CASSANDRA BLACK Tome 7 ARIA

9ème CHAPITRE AUSTRALIE NOUS VOILÀ

Si Meredith avait accepté le départ de son mari et de sa fille sans, difficulté, il n'en avait pas été de même pour Maugrey et Dumbledore.
Ni l'un ni l'autre, ne comprenait pourquoi il voulait quitter la sécurité du QG, et les abandonner alors qu'ils étaient en guerre.
Il arriva cependant à les convaincre, l'argument de l'existence d'une éventuelle fury, avait fait mouche.

James ne voyait pas de gaité de cœur le départ de son ami. Et après lui avoir répété à maintes reprises qu'il allait lui manquer, il lui recommanda d'être très prudent.
- Cassandra sera avec moi, c'est toi qui devra te montrer très prudent. Velia et moi, on ne sera pas là pour sauver tes fesses.
- Je sais, je serais prudent.

Molly ne cachait pas son mécontentement. Ce voyage ne lui disait rien qui vaille. Que Cassandra les accompagne, à la rigueur, car malgré son instinct maternel qui lui dictait de la protéger, elle devait reconnaître que les coups de colère de l'adolescente l'effrayaient terriblement, mais Ethan, selon elle, n'avait rien à faire dans cette aventure là. Cet enfant avait déjà perdu ses parents, et voilà que l'on voulait l'exposer à des dangers inconnus. Elle s'y opposa fermement, provoquant une nouvelle dispute entre elle et Sirius. Meredith y mit fin en rappelant à Molly, que c'était eux, qui avaient la responsabilité d'Ethan.
Même si elle même était réticente à l'idée du départ du jeune sorcier.

Sirius ensorcela une vielle botte, qu'il transforma en portoloin. Il lui fallut deux jours, pour organiser leur départ
Cassandra était surexcitée, et avait du mal à contenir son impatience.

La veille du départ, Sirius entra dans la chambre qu'il partageaient avec Meredith. Assise à même le sol, elle jouait avec Leo. Elle faisait léviter sa peluche, et l'enfant sautillait sur place en essayant de l'attraper, en éclatant de rire.
Sirius sourit. Merlin, qu'il les aimait.
- Mery ?
Ele se tourna vers lui et lui sourit.
- Regarde Leo, papa est là.
- Papa.
Sirius s'assit en tailleur près de sa femme, et saisit son fils, qui venait de se jeter dans bras.
Il le souleva à bout de bras, au dessus de sa tête. Puis, le ramena contre lui.
- Mery... Tu... Tu n'as pas eu d'autres prémonitions ?
- Non.
- Tu es sûre ? Pas de vision catastrophique ?
- Non, je t'assure. Tout va bien, enfin, si on veut.
- Si.. Si tu as changé d'avis... Si tu veux qu'on reste.
Elle sourit.
- Et me faire tuer par ma propre fille ?
Non, il faut que tu ailles. D'abord parce que Cassandra et toi en avez besoin, ensuite parce ton frère et toi n'avez pas eu beaucoup l'occasion de parler, tous les deux. Et puis, que cette gamine soit une fury ou non, si elle a des ennuis, il faut l'aider.
- Voila, je viens, de me rappeler pourquoi je t'aime tant.
Elle sourit.
- Tu avais besoin de te le rappeler ?
- il suffit que je te vois pour m'en souvenir.

Elle se lova dans ses bras, et ils s'embrasserent longuement.
- Hum hum, vous savez qu'il y a des chambres pour ça.
Sirius et Méredith se détachèrent l'un de l'autre.
Régulus les observait l'air réprobateur. .
Sirius soupira et posa sa main sur l'épaule de son frère.
- Serais, tu jaloux, par hasard ?
- De vous deux ? Sûrement pas. Mais il y a des enfants dans cette maison..

Meredith sourit.
- Etant donné que les seuls enfants qui sont ici sont des adolescents aux hormones survoltées,, j'imagine que ça, doit pas trop les déranger.
- Justement, ils sont assez excités comme ça, inutile de leur donner des idées supplémentaires.
- Est ce qu'il serait possible d'éviter de parler de d'hormone, et de surexcitation, il s'agit de ma fille tout de même. Gronda Sirius
- C'est triste, ces pères qui refusent de voir leur filles grandir, dit Régulus. Tu as un probleme avec la sexualité de ta fille ? Demanda Regulus.
- Si tu tiens à tes dents, je te déconseille fortement de mettre le mot Sexualité et le nom de ma file côté à côté.
- Tu sais frangin, je n'aurais, jamais cru que tu deviendrais, un de ces papa poule ridicules, qui refusent d'admettre que leur fille puisse tomber amoureuse.
- Elle a quinze ans !
- Et quel âge avait les filles que tu fréquentais à cet âge là ? Demanda Regulus, d'un ton Moqueur
- Raison de plus. Et puis qu'est ce qui te permet de juger mes qualités paternelles ? Tu n'as pas d'enfant.