27ème CHAPITRE RESURRECTION

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Sirius fronce les sourcils, se concentre
Il a entendu, ou cru entendre une voix. Rien à voir avec la complainte incessante des âmes perdues.
Sans s'en rendre compte il se redresse.
- Ah, tout de même ! Tu as enfin fini de Pleurnicher sur ton sort !

Il grimace. Soupire, il avait, le temps d'une seconde oublié sa présence mais elle est toujours là.
- Vous n'avez donc rien à faire d'autres qu'à me harceler ?
- Et que voudrais tu que je fasse ? De la broderie ?
- Pourquoi pas ? Tant que c'est loin de moi ?
- Cesse de faire l'enfant veux tu ?
Et lève toi !

Le rebel en lui, voudrait lui tenir tête et s'allonger de nouveau, sur ce sol qui devrait être dur et froid mais qui pourtant est sans consistance, mais la Voix, sans doute sortie de son imagination, lui a redonné un regain d'énergie. Et puis il est prêt à tout pour qu'elle cesse de le houspiller.
Il se lève. Son corps est lourd chaque mouvement est difficile, douloureux.
Mais il est debout un brin chancelant, mais il se dresse cependant de toute sa hauteur.

- Vola ! Je suis debout, vous êtes contente ?
Elle soupire.
- Disons que c'est un début.
- Quoi ? Comment ça un debut ?
Elle le regarde, l'air narquois.
- À moins que tu veuilles rester ici pour l'éternité et me tenir compagnie ?
Il grimace.
- Sans, façon, merci
- Bien contacte ta fille.
- Je vous demande pardon?
Elle soupire, excédée.
- Ta fille, la fury. Appelle la.
Il l'a regarde, surpris
- Mais.. Comment savez vous ? Oh et puis, laissez tomber comment voulez vous que je l'appelle ?
- Et bien...Je n'en sais rien, moi. Tu as bien un moyen d'entrer en contact avec elle. Comment tu fais, quand tu as besoin d'elle ?
- C'est elle qui vient elle.. ressent mes émotions.
- Ah. Alors, nous avons un.probleme.
Sirius lui adresse un regard peu amène.
- NOUS avons un probleme ?
- Oui, enfin tu as un problème.

- Hum. Que se passera t'il si je ne parviens pas à franchir ce voile ?
Elle soupire.
- Cet endroit n'est pas conçu pour les vivants. Il aspirera ton énergie vitale, et.. Te tuera à petit feu.
- Ah ! Comment est ce que j'ai pu y entrer, alors ?
- Tu...étais mort.
- Quoi ? Mais comment ça, mort ?
- Je ne sais pas. Je suppose que ton coeur s'est arrêté de battre, au moment où tu as franchi le voile, et puis il est reparti et tu es resté piègé
- C'est étrange quand même. Pour autant que je sache, un coeur ne se remet pas à battre comme ça, sans une aide extérieure.
- Et bien, c'est la seule explication que j'ai trouvé mais si tu en as une meilleure...
Sirius hausse les épaules.
Après tout ça n'a pas d'importance. Il doit trouver un moyen de sortir d'ici.

Il cherche sa baguette, mais il a du la perdre avant d'etre aspiré.
- Tu n'as aucun pouvoir, ici. Lui dit alors Walburga.
Sirius fronce les,sourcils.
- Ah !
Un sourire moqueur étire ses lèvres.
- Vous devez vous sentir bien faible,
Sans vos pouvoirs, mère. Vous voilà réduite à ce que vous détestez le plus, une moldu.
Walburga grimace.
"Ce qu'il peut être agaçant, quand il s'y met."
- Tu ferais mieux de te concentrer sur la façon dont tu vas contacter ta fille.
Dit elle d'un ton mordant.
Sirius aimerait lui rétorquer par une réplique cinglante, mais le fait est qu'elle n'a pas tort ce qui l'agace, encore plus

Il se concentre, alors et pousse un cri.
- VELIA ! J'ai besoin de toi.
- Qu'est ce que tu fais ? Gronde Walburga.
Il l'a regarde, surpris. Il ne s'est pas rendu compte qu'il a crié tout haut
- Et bien quoi ? J'essaie d'appeler Cassie.
- Mais pas comme ça ! Tu vas attirer leur attention.
Sirius regarde autour de lui, et ricanne.
- L'attention de qui ? De ces zombies ?
Elle ne répond pas.

Cependant, Sirius,ressent un certain changement dans l'atmosphère. Il réalise que les murmures se sont tus.
Les regards des ombres, sont à présent posés sur lui.
Il règne un étrange silence, oppressant, chargé de menace.
Puis, les âmes perdues, se mettent en mouvement. Elles se dirigent vers lui
Et l'encerclent.
- Mais. Que..
- Elle sont attirées par ton énergie vitale. Il ne faut pas qu'elles te touchent.
Sirius jette un regard inquiet aux silouhettes qui s'approchent dangereusement
- Ça va pas être simple. Soupire t'il
- Dépêche toi d'appeler ta fille ! Dit Walburga d'un ton préssant.
Elle tente de s'interposer.
- LAISSEZ MON FILS TRANQUILLE, BANDE DE VERMINES

CASSANDRA BLACK Tome 7   ARIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant