profiter de ta ... stature ?

-Joli jeu de mot.

-Merci.

Je me penche un peu, et je l'embrasse. La serviette qui retiens mes cheveux tombe sur nos visages, ce qui nous fait rire et me coupe dans mon élan. Je me redresse en enlevant la serviette et je file dans la salle de bains. Je me sèche les cheveux et je m'habille vite fait. Une culotte et un tee-shirt me suffise.

Je retourne dans la chambre, Alex s'est lui aussi rhabillé. On file dans la cuisine, on meurt tout les deux de faim. On prépare à manger en discutant, c'est dingue ce qu'on s'entend plutôt bien. On rigole, ça fait du bien.

Mon plus beau contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant