Epilogue.

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Huit mois plus tard, Alexander.

Je suis en congé depuis une semaine, Lucie va bientôt accoucher. La chambre de notre enfant est totalement prête, j'ai rangé les derniers petits habits avant 10 heures. Lucie se repose, elle sens que le bébé ne va pas tarder à arriver. Je la rejoins donc dans le salon, elle s'est installée dans le canapé, et je m'assois directement sur le tapis, face à elle.

-Ça va ?

-Ouais, mis à part que les contractions sont douloureuses et assez proche.

-Le travail a commencé ?

-J'en sais rien. Et pour le moment, je supporte, donc on ne va pas courir à la maternité.

-Comme tu veux. Tu me dis juste si tu veux y aller.

-Ouais.

Je passe ma main sous le sweat qu'elle m'a piqué et je caresse doucement son ventre. Lucie me regarde en souriant et pose sa main sur la mienne. La grossesse s'est plutôt bien passé, malgré quelques déconvenues lors du dernier défilé que gérais Lucie. Elle a subit un grand stresse et ça a été direction les urgences, avec beaucoup de panique. On avait tout les deux peur que notre enfant naisse à même pas six mois. Mais il y a eu plus de peur que de mal, il fallait juste un peu de repos à Lucie. Le soir du défilé, quand ça lui est arrivée, elle était à la fois très inquiète et dégoûtée. Inquiète parce qu'elle ne savait pas ce qui allait arriver au petit, et dégoûté parce qu'elle était partis pendant son dernier défilé.

Bon, le dégoût est arrivé quand le gynécologue est venu nous dire que tout allais bien, et moi, j'étais mort de rire en la voyant ronchonner et gronder gentiment notre bébé. Elle m'a lancé un regard énervé, puis elle a éclaté de rire.

C'est un très beau souvenir quand on a su que tout allais bien, comme quasiment tout les huit derniers mois, si on oublie les sautes d'humeur, les nausées dans le premier trimestre, la fatigue, les grosses fringales qui me fessaient aller chercher des trucs bizarre la nuit et le fait que Lucie, pendant son second trimestre, était, comment dire ? Une jeune femme enceinte avec les hormones en ébullition un jour sur deux et elle m'a bien épuisée.

Enfin, pour le dernier point, ce n'était pas désagréable. Elle était très inventive, très ouverte d'esprit et on s'est bien amusés. Puis est venu le dernier trimestre, tout c'est calmé. Elle avait encore des fringales, envie de faire l'amour et elle avait toujours ses sautes d'humeur, mais elle était surtout concentrée sur la création de la chambre. C'est vraiment là où on s'est rendue compte de ce qui allait se passer dans nos vies, que quelqu'un allait venir bousculer toute notre vie.

Lucie ne voulais plus rester dans notre ancien appartement, donc on a demandés à mon père si quelque chose était disponible pour nous, et un nous attendait déjà, avec un décorateur. Nous avons vraiment un appartement qui nous convient, qui est ni trop grand ni trop petit et qui est dans le cœur de Londres. Nous l'adorons et nous ne voulons pas du tout le quitter. Il sera notre petit cocon familial. La maison en bord de mer de Lucie est notre maison de campagne, elle a fait quelques agencements pour qu'elle soit plus familial, qu'elle ne soit plus seulement une tanière.

-Hé, tu t'es perdu dans tes pensées mon amour.

Je secoue un peu la tête, la voix de Lucie vient de me sortir de mes pensées.

-Pardon.

-J'espère que mes seins t'ont plus. T'étais complètement absorbé par eux.

-J'étais perdu dans mes pensées, j'y ai même pas fait attention.

-Alors tu pensais à quoi ?

Mon plus beau contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant