Mon plus beau contrat

Chapitre 12

Après une longue route, le chauffeur s'arrête devant un immeuble. Le monsieur sort de la voiture et il m'ouvre la portière. Il m'emmène jusqu'à l'entrer du bâtiment, s'approche du digicode et il m'ouvre la porte.

-Prenez l'ascenseur et monter au troisième étage. Et ce sera la porte de droite.

-D'accord. Merci.

J'entre dans le bâtiment, le garde du corps ferme la porte. Je regarde un peu où je suis, c'est un immeuble londonien basique. Je me dirige vers l'ascenseur et je suis les instructions. Troisième étage et porte de droite.

Une fois devant la porte, je sonne. Je vois la poignée bouger après quelques minutes d'attente et c'est le prince qui vient me répondre.

-Bonsoir Lucie. Entrez.

J'entre dans l'appartement, surprise. Pas que ce soit le prince qui m'accueille, il a tout à fait le droit, mais je suis surprise par l'invitation. Je me dirige droit où le couloir me mène, je tombe sur le salon. Je me tourne et je regarde Alexander.

-Pourquoi vous m'avez invitée ici ?

-Installez-vous. Je vous expliquerais.

Je m'installe dans le salon, sur un fauteuil et je le regarde rapidement. Il est moderne, très beau. Il y a quelques éléments un peu ancien, mais je suppose qu'il les a récupérés dans les palais que sa famille possède. Alexander revient vite avec un plateau, je ne pensais pas qu'il était serviable. Il le pose sur la table basse et il me passe un verre d'eau.

-Je ne savais pas ce que vous aimiez, alors ...

-Merci. Et sinon, l'invitation, pourquoi ? Et où est-ce que je suis ?

-Pour le où, vous êtes chez moi. Et le pourquoi, c'était pour m'excuser. Les journalistes n'auraient jamais du vous poursuivre, je n'y avait pas vraiment pensé. Je savais que notre apparition allais faire quelque chose, mais je ne pensais pas qu'ils allaient aller chez vous.

-Ce n'est pas de votre faute. Les magazines people ont juste tout faux, nous ne sommes pas ensembles pour un sou.

On souris tout les deux, puis il reprends son sérieux.

-On ne sais pas de quoi l'avenir sera fait.

-Ça veut dire quoi ?

-Rien. Mais, vous savez, les magazines dans ce genre ont toujours prédit le mariage de mes parents, et ils ne se sont pas trompés.

-Mon père le savais aussi. Ils étaient vraiment fous amoureux.

Je perds définitivement mon sourire en repensant à mon père, j'avale mon verre d'un coup.

-Ce n'est pas de l'alcool, vous le savez ?

-Je sais.

-C'est votre père le problème ? Vous avez des soucis avec lui ?

-Non. Loin de là.

Je prends une grande inspiration et j'ose le dire.

-Mon père est décédé il y a quelques années de ça, il y a bientôt 7 ans pour être précise.

-Oh, je suis désolé.

-Vous n'avez pas à l'être. Ce n'est pas à cause de vous qu'il est mort.

-C'est à cause de qui ?

-Ma mère, soupirai-je.

Je le regarde, il a réussis à me faire parler. Et puisque j'ai commencée, autant finir l'histoire, en gardant des détails pour moi.